Les bonnes résolutions écologiques pour 2025

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Prenez de bonnes résolutions écologiques en 2025 !

Bonne année 2025 ! Ha la nouvelle année… Est-ce que vous aussi vous faites une liste de bonnes résolutions pour reprendre le sport ou même arrêter de fumer ? Et si cette année, vous ajoutiez à cette liste une participation à la préservation de notre environnement ? 

Dans cet article, The Greener Good vous propose des petites pratiques écoresponsables à mettre en place dans votre quotidien, à votre rythme et à votre échelle, le tout pour vous aider vous et la planète à démarrer l’année dans les meilleures conditions !

Mais avant tout, il est utile de connaître l’impact que nous avons sur l’environnement. Pour cela, de très nombreuses ressources existent sur le sujet, notamment documentées sur la Librairie de l’ADEME, l’Agence de la Transition Écologique.

Et si vous souhaitez vous pencher davantage sur l’influence qu’a votre quotidien sur la planète, vous pouvez calculer votre empreinte carbone. C’est un indicateur qui mesure l’impact que vous avez sur l’environnement, et plus particulièrement les émissions de gaz à effet de serre liées à votre vie.

Sur le site internet Nos gestes climat, vous pouvez répondre à des questions sur votre alimentation, vos habitudes de mobilité ou encore votre logement. A la fin du questionnaire, un résultat en tonnes de CO2e vous est donné, que vous pouvez comparer à la moyenne en France qui est de 9,4 tonnes de CO2 émis par habitant en 20231. Si on veut préserver l’environnement et donc limiter les émissions, il faudrait avoir une empreinte carbone de 2 tonnes  de CO2 par habitant en 2050 d’après les accords de Paris.

Grâce à ce calcul, 5 catégories sur lesquelles ont peut agir sont  mises en avant : transport, alimentation, logement, divers et les services sociétaux. A l’échelle individuelle, vous pouvez agir sur 4 d’entre elles (les services sociétaux étant dépendants des pouvoirs publics).

Qui dit agir ne dit pas changer complètement de vie ! Nous vous proposons ici des résolutions sous formes d’outils et de méthodes qui auront un petit impact sur votre vie mais un gros pour l’environnement. Et le petit bonus, c’est que ces solutions auront aussi un impact positif sur votre porte monnaie et votre santé !

Consommer moins et mieux

Dans l’idée d’allier écoresponsabilité et économies, la méthode BISOU est le parfait outil.  De part cet acronyme, vous allez pouvoir consommer moins et mieux et donc éviter les achats inutiles.

Je passe devant une boutique sur la Presqu’île à Lyon et je vois un super manteau qui serait parfait pour le reste de l’hiver. Au lieu d’aller directement dans le magasin pour l’acheter, je me pose 5 questions ?

B pour besoin : est-ce que ce manteau répond à un besoin chez moi ?

I pour immédiat : est-ce que j’en ai besoin maintenant ou est-ce que cet achat peut attendre plus tard ?

S pour semblable : est-ce que j’ai déjà un manteau semblable chez moi ou quelque chose qui peut remplir la même fonction ?

O pour origine : comment, par qui et où a-t-il été fabriqué ?

U pour utile : est-ce que ce manteau va m’apporter un confort primordial ?

Après avoir répondu à toutes ces questions, je devrais savoir si cet achat est pertinent ou non.

Et si je veux tout de même acheter un manteau ? Je peux aussi penser à l’occasion !

 Passer à une alimentation plus durable

Pour passer à une alimentation plus responsable, il existe plusieurs alternatives et astuces que vous pouvez adopter dans votre quotidien. Une des plus connues est d’acheter des produits labellisés Bio, qui sont donc cultivés, produits ou fabriqués en respectant des normes qui visent à préserver l’environnement, la biodiversité et la santé humaine. En plus de ces produits, découvrez d’autres alternatives qui sont accessibles à échelle individuelle.

  • Manger des fruits et légumes de saison

Quand vous le pouvez, il est conseillé de consommer des fruits et des légumes de saison. Si on prend un exemple, une tomate produite hors saison émet sept fois plus de gaz à effet de serre que lorsqu’elle est cultivée en saison. De plus, les produits de saison sont adaptés à notre organisme. Les agrumes cultivés en hiver nous permettent d’avoir des vitamines C et en été, ce sont des légumes gorgés en eau qui compenseront les pertes de votre corps liées à la chaleur2. Le corps humain est bien fait non ?

Si vous souhaitez connaître les fruits et légumes de saison en France, vous pouvez consulter le calendrier réalisé par Greenpeace.

  • Consommer local

Afin d’éviter de faire venir des produits de l’autre bout du monde qui émettront forcément des gaz à effet de serre, il est préférable de consommer local. Il existe une alternative alliant local et circuit court, et elle se nomme AMAP, pour Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne. Le principe ? Faire le lien entre les agriculteurs et les consommateurs par le biais de paniers de légumes, fruits, oeufs ou encore viandes. Dans ce partenariat, les paysan·nes s’engagent à livrer régulièrement leurs produits sains, frais et locaux aux citoyens qui eux s’engagent à payer à l’avance leurs paniers sur le principe d’un abonnement. En Auvergne Rhône Alpes, c’est 1000 paysan·nes, 350 AMAP et 20 000 foyers qui profitent de ce partenariat. En optant pour une AMAP, vous faites des économies et vous garantissez aux paysans un revenu stable.

💡 Local ne veut pas toujours dire circuit court ! En effet, un produit peut être local mais passer par plus d’un intermédiaire, et inversement un produit peut venir de l’autre côté de la Terre mais n’avoir qu’un intermédiaire entre le producteur et le consommateur.

  • Réduire sa consommation de protéines animales

Une autre solution pour avoir une alimentation plus durable, tout en prenant soin de soi et de son porte monnaie, est de réduire sa consommation de protéine animale.

La production de viandes est plus émettrice de gaz à effet de serre que celle des fruits et légumes. Le niveau d’émissions varie aussi selon le type de produits : un kg de bœuf émet beaucoup plus de gaz à effet de serre qu’un kg de poulet. Ceci est dû au fait que les ruminants produisent d’importantes quantités de méthane, gaz qui contribue fortement à l’effet de serre3.

Au-delà du réchauffement climatique, l’élevage contribue aussi à la pollution atmosphérique et à la pollution de l’eau, qui est utilisée en grande quantité dans l’agriculture.

Côté santé, le Programme national nutrition santé 2019-2023 recommande au consommateur de limiter la viande rouge à moins de 500g par semaine et la charcuterie à moins de 150g par semaine. Ces recommandations contribuent à la prévention de maladies chroniques comme le diabète, l’obésité, les maladies cardio-vasculaires et certains cancers tout en réduisant les impacts environnementaux liés à l’alimentation.

 Limiter les émissions de gaz à effet de serre

Aujourd’hui, 60 % des trajets domicile-travail de moins de 5 km sont effectués en voiture et ils restent la première raison d’émissions de gaz à effet de serre des activités de bureau. Les voitures particulières seraient à l’origine de 15,7% des gaz à effet de serre émis sur le territoire national et pollueraient plus que tous les autres modes de transport réunis5. Pour limiter l’impact de nos déplacements, il est possible de passer à une mobilité plus douce.

  • Prendre les transports en commun ou le vélo

En ville, vous pouvez remplacer la voiture par les transports en commun ou le vélo. Pour ce dernier, en plus de réduire votre empreinte carbone, vous faites des économies. Pas de carburant, ni de parking, et encore moins de carte grise. Selon l’Ademe, faire 10 km par jour à vélo coûterait en moyenne 100 € par an. En voiture, parcourir la même distance quotidiennement reviendrait à dix fois plus cher6. Le vélo est également un très bon allié pour la santé. L’usage de la voiture contribue à l’émission de particules fines mais aussi au développement de l’obésité. Plusieurs études montrent les effets positifs du vélo pour prévenir les risques de maladies cardiovasculaires, de surpoids et de diabète.

  • Faire du covoiturage

Si vous habitez dans un endroit où le vélo et les transports en commun ne sont pas une option, vous pouvez penser au trajet partagé. Le covoiturage, c’est économique car c’est l’occasion de diviser les frais par le nombre de passagers et c’est écologique  car on limite le nombre de voitures qui émettent des gaz à effet de serre.

Il existe de nombreuses plateformes qui permettent d’entrer en contact avec des personnes pour faire du covoiturage, comme Blablacar, Mobicoop ou encore Karos.

Se loger intelligemment

Le bâtiment est le  premier secteur en matière de consommation d’énergie  (chauffage, climatisation, équipements, éclairage…). Il compte également parmi les plus émetteurs de gaz à effet de serre (GES). Une des priorités environnementales de la France est donc de rénover l’ensemble des bâtiments pour permettre une meilleure utilisation de l’énergie. Plusieurs aides de l’État peuvent vous permettre de rénover votre logement afin d’améliorer l’isolation de votre logement et de diminuer votre facture de chauffage.

Pour contribuer à la réduction de la consommation d’énergie et donc d’émissions de gaz à effet de serre, plusieurs astuces et solutions existent. Le conseil le plus connu est probablement celui d’éteindre la lumière en sortant d’une pièce, avec le classique “C’est pas Versailles ici !”. Mais il existe d’autres astuces utiles à connaître comme d’éteindre ces appareils quand on ne les utilise pas, de couvrir les casseroles et poêles pour une cuisson plus rapide ou encore baisser le chauffage quand on n’est pas chez soi7.

Pour les plus motivés, il est également possible de passer à un fournisseur d’électricité verte. Le terme d’électricité verte désigne l’électricité produite à partir de sources d’énergies renouvelables. Pour ne citer qu’un fournisseur, Enercoop est une coopérative d’énergie qui milite et agit pour la transition énergétique citoyenne sur le territoire.

Ce n’est pas seulement l’énergie qui est responsable des émissions de GES mais aussi nos équipements. L’achat de meubles ou d’appareils électroménagers neufs, et donc la construction de ces objets, entraîne très souvent l’émission de GES. De plus, certains meubles neufs contiennent des composés organiques volatils (COV) mauvais pour notre santé8. Acheter d’occasion. c’est penser à la planète, à sa santé, mais aussi à son porte-monnaie !

Arrêter de fumer, c’est bon pour la santé, pour votre porte-monnaie mais aussi pour l’environnement !

Si on va dans le cliché de la bonne résolution à prendre pour 2025, on peut évoquer l’arrêt de la cigarette. Néanmoins, cette décision n’est pas que bénéfique pour la santé.

Déforestation, pressions sur les ressources en eau, pollution de l’air et des milieux aquatiques…Les ravages causés par l’industrie du tabac sur l’environnement se produisent à toutes les étapes, de la production à la consommation9. En plus de contribuer à l’abattage de 600 millions d’arbres, et donc à la déforestation à hauteur de 5 %, l’industrie du tabac émet 84 millions de tonnes de CO2 par an. 4 500 milliards de mégots sont jetés à terre chaque année dans le monde et ils polluent les cours d’eau, qui à leur tour polluent les océans.

Arrêter de fumer, c’est faire du bien à sa santé, à ses économies et à l’environnement !

Soutenir une association engagée

Toutes les actions qui sont citées précédemment représentent le combat que mène des associations tous les jours en faveur de l’écologie. En devenant bénévole, vous contribuez à votre échelle à cette lutte.

Dans le cas de l’association The Greener Good, être bénévole c’est : sensibiliser à l’écologie sur des événements, contribuer à la création d’outils pédagogiques ou encore écrire des articles comme celui-ci sur des sujets environnementaux !

Et si vous ne pouvez pas donner de votre temps, vous pouvez aussi faire des dons, financiers comme matériel, aux associations qui en ont besoin !

🍋 Je fais un don à l’association The Greener Good

Avec toutes ces clés, vous pouvez désormais mettre un pied dans l’écoresponsabilité en 2025 pour penser autant à soi qu’au monde qui nous entoure !

The Greener Good vous souhaite une bonne année 2025 et qu’elle soit remplie de sens et d’engagement pour la transition écologique ! 🌿

Sources :

  1. https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/chiffres-cles-du-climat-france-europe-et-monde-edition-2024
  2.  https://www.greenpeace.fr/guetteur/
  3. https://www.notre-environnement.gouv.fr/actualites/breves/article/alimentation-et-environnement-les-enjeux-de-la-consommation-de-viande-en-france
  4. https://presse.inserm.fr/suivi-des-recommandations-nutritionnelles-un-impact-positif-confirme-sur-lenvironnement/38777/
  5. https://www.citepa.org/fr/secten/
  6. https://agirpourlatransition.ademe.fr/particuliers/bureau/deplacements/covoiturage-bonnes-raisons-de-se-lancer
  1. https://infos.ademe.fr/mobilite-transports/2024/tout-le-monde-a-velo/
  2. https://agirpourlatransition.ademe.fr/particuliers/maison/economies-denergie-deau/20-solutions-reduire-
  3. consommation-delectricite
  4. https://www.ecohabitation.com/guides/2391/je-me-mefie-des-composes-organiques-volatils-cov/
  5. https://www.notre-environnement.gouv.fr/actualites/breves/article/le-tabac-nuit-a-la-sante-mais-aussi-a-l-environnement
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Lola Prud'hon