Expressions politiques - février 2025 - Ville de Rezé

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Groupes de la majorité

REZÉ CITOYENNE

Budget : maintenir les services publics malgré l’austérité imposée

Le budget 2024 de la Ville a été tenu et nous nous en réjouissons. Ce fait devrait représenter un non-événement pour les mairies, mais il relève aujourd’hui d’un parcours sinueux pour toute mairie voulant conserver un minimum de qualité des services publics.

Depuis la nationalisation de la taxe d’habitation, l’État complique d’année en année le travail budgétaire des collectivités. Régulièrement, de nouvelles tâches ou de nouvelles dépenses leur sont demandées, mais il est bien rare que les financements suivent. Exemple avec la revalorisation du point d’indice des agents publics en 2022 : une bonne mesure, mais qui n’a pas été accompagnée de financements supplémentaires de la part du gouvernement qui l’avait instaurée. Au niveau national, c’est donc 1,14 milliard que les collectivités doivent annuellement chercher sur leur budget depuis 2022. Pour cette année, le gouvernement comptait demander 5 milliards supplémentaires aux collectivités sur le budget 2025. Il s’est
manifestement ravisé et ne demandera « que » 2,2 milliards d’économies. Ajouté à cela, les coupes budgétaires aberrantes de la Région qui ont été votées en janvier, représentent 82 millions d’euros. Elles mettent en péril 2 443 emplois, et réduisent ou suppriment le soutien aux associations sportives et culturelles, au planning familial et aux missions locales.

Dans un contexte d’austérité aussi forte qu’inédite, les mairies sont souvent le dernier refuge. Alors que le sérieux budgétaire reste quelque chose de non négociable, nous sommes heureuses et heureux de présenter des finances saines malgré cette situation difficile généralisée. Même si nous n’échapperons pas à une dose d’efforts à fournir, nos finances
permettront de conserver notre niveau de services publics pour traverser cette période. À Rezé Citoyenne nous gardons la même ligne sur cette question : la priorité est de maintenir des services publics de qualité, car nous savons à quel point ils sont vecteurs d’égalité, de solidarité et d’émancipation pour beaucoup d’entre nous.

Contact : RezeCitoyenne@mairie-reze.fr
rezecitoyenne.fr

REZÉ À GAUCHE TOUTE !

Handicap, une urgence qui ne doit plus attendre !

La loi du 11 février 2005 a confié aux Commissions communales (CCA) ou intercommunales
d’accessibilité l’organisation d’un « système de recensement de l’offre de logements accessibles aux personnes handicapées et aux personnes âgées ». Or, sur notre commune, ce recensement n’a pas été entrepris. Les services municipaux ont annoncé que la prochaine CCA abordera la thématique du logement pour que cette obligation soit traitée. Car en effet, l’accès à des logements accessibles reste une difficulté majeure pour les personnes en situation de handicap et conditionne leur inclusion et leur autonomie. Nous faisons le constat d’immenses carences en ce domaine et soulignons la nécessité d’agir sur la connaissance de l’offre de logements accessibles, adaptables ou adaptés d’une part et sur
la demande des personnes en situation de handicap elles-mêmes d’autre part, en tenant  compte des spécificités des handicaps et besoins (environnement, accessibilité de la chaîne de déplacement, accès aux commerces et services, …). Les élu.es RàGT veilleront à ce que
la démarche de recensement soit entreprise rapidement, avec la participation effective des personnes handicapées de la CCA, sur le périmètre des logements neufs et existants du parc social et du parc privé locatif et en accession.

Ce recensement doit se faire sur la base de normes d’accessibilité performantes, avec des moyens humains et financiers pour construire une base de données dénombrant, décrivant, cartographiant et dressant l’état de l’offre et de la demande, ainsi que sa mise à jour.
Cet état des lieux est nécessaire pour affiner la politique du logement et de l’habitat que doit mener la municipalité, pour n’oublier personne.

Contact : contact@rezeagauchetoute.fr
rezeagauchetoute.fr

Groupes des minorités

BIEN VIVRE À REZÉ

Nous voulons plus de rues, moins de routes

Les routes favorisent nos déplacements. Grâce à elles, nous rendons visite à nos familles, nos amis, nous allons sur nos lieux de travail ou de loisirs. Les routes nous relient.

Durant des décennies, nous avons favorisé uniquement les voitures. Les villes ont été organisées non pas pour y vivre mais pour aller plus rapidement d’un lieu à un autre. Ainsi, nous avons abandonné les rues. Ce ne sont plus des lieux de vie. Ce sont parfois des lieux de danger. Nous avons parfois peur de sortir de chez nous. Alors, souvent, quand nous sortons de nos logements, nous montons dans nos voitures pour rejoindre d’autres lieux entourés de murs, tous et toutes isolées des autres. Ce constat n’est plus aussi vrai qu’auparavant, les villes se modernisent en diminuant la place des voitures individuelles, favorisant les transports collectifs ou les véhicules non motorisés. Ça ne suffit pas. En effet, si des axes magistraux cyclistes fleurissent sur la métropole, nous habitons souvent au bord de voies dangereuses car optimisées pour les voitures, pas pour les personnes et, la philosophie reste globalement la même, se déplacer le plus rapidement possible, oublier de ralentir, oublier de vivre.

Une autre ville est possible. Les routes peuvent redevenir des rues, des lieux de vie, de balades, de rencontres amicales. Nous avons le devoir de donner à toutes les personnes les moyens de sortir sans crainte. Nous pourrions commencer en multipliant les bancs publics
ainsi que les lieux ouverts d’activité et de convivialité. Chaque personne doit être certaine que partout, en ville, elle trouvera un banc, un lieu où s’asseoir, reposer ses jambes, reprendre son souffle ou rencontrer d’autres Rezéens ou Rezéennes, sereinement.

François Nicolas : francois.nicolas@mairie-reze.fr
Nadine Bihan : nadine.bihan@mairie-reze.fr

bienvivreareze.home.blog

REZÉ VILLE DE PROJETS

Économie et écologie

À l’heure où les déficits budgétaires préoccupent de plus en plus, l’écologie devrait être perçue comme une alliée précieuse.

En effet, plus la dette publique progresse, plus notre capacité à financer certains projets diminue. Cette réalité économique est implacable, malgré les idées reçues. Aujourd’hui, nous ne pouvons plus nous permettre des dépenses superflues. Il est impératif de veiller à ce que cela n’impacte pas les investissements essentiels à notre avenir.

Il est crucial de distinguer les dépenses qui représentent un investissement de celles qui ne sont qu’un coût. Cette distinction est fondamentale pour établir des priorités et arbitrer entre les dépenses nécessaires et celles qui peuvent être réduites ou différées.

Le déficit résulte principalement de deux facteurs : des revenus insuffisants ou des dépenses excessives. Dans ce contexte, l’urgence est claire : investir dans des solutions qui nous permettront de consommer moins. Cela inclut de réduire notre consommation d’énergie (électricité, gaz, pétrole), de plastique, de papier, et de ressources en général.

Les collectivités locales ont également un rôle clé à jouer. Elles doivent adopter une gestion rigoureuse des dépenses, en s’appuyant sur un principe simple : chaque euro dépensé doit répondre à un véritable besoin et être justifié par son impact à long terme.

C’est en suivant cette feuille de route que nous pourrons conjuguer responsabilité budgétaire et transition écologique, tout en évitant de sombrer dans une austérité excessive.

Merci de votre lecture bienveillante. Nous travaillons avec l’état d’esprit d’une minorité constructive et sommes à l’écoute de tous les sujets que vous souhaiteriez voir aborder.

Sophia Bennani, Laurent Le Forestier et Yannick Louarn

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Ville de Rezé