Le géographe et coordinateur scientifique du département INTEGER de l’IC Migrations, Florent Chossière, s’est exprimé sur la situation des demandeurs d’asile LGBTQ+ en France dans un article publié sur le site de RFI le 20 novembre 2024.
L’article se penche sur « le long parcours d’obstacle » de ces demandeurs d’asile, qui voient s’ajouter à leur situation précaire des risques de violence et de discrimination.
S’il est possible, en France, de faire une demande d’asile au motif spécifique de persécutions ou craintes de persécutions en raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre (OSIG), « encore faut-il savoir que cela existe », note Florent Chossière.
« La spécificité [des demandeurs d’asile LGBTQ+], c’est que, contrairement à d’autres demandes d’asile, il est difficile d’avoir des éléments de recoupements factuels à l’exception du cas des militants, puisqu’il s’agit d’histoires personnelles et intimes et que, de fait, ces personnes ont souvent caché leur orientation sexuelle en raison des menaces », explique le géographe. « L’enjeu, c’est d’être cru dans un contexte de suspicion à l’égard des demandeurs d’asile », ajoute-t-il.
Pour lire l’article en entier :