Le Département du Loiret, avec les pompiers et l’Éducation nationale, sensibilisent élèves, professeurs et personnels des collèges du territoire. Ce, aux comportements qui sauvent en cas de danger.
Incendie ? Accident technologique ? On pense tous savoir comment réagir face à ces situations. Mais qu’en est-il lorsqu’elles se produisent réellement ? Le Département du Loiret s’associe avec le Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS45) et l’Éducation nationale afin de sensibiliser les élèves, mais également les professeurs et le personnel des collèges du Loiret aux comportements qui sauvent.
Quel déroulé ?
Encadrés par des sapeurs-pompiers formés, c’est tout le personnel et six élèves de sixième, par établissement scolaire, qui auront la chance de bénéficier de cet apprentissage. Il se déroule en deux temps, avec une partie théorique et une seconde pratique. La première théorique se centre sur l’expérience et sur les émotions des individus. Tandis que la partie pratique correspond à repérer les éléments de sécurité au sein du collège et à apprendre à adopter les bons gestes de secours pour faire face aux risques, à l’aide de mises en situation réalistes. 90 adultes et 50 élèves par établissement suivent ainsi ces cours, soit 1500 personnes dans les 10 collèges loirétains visés.
Ils l’ont été en fonction de leur répartition sur le territoire, de telle sorte à ce que les collèges urbains et métropolitains puissent suivre la formation. Les élèves, eux, ont été sélectionnés d'après leur candidature sur la base du volontariat. L’objectif de cette formation est de leur donner envie de s’engager, de devenir citoyen et d’être capable d’assister les adultes si besoin.
Vice-présidente du Loiret en charge de l'Enfance, Éducation et Jeunesse
Vers une pérennisation ?
Depuis 2017, six collèges ont été sensibilisés à l’intérêt de se former pour faire face aux risques qui peuvent arriver. Suite au succès de cette formation, l’expérience se prolonge avec dix collèges supplémentaires pour l’année 2024-2025, d’ici une éventuelle pérennisation. Sur un coût global de 28 000 euros, le Département du Loiret et le SDIS45 se répartissent la contribution, de respectivement 17 500 et 11 300 euros.
Marion Chevalier
