Ouvert depuis trois ans, ce commerce occupe une place centrale en Ville. D’abord par sa situation géographique et, surtout, par son offre commerciale, en tant qu’unique boucherie traditionnelle de Bondy.
Même si la consommation de viande recule sensiblement en France depuis une vingtaine d’années, il est rassurant de trouver encore dans nos villes des boucheries traditionnelles. Car, si l’on nous conseille de manger moins de produits carnés, autant miser sur la qualité ! Et dans la boucherie-charcuterie joliment nommée Les Poulettes, juste en face de l’Hôtel de Ville, qualité rime avec variété. « On a souhaité trouver un nom plus orignal que Boucherie de la mairie ou du centre-ville », explique André Lage-Poilas, le gérant de l’établissement. Avec son associé Xavier Pailler, il a repris en 2021 cette boucherie très appréciée des Bondynois, restée quelques temps inoccupée après le départ de ses précédents gérants.
« Malheureusement, cette absence nous a fait perdre une partie de la clientèle habituée à fréquenter les boucheries traditionnelles. Il nous faut la reconquérir ! » Dans ce contexte, André met toute son ardeur et son expertise au service de ce métier qu’il exerce depuis quinze ans avec passion, pour satisfaire ses clients et d’en attirer d’autres. « Beaucoup de Bondynois ne savent pas qu’une boucherie traditionnelle a ré-ouvert ou existe à Bondy, alors que nous avons des clients qui viennent d’ailleurs, comme de Noisy-le-Sec où il n’y en a pas. »
Les terroirs français dans l’assiette
Aux Poulettes, on ne transige pas avec la qualité et la traçabilité des produits. « On travaille uniquement avec des fournisseurs français : du Périgord, de la Dordogne… Nous avons de l’agneau de Lozère ou de la volaille labellisée du Gers ». Évidemment, on trouve aussi un rayon charcuterie très fourni, « avec des jambons et saucissons provenant d’artisans français uniquement. Mes clients me disent qu’on voit tout de suite la différence avec la charcuterie industrielle ! »
Vous en voulez encore ? Le rayon traiteur n’est pas en reste, avec ses salades et plats cuisinés, « on a même ouvert récemment un coin fromagerie qui plaît beaucoup ». Si vous ajoutez des tartes et autres clafoutis, quelques conserves artisanales et des bouteilles de vin, vous constaterez qu’il ne manque rien pour se concocter un menu complet, de l’entrée au dessert ! Paradoxalement, le boucher bondynois n’attend qu’une chose : un peu de concurrence. « Il n’y a pas assez de commerces de bouche en centre-ville, par exemple un fromager, un chocolatier, un caviste ou une poissonnerie. Cela génèrerait une diversité commerciale profitable à tout le monde ».
En attendant, l’équipe de la boucherie imagine, « On pourrait ouvrir une rôtisserie, avec des poulets, travers de porc ou saucisses ». Alors si vous êtes attaché à la qualité et la variété d’une boucherie de tradition, n’hésitez pas à aller rendre une petite visite aux Poulettes !
