Expressions politiques - novembre 2024 - Ville de Rezé

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Groupes de la majorité

REZÉ CITOYENNE

Indignons-nous

Stéphane Hessel nous invitait à l’indignation, et cette colère est nécessaire face aux réformes budgétaires imposées, qui sacrifient nos territoires sur l’autel de la rigueur économique. Les coupes dans les dotations, les réformes du « choc des savoirs » et l’insuffisance de moyens dans les établissements scolaires mettent en danger le tissu social. Les enseignants se retrouvent seuls, démunis pour accompagner des jeunes en difficulté.

Les Rezéens ont des raisons de s’indigner. Face au désengagement continu de l’État, les habitants, tout comme leurs élus, ressentent un abandon qui touche les secteurs essentiels de la vie locale. Que ce soit l’inaction dans le dossier de l’aéroport, le manque de soutien pour les élèves en situation de handicap ou l’absence de participation à la Maison des services, les preuves de ce désintérêt se multiplient.

Nous refusons cette fatalité. Chaque jour, nous nous battons pour que les habitants les plus fragiles ne soient pas laissés pour compte. Face à la défaillance des pouvoirs publics et à l’absence de soutien structurel, nos efforts trouvent parfois leurs limites. Il est inacceptable que l’État se décharge de ses responsabilités et laisse les collectivités gérer seules des crises complexes, comme les expulsions brutales de logements ou l’accompagnement des victimes de sinistres.

Nous pensons qu’une autre politique est possible, une politique qui fonctionne comme une coopérative, où chaque citoyen, en s’engageant, devient un acteur du changement. Une politique où les décisions se prennent collectivement, en solidarité, et où chacun peut participer à l’élaboration de solutions locales. Ensemble, nous pouvons construire un modèle où la justice sociale et la protection des plus vulnérables sont au cœur de l’action publique.

Contact : RezeCitoyenne@mairie-reze.fr
rezecitoyenne.fr

REZÉ À GAUCHE TOUTE !

À Rezé et ailleurs, une répression militante plus forte

En septembre, on a assisté entre autres à la convocation au tribunal de Nantes de militants de la cause palestinienne, pour un « avertissement pénal probatoire », après une manifestation liée aux JO ; il y eut aussi l’audition de deux enseignant•es au commissariat de Rezé après une mobilisation contre le choc des savoirs au lycée Perrin en juin.

De récents exemples locaux de la montée de la répression des militant•es associatifs, syndicaux, écologistes.

À l’arsenal étatique s’ajoutent depuis des années des dispositifs de fichage et de répression, notamment :

  • la cellule Déméter créée au sein de la gendarmerie fin 2019 pour surveiller les opposant•es à l’agriculture productiviste et empêcher les actions de nature idéologique et symbolique,
  • la répression XXL du mouvement antimégabassines, (Sainte-Soline, mars 2023),
  • la procédure de dissolution des Soulèvements de la Terre (juin 2023) invalidée par le Conseil d’État en octobre 2023,
  • un nouveau fichier de police (ODIINUC, avril 2024), où trouver des informations personnelles de militant•es, et ce, par « précaution », avant tout événement.

À ces mesures étatiques, s’en ajoutent d’ordre privé :

  • un fichier de militant•es élaboré par Monsanto et révélé en 2019,
  • un nouveau fichier, Bonus eventus, d’une société américaine, fichant plus de 500 scientifiques et militant•es anti-OGM ou des produits phytosanitaires.

Militer nous expose donc aujourd’hui à un arsenal répressif de plus en plus puissant grâce aux nouvelles technologies, notamment liées au fichage.

À Rezé à Gauche Toute, nous disons stop à cette criminalisation croissante et tous azimuts des opposant•es à cette folle marche du monde.

Contact : contact@rezeagauchetoute.fr
rezeagauchetoute.fr

Groupes des minorités

BIEN VIVRE À REZÉ

Adapter la ville, respecter les arbres

En 2020, la liste Bien Vivre à Rezé affichait l’objectif que, partout à Rezé, dans toutes les directions où se porte le regard, il y ait toujours un arbre en vue.

Pour sa part, la liste du précédent maire de Rezé, Gérard Allard, planifiait de planter 10 000 arbres.

Dès le premier tour, les Rezéen-ne-s qui ont voté n’ont pas choisi ces listes mais ont placé en ballotage très favorable la liste Rezé Citoyenne. Alliée à Rezé à Gauche Toute, elle a confirmé sa victoire lors du deuxième tour des élections municipales.

Loin des ambitions des listes vaincues, un article mis à jour le 22 février 2021 sur le site internet de la ville de Rezé, sous le titre « 1 arbre abattu = 1 arbre planté » après avoir expliqué que les abattages n’étaient planifiés que lorsque ceci était nécessaire, indiquait que « En 2021, 42 arbres seront abattus et 53 replantés en compensation directe de ces interventions. »

Un article scientifique, publié le 15 janvier 2014 dans la revue « Nature », émettait l’hypothèse que les vieux arbres captaient infiniment plus de carbone que les plus jeunes, car leur croissance rapide ne suffisait pas à compenser leur plus petite taille. Ainsi, planter un arbre quand on abat un arbre ne compense pas mais aggrave les bouleversements climatiques.

Il est temps d’oublier les slogans et d’embellir Rezé de milliers d’arbres supplémentaires, partout où ceci est possible. Il est temps de ne pas se contenter de chercher à compenser mais d’agir volontairement pour limiter les dérèglements climatiques et leurs conséquences.

Par exemple, pour le Château de Rezé, écoutons la volonté des habitantes et habitants de ne pas construire de nouveaux immeubles place Odette-Robert mais d’embellir et rafraîchir la ville en y aménageant un espace vert arboré, un espace pacifié et convivial.

François Nicolas : francois.nicolas@mairie-reze.fr
Nadine Bihan : nadine.bihan@mairie-reze.fr
Loïc Simonet : loic.simonet@mairie-reze.fr
bienvivreareze.home.blog

REZÉ VILLE DE PROJETS

Le MIN : Un projet mal maîtrisé

Nantes Métropole illustre son incompétence à mener à bien cette opération de transfert du MIN de Nantes à Rezé.

Le coût total du projet a explosé, passant de 70 millions d’euros prévus à plus de 130 millions d’euros, en grande partie à cause d’une planification défaillante et de modifications tardives, telles que l’installation d’une toiture photovoltaïque et la réorganisation de la gare de péage. Ces ajustements ont provoqué de nombreux avenants coûteux, révélant un manque flagrant de contrôle sur les dépenses.

Transparence financière et manque de rigueur
La transparence financière est également mise en cause. Nous, élus, n’avons jamais eu une vue d’ensemble sur les coûts réels du projet, car Nantes Métropole ne nous a jamais présenté un budget consolidé. Les décisions ont été prises de manière fragmentée, sans que nous, élus, puissions apprécier l’ampleur des dépenses engagées. De plus, l’absence d’un budget annexe dédié pour la gestion du nouveau MIN complique encore davantage le suivi comptable.

Une exploitation déléguée mal gérée
L’exploitation du MIN, confiée à la SEMMINN, a été marquée par des délégations de service public irrégulières, certaines prolongées sans mise en concurrence pendant plus de 45 ans, en dépit des recommandations antérieures. Cette situation a conduit à un déséquilibre financier important, avec un modèle économique insoutenable.

Une gestion incompétente aux conséquences lourdes…

C’est finalement le contribuable qui devra en supporter le coût, en comblant les déficits engendrés par cette mauvaise gestion du MIN. Pas cool !

Sophia Bennani, Laurent Le Forestier et Yannick Louarn

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