Marya Mahdid, 24 ans, de nationalité algérienne, est en France depuis 3 ans, en 2ème année de la formation Ingénieur par apprentissage (IENAC22). Elle fait son alternance chez Daher Aerospace à Tarbes.
Comment as-tu connu l’ENAC ?
J’ai connu l’ENAC avant même d’arriver en France. J’ai toujours été passionnée par l’aéronautique, et après un Bac mathématiques, j’ai poursuivi mes études à l’Institut d’Aéronautique et des Études Spatiales en Algérie pendant une année. C’est là que j’ai connu l’ENAC car beaucoup de chercheurs et de doctorants étaient des Ingénieurs ENAC et ils nous parlaient beaucoup de cette école et du fait qu’elle les avait ouverts à l’international. Je me suis renseignée, mais je ne connaissais que la formation classique d’ingénieur, pas par la voie de l’apprentissage. J'ai entamé des démarches avec Campus France Alger pour poursuivre mes études supérieures en France. Toulouse m'a toujours attiré en tant que "capitale européenne de l'aéronautique". Étudier à Toulouse me permettait d'être proche des grands acteurs du secteur, de créer un réseau et d'avoir plus d'opportunités. L'université Paul Sabatier faisait partie des universités proposées par Campus France, donc j'ai immédiatement postulé à la formation Licence Génie Mécanique en Aéronautique. C’est à cette occasion, lors d’un salon sur les formations par alternance que j’ai rencontré des élèves IENAC par apprentissage ainsi que le responsable de la formation qui m’ont bien renseignée sur ce cursus. J’ai postulé immédiatement et j’ai été prise.
Comment s’est déroulée ton arrivée et ton intégration sur le campus ?
Je suis arrivée sur le campus de Montpellier, et avec le reste de la promotion, on s’est de suite senti chez nous. Il n’y avait quasiment que nous avec les EPL (Élèves Pilotes de Ligne, ndlr). Maintenant je suis sur le campus de Toulouse, ça change, mais c’est toujours une très belle découverte. On rencontre d’autres promos, on discute avec des gens, beaucoup de profils différents et beaucoup d’étudiants internationaux. J’ai remarqué que l’on était très bien encadrés, très bien suivis, même pour des choses qui ne concernent pas les cours. Lorsque j’ai eu un souci, par rapport à mon titre de séjour par exemple, l’ENAC était toujours là pour moi, trouvait toujours des solutions. C’est super, ça t’enlève du stress. En tant qu’apprentie, j’ai aussi une tutrice pédagogique et comme elle sait que je suis étrangère, elle est bienveillante avec moi, elle me demande si tout va bien, si je n’ai pas de problèmes d’Intégration ou autres. Il y a aussi un club pour les étudiants internationaux, c’est super, ça nous permet de découvrir d’autres personnes, venues de partout dans le monde. On a un petit groupe avec lequel on s’organise des sorties.
Es-tu contente de ton choix ?
Oui bien sûr, je ne regrette absolument pas d’être venue en France et d’avoir choisi cette formation. La vrai force de l’ENAC, c’est d’être une des rares écoles dans laquelle la formation Ingénieur par apprentissage délivre le même diplôme que pour un ingénieur « classique ». De plus, l’ENAC est une école réputée, pas seulement en Europe, mais aussi au Maghreb et dans bien d’autres pays. Dès qu’on dit que l’on est de l’ENAC, quand on est à Singapour ou ailleurs, ils connaissent, et ça c’est un plus. Quand je cherche des stages à l’étranger, le fait de dire que j’appartiens à cette école rend tout de suite ma candidature plus intéressante auprès de mes interlocuteurs que si je ne l’avais pas mentionné. L’ENAC a cette ouverture à l’international qui nous rapproche beaucoup du monde professionnel et offre beaucoup d’opportunités. J’ai pu par exemple rencontrer le directeur de l’aviation civile algérien lorsqu’il est venu à l’occasion d’une manifestation organisée à l’ENAC.
As-tu pu visiter un peu le pays ?
Quand on était à Montpellier avec la promotion, nous avons visité Marseille et la côte varoise, c’était très¬¬ beau. Là je suis à Tarbes pour mon alternance, donc plus le Sud-Ouest. Je pars un peu en Espagne, à San Sebastian et au Pays Basque à Biarritz, et aussi dans les Pyrénées. J’ai eu l’occasion de voler avec mon entreprise, c’est super la vue aérienne des Pyrénées ! Donc oui j’ai un peu visité, je ne vais pas dire que j’ai bien visité car il reste encore beaucoup d’endroits à découvrir.
Que comptes-tu faire après l’ENAC ?
Pour être très honnête, ce n’est pas encore très clair. Je sais que j’aurais de belles opportunités professionnelles en France et à l’étranger, pour un début de carrière c’est important d’avoir cette variété d’expérience. Mais j’aimerais bien rester et travailler ici en France pour avoir de l’expertise.