Dans un monde où l’information circule à grande vitesse et où les canaux de communication se multiplient, chaque prise de parole d’une entreprise devient une opportunité stratégique – mais aussi un risque potentiel. En effet, une simple maladresse ou un message mal interprété peuvent avoir des conséquences durables sur l’image de marque. À l’inverse, une stratégie de relations presse bien pensée et bien exécutée peut permettre de consolider la notoriété d’une marque, de renforcer sa légitimité sur son marché et d’instaurer un climat de confiance durable avec les journalistes, les clients et les partenaires.
Chez Open2Europe, nous accompagnons au quotidien les entreprises dans la conception et la mise en œuvre de stratégies RP à forte valeur ajoutée. L’objectif : anticiper les faux pas, éviter les erreurs les plus fréquentes et bâtir des relations presse solides, durables et efficaces. Voici les principales erreurs à éviter – et surtout, les bonnes pratiques à adopter pour y parvenir.
Manquer de cohérence dans les messages
L’une des erreurs les plus répandues en matière de communication externe – et en particulier dans les relations presse – est le manque de cohérence entre les différents messages émis par l’entreprise. Cela peut concerner le fond (discours contradictoires, annonces non alignées avec la stratégie globale) ou la forme (ton, vocabulaire, identité visuelle). Ce manque d’uniformité brouille la perception du public, nuit à la crédibilité de l’entreprise et affaiblit son positionnement.
Pour éviter cela, il est essentiel de définir une ligne éditoriale claire, en accord avec les valeurs, la mission et les objectifs de l’entreprise. Cette ligne doit être formalisée dans des documents de référence (charte éditoriale, messages clés, Q&A, etc.) et partagée avec l’ensemble des équipes concernées. Par ailleurs, les porte-parole doivent être formés pour relayer ces messages de manière homogène sur tous les canaux : médias, réseaux sociaux, conférences, salons professionnels, etc. Une collaboration étroite avec l’agence de relations presse permet d’assurer cette cohérence à chaque prise de parole.
Négliger la gestion de crise
Trop souvent, les entreprises abordent la communication de crise dans l’urgence, une fois que la situation est déjà critique. Or, sans préparation en amont, les réactions sont souvent improvisées, parfois maladroites, et peuvent aggraver encore davantage les tensions. Une mauvaise gestion de crise peut entraîner une perte de confiance, une couverture médiatique négative, voire des impacts sur le chiffre d’affaires.
Pour anticiper efficacement ces situations, il est indispensable d’élaborer un plan de gestion de crise structuré. Celui-ci doit recenser les risques potentiels, définir des
scénarios types, identifier les personnes ressources et les relais internes, et préparer des messages adaptés. Ce plan doit également inclure un volet spécifique aux réseaux sociaux, où l’information – et la désinformation – se propage très rapidement. Des exercices réguliers de simulation de communication de crise permettent de tester la réactivité des équipes et d’améliorer les procédures.
Contacter les journalistes et influenceurs uniquement en cas de besoin
Une autre erreur fréquente consiste à considérer les journalistes et influenceurs comme des relais ponctuels, à activer uniquement lors de lancements de produits ou d’annonces stratégiques. Or, les relations presse reposent avant tout sur la notion de relation : elles doivent s’inscrire dans la durée, avec des échanges réguliers, transparents et de qualité.
Construire une relation de confiance avec les médias prend du temps. Cela implique de suivre l’actualité des journalistes, de personnaliser les prises de contact, de leur proposer des contenus réellement pertinents pour leur ligne éditoriale, et de répondre avec réactivité à leurs sollicitations. Un bon relationnel ne se limite pas à l’envoi de communiqués : il s’agit aussi de proposer des angles différenciants, des exclusivités, des rencontres avec les experts de l’entreprise ou encore des visites sur site. Ce travail de fond permet à terme d’obtenir une meilleure visibilité, plus authentique et plus engageante.
Sous-estimer l’impact des réseaux sociaux
Aujourd’hui, les réseaux sociaux occupent une place centrale dans l’écosystème médiatique. Ils permettent de relayer les messages corporate, d’engager le dialogue avec les parties prenantes et de réagir en temps réel à l’actualité. Mais leur usage comporte aussi des risques : un post mal formulé, une réponse agressive ou une absence de réaction face à une polémique peuvent provoquer un véritable « bad buzz ».
Il est donc crucial d’intégrer les réseaux sociaux dans la stratégie RP globale. Cela passe par la définition d’un calendrier éditorial cohérent, l’identification des bons canaux (LinkedIn, X, Instagram, etc.), la formation des équipes aux bonnes pratiques, et la mise en place d’une veille active. En cas de communication de crise, des protocoles de réponse doivent être prévus afin de garder le contrôle du récit. Enfin, il est important de rester à l’écoute des signaux faibles – commentaires, partages, tendances – qui peuvent permettre d’anticiper les crises latentes.
Ne pas mesurer l’impact de ses actions RP Relations presse
Déployer des actions de relations presse sans mesurer leurs retombées revient à naviguer à vue. Sans indicateurs de performance, il est difficile d’évaluer l’efficacité des campagnes, d’identifier les leviers les plus pertinents, et d’ajuster la stratégie au fil du temps.
Pour éviter cela, il convient de mettre en place des KPIs adaptés à chaque objectif : volume d’articles publiés, qualité des retombées (tonalité, supports, audience), taux d’engagement sur les réseaux sociaux, part de voix face aux concurrents, trafic vers le site web, etc. Ces données doivent être analysées régulièrement, en collaboration avec l’agence de relations presse, afin d’optimiser les actions futures et de démontrer la valeur des relations presse auprès des directions générales.
Oublier l’authenticité des relations presse
À l’ère du « fact checking » et de la transparence, les publics – et notamment les journalistes – sont de plus en plus attentifs à la sincérité des messages. Une communication perçue comme opportuniste ou exagérément marketing peut générer de la défiance, voire nuire à la réputation de l’entreprise. Le « greenwashing », par exemple, est aujourd’hui largement dénoncé par les médias et les consommateurs.
Pour se démarquer, les marques doivent adopter une posture authentique, cohérente avec leurs engagements réels. Cela signifie communiquer sur des actions concrètes, mesurables, et assumer les zones d’ombre ou les axes d’amélioration. L’exemple de H&M et de sa collection « Conscious » illustre bien cette nécessité de transparence : en cherchant à se positionner sur la durabilité sans toujours pouvoir le prouver, la marque s’est exposée à de nombreuses critiques.
En matière de relations presse, l’anticipation, la cohérence et la transparence sont les piliers d’une stratégie réussie. Éviter les erreurs les plus courantes, c’est déjà poser les bases d’une communication solide, porteuse de sens et de valeur. En s’appuyant sur une agence de relations presse expérimentée comme Open2Europe, une entreprise peut non seulement maximiser l’impact de ses prises de parole, mais aussi renforcer sa crédibilité et sa réputation sur le long terme.