À l’occasion de la Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie, ce 17 mai, De facto – Actu interroge les expériences vécues de l’exil par les minorités sexuelles et de genre. Au-delà des persécutions subies par les personnes LGBT+ qui peuvent les pousser à quitter leur pays, il s’agit de documenter la diversité des obstacles auxquels elles sont confrontées à différentes étapes de leur migration.
Blocage dans des « pays de transit », relations complexes avec les compatriotes, obstacles dans l’accès à la santé ou à l’hébergement : les exilé⸱es LGBT+ font face, comme les autres, aux fermetures des frontières et au durcissement des politiques migratoires et d’asile qui exacerbent ou ajoutent des difficultés à celles qu’ils et elles rencontrent déjà en raison de leur orientation sexuelle ou identité de genre minoritaires.
Les textes de ce numéro reprennent une partie des communications qui ont été présentées lors de la journée d’étude pluridisciplinaire « Exils LGBT+ » qui a eu lieu le 13 mai sur le Campus Condorcet (Aubervilliers).