À Madagascar : elles relèvent le défi de l'agroécologie - CCFD-Terre Solidaire

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Publié le 11.04.2024| Mis à jour le 13.04.2024

Madagascar est le premier pays touché par la famine à cause du dérèglement climatique. La photographe Roberta Valerio a sillonné « l’île Rouge » à la rencontre des femmes rurales, soutenues par notre partenaire FARM. Elles luttent contre la faim et le dérèglement du climat en adoptant l’agroécologie.

Situé dans l’Océan indien au large des côtes de l’Afrique australe, Madagascar est l’une des plus grandes îles du monde. Celle que l’on appelle « l’île rouge » en raison de la couleur caractéristique de ses paysages, regorge de ressources naturelles et possède une biodiversité inégalée. Pourtant, la faim et la pauvreté font rage.

2 milions

de personnes en situation d’insécurité alimentaire élevée.

80.7 %

taux de pauvreté dans le pays, en 2023.

Madagascar : le défi de se nourrir face à un climat imprévisible

Madagascar est le quatrième pays au monde le plus vulnérable aux dérèglements climatiques. L’île est régulièrement frappée par des épisodes de sécheresse et de cyclones. Se nourrir et cultiver face à ces aléas climatiques imprévisibles est un véritable défi du quotidien, surtout dans un pays où plus de 85 % de la population vit de l’agriculture locale.

D’après l’ONU, plus de 2 millions de malgaches sont en situation d’insécurité élevée. En 2023, le taux de pauvreté est supérieur à 80 %, selon la Banque Mondiale.

L’agroécologie : un enjeu féministe et climatique

La photographe Roberta Valerio s’est rendue dans le village de Fieferana, situé à 20 km au nord de la capitale Tananarive, à la rencontre d’agricultrices soutenues par notre partenaire, Femmes en Action Rurale de Madagascar (FARM). Ce mouvement de solidarité féministe lutte pour une souveraineté alimentaire et pour un accès à la terre. Il propose aussi des formations en agroécologie. 

L’agroécologie paysanne représente, pour les femmes rurales, un levier d’émancipation et d’autosuffisance. C’est un modèle qui permet de répondre à la faim, tout en tenant compte des enjeux climatiques et du bien-être des populations. Pour les jeunes générations, qui ont entre les mains le futur de Madagascar, c’est une question d’avenir. 

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Ophélie Chauvin