Publié le 21 novembre 2025
Les élèves de CM2, de l’école Jean Moulin ont eu la chance de vivre une rencontre artistique avec Koye, artiste muraliste reconnu pour ses fresques vibrantes et poétiques.
Cette immersion au cœur de son exposition Joyeuse Mélancolie a permis aux enfants de découvrir non seulement une œuvre, mais aussi une démarche créative, sensible et profondément humaine.
À travers une série de toiles je vous dévoilerai mon univers personnel à travers mes images, entre ombre et lumière. Un travail autour les liens entre l’Homme et la nature, utilisant la figure animal comme un symbole, une métaphore des sentiments humains. Visibles ou invisibles, fragiles ou indéfectible ces liens interrogent notre rapport aux monde qui nous entoure, et les émotions complexes qui en découle.
Un titre intriguant : “Joyeuse Mélancolie”
Avant même d’entrer dans l’exposition, les élèves ont été invités à réfléchir au titre choisi par l’artiste. Koye explique que la “joie” et la “mélancolie”, loin de s’opposer, coexistent souvent dans ses œuvres. La joie avec des couleurs, de la vie, de l’énergie et de la mélancolie : celle des regards, des postures, des souvenirs qui traversent les personnages qu’il peint.
Une vidéo pour entrer dans l’univers de Koye
La rencontre commence par la projection d’une courte vidéo montrant Koye en plein travail sur un pignon d’immeuble.
Les élèves découvrent la préparation du mur, du dessin au choix des couleurs, la gestuelle ample de l’artiste, qui peint souvent sur de très grands formats, différents murs qu’il a réalisés dans diverses villes. La vidéo surprend les élèves, les fait réagir sur l’échelle impressionnante des fresques et la précision des détails, malgré la taille monumentale des murs.
Visite guidée de l’exposition
Accompagnés de Koye, les élèves entament ensuite le tour de l’exposition, s’arrêtant devant chaque œuvre. Moment riche en échanges et en questions, l’artiste invite les enfants à décrire ce qu’ils ressentent et ce qu’ils voient. Koye explique qu’il peint souvent en pensant aux gens qu’il croise, aux lieux qu’il découvre, à des fragments de moments vécus.
Ses œuvres deviennent alors des passages entre le réel et l’imaginaire, entre ce que l’on voit et ce que l’on ressent, une sorte de dialogue avec les gens sans se parler.
« Fuite immobile, voyage dans la tête, des pensées qui partent, un personnage statique. »
La rencontre avec Koye a été bien plus qu’une simple visite : elle a été une invitation à s’émouvoir, à échanger, à se questionner comme le fait l’artiste dans sa Joyeuse Mélancolie.
