Avec 27 mètres de dénivellation, Christophe obtient presque 3 bars de pression pour son arrosage. Des arbres plantés le long des canaux profitent de l’eau qui coule et limitent l’érosion. L’arrosage est organisé en fonction des plantes et arbres à irriguer et est de manière très scientifique distribué selon un calendrier précis. La terre à leur arrivée était très pauvre, sèche et morte par endroit. Du lessivage, au labour profond, au remblais mauvais. La terre est à 60% composée de sable, 20% d’argile, 20% de limon. Le premier travail a été de la fertiliser sans intrant, avec du compostage naturel.
Christophe et Birgit font un broyat très varié avec de nombreuses essences et espèces pour équilibrer l’apport en azote, phosphate et phosphore, ainsi qu’avec des fientes de poules. Ils utilisent un paillage du sol pour limiter l’évaporation, et servir de substrat à leurs plantes. Christophe essaye toute sortes de plantes pour trouver ce qui fonctionne le mieux, anciennes céréales de la région, plantes de régions subsahariennes, plantes saisonnières. Il explique que la diversité et le mélange des espèces aussi bien des arbres que des semis ou du maraîchage est la garantie du succès.
Cette expérience, avec beaucoup de passion, de travail et de réflexion montre qu’un bout de terre en friche et mort peut être régénéré et donner la vie à nouveau. Avec une approche syntropique et une observation des résultats et des évolutions, on peut devenir autosuffisants et peut être même plus. Et surtout se nourrir de manière très saine.
Bonne chance à Birgit et Christophe et surtout merci pour votre accueil extraordinaire.