Le Conseil Affaires générales aujourd’hui est une occasion pour moi d’être à Bruxelles, pour exprimer notre émotion, notre solidarité avec nos compatriotes mahorais après la catastrophe à Mayotte. Je veux remercier les membres des gouvernements européens pour les nombreux messages de solidarité qui ont été exprimés face à cette tragédie. J’aurai aujourd’hui des échanges avec un certain nombre d’interlocuteurs européens, en particulier le Commissaire Raffaelle Fitto, pour commencer à échanger sur la question de la mobilisation et l’effort européen pour la reconstruction. Le gouvernement, l’État, le Président de la République, le Premier ministre se mobilisent, sont pleinement mobilisés aux côtés des compatriotes mahorais pour après cette catastrophe.
Nous reviendrons aujourd’hui sur les conclusions du Conseil européen de la fin de la semaine où se rendra le président de la République. Ce sera notamment l’occasion de rappeler, bien sûr, notre soutien à l’Ukraine face à l’agression de la Russie. Un quinzième paquet de sanctions, vous le savez, a été adopté au Conseil affaires étrangères. Le Conseil européen sera l’occasion, bien sûr, de finaliser le prêt de 50 milliards financés sur les intérêts des avoirs gelés de la Russie, avec les partenaires du G7, qui permettra notamment de financer l’effort militaire ukrainien. La France, avec ses partenaires européens, participe à ce prêt. Je rappelle, bien sûr, le reste de notre soutien économique, militaire, humanitaire, diplomatique à l’Ukraine.
Ce Conseil sera également l’occasion de rappeler notre soutien à la population géorgienne et à son aspiration européenne légitime de condamner les répressions des manifestants en Géorgie, de continuer à exprimer notre solidarité et de rappeler au Rêve géorgien ses responsabilités et - notamment - le fait de continuer ce processus européen et de laisser les manifestants pouvoir manifester dans la paix et dans la liberté.
Nous aurons l’occasion aujourd’hui d’échanger sur la question de l’élargissement, bien sûr, avec des nouvelles étapes de pays comme l’Albanie, le Monténégro, l’Ukraine ou encore la Moldavie. Il y aura demain soir un sommet de l’Union européenne avec le pays des Balkans occidentaux, qui sera l’occasion pour la France de rappeler son soutien au processus européen, au chemin européen des pays des Balkans occidentaux. Nous aurons aussi, bien sûr, plus tôt, des rendez-vous sur la question de la Serbie. Nous saluons aussi les efforts de réforme qui ont été engagés par la Serbie. J’espère que c’est un chapitre qui sera ouvert en début d’année, en 2025. La France vraiment soutient ce processus européen des pays des Balkans occidentaux. Il en va de la défense des valeurs et de la stabilité du continent européen.