Dans un monde où l’actualité nous submerge d’incertitudes et de crises, il devient urgent de réenchanter nos imaginaires. Dans ce cadre, le Conseil de développement d’Estuaire et Sillon a proposé un spectacle-causerie le 28 novembre intitulé « De Koh-Lanta à Co-Gaïa Ensemble vers un nouveau monde, bordel !? ». Dans ce spectacle décalé, théâtral et participatif, présenté sous la forme parodique d’une émission de téléréalité, il a été abordé les grandes transitions de notre époque : écologique, sociétale, économique, personnelle et même relationnelle.
Un spectacle décalé pour parler des transitions
Les spectateurs ont suivi les aventures de Catherine, Delphine, Igor et Samuel sur l’île de Tepasulo dans l’émission « Co-Gaïa », animée par Pablo et Pénélope, qui les pousse à dépasser leurs différends pour relever ensemble les défis des transitions. Mais l’unité du collectif a vite volé en éclats sous la pression : conflits d’ego, réactions émotionnelles, guerre des sexes, clivages des points de vue, bref un scénario digne de Koh-Lanta…
La compagnie « La puissance du & » a un crédo passer du « OUI MAIS » au « OUI ET », en acceptant la complexité de notre monde et en développant notre sensibilité, notre créativité et notre intelligence émotionnelle au service de nouveaux récits inspirants pour créer des futurs souhaitables.
Une soirée réussie et des échanges nourris
Avec 80 personnes accueillies, cette soirée a été un succès. L’événement a permis d’aller à la rencontre des habitantes et habitants et d’échanger librement avant le spectacle, puis après autour d’un verre, grâce aux stands proposés par le Conseil de développement.
Au-delà des questions environnementales, le spectacle a ouvert un espace pour se remettre en cause sans culpabiliser, et interroger nos relations à soi, au monde et aux autres. En envisageant l’avenir sous un angle constructif et attirant, chacun peut être amené à modifier ses comportements, comme en témoignent les paroles récoltées autour du « Et si demain… » :
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« Et si demain je faisais moins ? »
Ana, 37 ans
« Et si demain, chacun pouvait entrer simplement en contact avec des inconnus et penser à des réalisations communes. »
Martine, 76 ans
« Et si demain on boycottait internet, l’IA, la 5G, les portables, etc ? »
Anonyme, 39 ans
« Et si demain on regardait les oiseaux. »
Bernard, 71 ans
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