Plage de Saint-Enogat
Précisions concernant les précédentes fermetures à la baignade
A deux reprises cette année, la ville a décidé d’interdire la baignade sur une des 5 plages que compte la commune.
Rappelons que les communes alentours ferment quand cela est nécessaire leurs plages :
- Saint Malo a fermé Bon Secours début juin de cette année, mais aujourd’hui c’est au tour de la plage de Rochebonne
- Saint-Lunaire a fermé la plage de Longchamp le 31 juillet dernier
- Autre exemple plus ancien, fermeture de la plage du Bechet à Saint-Briac en septembre 2016, là aussi l’origine de la pollution n’était pas connue
A Dinard, ces fermetures n’indiquent donc pas une dégradation tendancielle de la qualité de l’eau mais plutôt une volonté municipale d’appliquer correctement la législation, à savoir le code de la santé publique qui impose au Maire de définir les mesures de gestion à prendre en cas de pollution. Un dialogue resserré a été mené cette année avec l’Agence Régionale de Santé.
Rappelons que la ville organise des prélèvements tous les deux jours (autosurveillance), et que l’ARS les organise de façon aléatoire à hauteur de 12 prélèvements par plage sur l’ensemble de la saison. La qualité bactériologique est mesurée afin de se prémunir contre les infections que peuvent provoquer une mauvaise qualité bactériologique de l’eau (Otites, Gastro-entérites,…).
A date, le bilan est plutôt très bon pour le moment. Les résultats sont accessibles ici : https://www.ville-dinard.fr/informations-et-controles-sanitaires
Les résultats sur les Eschéria Coli (principal marqueur des rejets instantanés des systèmes d’assainissement) sont très positifs sur les mesures d’autosurveillance. Davantage d’aléas se mesurent sur les Entérocoques, dont la source est souvent d’origine indéterminée. En effet, les Entérocoques traduisent des pollutions chroniques de plus longues durées, sur des périmètres généralement plus étendus.
Consciente des enjeux de santé publique et d’attractivité, la ville de Dinard continue de travailler ardemment à la modernisation de son système d’assainissement. Si de 2016 à 2019, ce sont à peine 3 millions d’euros qui ont été investis sur les infrastructures du service, depuis 2020, ce sont d’ores-et déjà 6,5 Millions de travaux qui ont été engagés et les efforts se poursuivront d’ici la fin du mandat.