Expressions politiques - septembre 2024 - Ville de Rezé

Compatibilità
Salva(0)
Condividi

Groupes de la majorité

REZÉ CITOYENNE

De l’apaisement pour masquer des choix présidentiels conflictuels ?

L’été est passé par là avec ses Jeux olympiques, ses vacances en famille ou entre amis. Mais il en faudra plus pour nous faire oublier l’amère séquence politique imposée par le Président avec sa dissolution de l’Assemblée nationale. Certes, l’issue des élections législatives a révélé la persistance de la gauche en France. Il n’en reste pas moins qu’une forme de violence s’est libérée lors de cette campagne, nourrie par les espoirs de victoire de l’extrême droite. Des permanences ont été saccagées, des journalistes ont reçu des menaces racistes, et une liste d’avocats à éliminer a été diffusée. Mais face à ce climat, le Président a fait du bon comportement des partis sa priorité. Dans sa lettre aux Français, il leur enjoint ainsi de « bâtir [d]es compromis avec sérénité et respect », ainsi qu’au « sens de la concorde et de l’apaisement ».
Est-ce à dire qu’il faudrait oublier l’origine et les causes des tensions dans le pays ? Car les raisons de la colère ne manquent pas. Refus de reconnaître sa défaite aux élections, réélection forcée de Yaël Braun-Pivet à la présidence de l’Assemblée nationale, imposition d’une trêve olympique, rejet de la candidature de Lucie Castets pour le poste de Première ministre… Tout laisse penser que les résultats de cette élection sont niés.
Mais bien avant cela, le camp présidentiel a gouverné avec une extrême violence. Plaidant aujourd’hui pour des « majorités de projet », celui-ci a toujours refusé de discuter avec la gauche, détricote l’État social, passe en force des mesures impopulaires, et réprime les mouvements sociaux avec violence. Le pays se fracture, et le Président appelle les parlementaires à se donner la main. Il s’agit de ne pas oublier que l’apaisement du débat démocratique viendra de l’apaisement de la société, et non l’inverse. Charge à ceux qui sont au pouvoir de trouver la voie de cet apaisement. Et à nous de rester unis, exigeants, et mobilisés pour le réclamer.

Contact : RezeCitoyenne@mairie-reze.fr
rezecitoyenne.fr

REZÉ À GAUCHE TOUTE !

À Nantes comme ailleurs, non à l’enfermement des personnes étrangères !

Les Centres de Rétention Administrative (CRA) sont des prisons où l’on enferme des personnes étrangères, avant une éventuelle expulsion du territoire. Le gouvernement veut construire une dizaine de nouveaux CRA en France, dont un à Nantes, à côté de la prison de Carquefou. Les personnes enfermées en CRA le sont sur simple décision administrative, sans procès, et au mépris du principe de justice.
Leur seule « faute » est de ne pas avoir de papiers leur autorisant de résider en France. Les témoignages accablants des personnes incarcérées donnent à voir les terribles conditions d’enfermement qu’elles subissent, notamment le racisme et les humiliations. Les CRA sont emblématiques de la « double peine », car après la prison vient fréquemment l’expulsion vers un pays qu’elles ont fui, souvent face aux persécutions ou à la guerre.
Alors que pendant la période estivale nombre de Français·es ont pu voyager librement à l’étranger, la France se prétend menacée par le désir de personnes étrangères de venir y vivre en paix. Cet amalgame nauséabond entre « étranger » et « criminel » est alimenté par le gouvernement français et la « loi Darmanin » de 2024 durcit encore les conditions d’enfermement et d’expulsion.
Les CRA sont une atteinte majeure à la libre circulation des personnes, et une attaque frontale du droit d’asile, au mépris de la Déclaration universelle des droits de l’Homme et de la Convention de Genève notamment. Comme la Ligue des Droits de l’Homme et de nombreuses autres organisations, nous exigeons donc la fermeture des CRA et nous opposons fermement à la construction d’une prison supplémentaire à Nantes.

Contact : contact@rezeagauchetoute.fr
rezeagauchetoute.fr

Groupes des minorités

BIEN VIVRE À REZÉ

Redécouvrir nos valeurs fondamentales

Contrairement aux prévisions de l’ensemble des experts, les extrêmes droites n’ont pas gagné les élections législatives. Le peuple français reste attaché aux valeurs fondamentales de la République française.
Nous sommes une République indivisible, laïque, démocratique et sociale :
• La République française ne définit pas ce qu’il faut être pour être français mais ce qu’il faut respecter. Ainsi, la République française a pu, peut et pourra assimiler toutes les femmes, tous les hommes, toutes les cultures et demeurer une et indivisible. qui défend :

  • la liberté : nous sommes des femmes et des hommes libres d’être nous-mêmes, sans modèle préétabli ;
  • l’égalité : nos lois reconnaissent l’égalité de toutes les femmes et de tous les hommes, quelles que soient nos origines réelles ou supposées ;
  • la fraternité : la nation permet à toutes les femmes et tous les hommes de travailler pour subvenir à leurs besoins. Si une personne ne peut travailler, du fait de son état ou des conditions économiques, la collectivité doit lui garantir une vie décente.

Pour mieux défendre nos valeurs fondamentales, il faut diminuer la distance entre les élu·e·s et les citoyen·ne·s.
Agissons sans attendre les prochaines élections. Osons questionner nos certitudes. Affirmons la nécessité démocratique d’un dialogue citoyen permanent. Partageons les projets au plus tôt de leur préparation pour mieux entendre les critiques, pour diminuer les incompréhensions, les sentiments d’abandon ou de trahison.
Diminuons les avis technocratiques et les opérations de communication pour mieux écouter les Rezéennes et Rezéens. Par exemple, pour le Château de Rezé, écoutons la volonté des habitantes et habitants de ne pas densifier ce quartier et de ne pas en exproprier celles et ceux qui y ont construit leur vie.

Contacts : 
Nadine Bihan : nadine.bihan@mairie-reze.fr
François Nicolas :
francois.nicolas@mairie-reze.fr
Loïc Simonet :
loic.simonet@mairie-reze.fr
bienvivreareze.home.blog

REZÉ VILLE DE PROJETS

Rétablissons le droit aux transports pour les enfants handicapés

La décision du Département de Loire-Atlantique de supprimer les taxis collectifs pour les enfants handicapés sur de courtes distances est une honte indigne d’une majorité de gauche, censée défendre les plus vulnérables. Cette mesure va frapper de plein fouet des familles déjà fragilisées, menaçant la scolarisation de 300 enfants dès ce mois de septembre.
Elle trahit un manque flagrant d’empathie et de justice sociale, alors même que le Département de Loire-Atlantique dispose d’un budget de 1,7 milliard d’euros.
Cette décision est non seulement discriminatoire, mais elle bafoue également le principe de solidarité. Le prétexte budgétaire avancé par le Département est fallacieux.
La loi du code de l’éducation est pourtant très claire sur ce sujet : « Les frais de déplacement exposés par les élèves handicapés qui fréquentent un établissement d’enseignement général…, et qui ne peuvent utiliser les moyens de transport en commun en raison de la gravité de leur handicap, médicalement établie, sont pris en charge par le
département du domicile des intéressés. »
Nous exigeons une révision immédiate de cette décision injuste. Madame Accarion, conseillère départementale et vice-présidente « Personnes en situation de handicap et autonomie », doit revenir sur cette mesure.
Les droits de nos enfants ne peuvent être sacrifiés sur l’autel de contrainte budgétaires mal gérées.
Le Département doit se recentrer sur ses compétences obligatoires pour assurer la solidarité et l’inclusion de tous.

Merci pour votre attention. Nous travaillons avec l’état d’esprit d’une minorité constructive et sommes à l’écoute de tous les sujets que vous souhaiteriez voir aborder.

Sophia Bennani, Laurent Le Forestier et Yannick Louarn

Recapiti
vsombrun