A l’occasion de la journée mondiale de lutte contre l’obésité, la France rappelle son engagement dans la lutte contre toutes les formes de malnutrition.
Depuis 1990, le nombre d’adultes souffrant d’obésité a plus que doublé à l’échelle mondiale, et quadruplé chez les adolescents. En 2022, une personne sur huit souffrait ainsi d’obésité, maladie qui n’épargne presque plus aucun pays dans le monde. Cette épidémie s’accompagne d’une augmentation des maladies non transmissibles : le diabète, les maladies cardiovasculaires, les cancers, les troubles neurologiques et digestifs et les maladies respiratoires chroniques.
La contribution des aliments trop gras, trop salés, trop sucrés et ultra-transformés à l’épidémie d’obésité et de surpoids est aujourd’hui scientifiquement documentée. L’augmentation rapide des maladies liées à une mauvaise alimentation impacte les systèmes de santé, freine le développement économique et accentue les inégalités sociales.
Consciente de cette urgence, la France plaide depuis plusieurs années pour une approche globale et coordonnée intégrant des actions sur la réglementation des produits transformés, le soutien à des systèmes alimentaires durables ou encore l’accès à une alimentation scolaire nutritive et saine. L’accès des populations à une alimentation équilibrée et de qualité est un enjeu d’équité sociale auquel la France est très attachée. Parce que bien manger n’est pas toujours un choix, la France se tient aux côtés des populations pour appuyer la transformation des systèmes alimentaires vers plus de durabilité.
A quelques semaines du sommet Nutrition pour la Croissance (« Nutrition for Growth ») qui aura lieu à Paris les 27 et 28 mars, la France réaffirme son objectif de placer la nutrition au cœur des politiques de développement durable, et invite l’ensemble de la communauté internationale à la rejoindre dans la lutte contre la malnutrition sous toutes ses formes
