Cardiawave présent dans le palmarès des inventeurs Le Point 2024

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Mickaël Tanter, Mathieu Pernot et Emmanuel Messas, les trois fondateurs de la start-up Cardiawave sont lauréats dans la catégorie MedTech dans le palmarès des inventeurs Le Point 2024.

Cardiawave est une start-up française accompagnée par Les Business Angels des Grandes Ecoles et Angels’ Bay Invest depuis plusieurs années, développant un dispositif médical très innovant dans le domaine des thérapies par ultrasons.

Cardiawave a développé un dispositif médical de thérapie par ultrasons non invasive (NIUT) pour le traitement de la sténose aortique calcifiée (CAS), un dispositif expérimental. La CAS est la valvulopathie cardiaque la plus répandue chez les adultes et l’une des causes les plus fréquentes de mortalité cardiovasculaire dans le monde. Début 2019, Cardiawave a obtenu l’autorisation de réaliser la première étude clinique de faisabilité et de sécurité chez l’homme (FIH-I) en France et aux Pays-Bas auprès de 10 patients. Une autre étude (FIH-II) a été approuvée en Serbie et a débuté fin 2019. En 2020, Cardiawave a obtenu l’approbation pour une extension de son FIH-I augmentant la population de l’étude jusqu’à 30 patients. Ces études sont toujours en cours (inclusion FIH-I en cours de finalisation). Une lettre de recherche présentant les résultats cliniques préliminaires des 10 premiers patients inclus dans FIH-I a été publiée dans Circulation le 25 janvier 2021.

Cette nouvelle technologie bouleverse donc le dogme en proposant de réparer la valve sans même avoir besoin d’opérer le patient. Dans le détail, le médecin utilise une grosse machine à la précision millimétrique pour diriger le flux d’ultrasons juste sur la valve du patient, allongé et légèrement sédaté. « L’une des difficultés était de cibler la valve alors même que le cœur est en perpétuel mouvement. Nous y sommes parvenus, permettant ainsi à l’onde de choc de fragmenter le dépôt de calcaire et d’augmenter l’ouverture de la valve en lui redonnant de la mobilité », précise Mickaël Tanter. Selon le premier essai clinique réalisé sur 40 patients et publié dans The Lancet, la technique est sûre et permet une amélioration de la qualité de vie et des capacités à l’effort des patients. À court terme, le procédé serait destiné aux patients trop fragiles pour être opérés. À plus long terme, les trois inventeurs espèrent l’utiliser pour ralentir l’évolution de la maladie à un stade précoce

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