Ce fut une soirée qui ressemblait à une cousinade ! L’AFJET, l’Association française des journalistes et écrivains de tourisme, décernait ce 15 décembre, dans les beaux locaux de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (rue Ballu dans le IXe arrondissement de Paris) son Prix du livre 2025 : c’était l’occasion parfaite pour que l’AJT rencontre cette association littéraire, voyageuse, fort sympathique et proche de la nôtre. Ce premier contact, initié par deux de nos anciens présidents, Dominique de La Tour et Gil Giuglio, a finalement été concrétisé par notre nouveau président, élu lors de notre AG de novembre en Guyane, Philippe Bourget.
Nous étions donc présents lors de la remise du prix, heureux de nous présenter à nos cousins écrivains et bien sûr de discuter avec le lauréat de cette année, Franck Pavloff, auteur d’un beau roman, “L’hôtel du Rayon Vert”.
Un hôtel, c’est l’endroit idéal pour se rencontrer, non ? Surtout celui-ci ! Cet étrange établissement, situé à l’entrée nord de Cerbère, ville frontière entre la France et l’Espagne, sert de cadre insolite au roman de Franck Pavloff. Il suffit de lire les premières lignes pour avoir envie d’y séjourner : « Trois étages en ciment armé, fiché comme un Titanic au cœur de la gare… » On ne vous raconte pas la suite, ni l’étonnante histoire de ce bâtiment à l’architecture paquebot des années vingt, ni les rencontres qu’on peut y faire.
Juste dire que le président de l’AFJET, Philippe Moachon, photographe globe-trotteur comme bon nombre d’entre nous, nous a accueilli ce soir-là avec la même chaleur que les membres de son association.
Et ajouter bien sûr que le prix “coup de cœur” de l’AFJET a été décerné avec bonheur à Guénaëlle Daujon (écrivaine et réalisatrice tombée amoureuse de l’île de Batz, dans le nord Finistère), pour son “Jardin de Georges”, un roman parsemé de fleurs, d’odeurs et de couleurs. Lire, écrire et découvrir : l’AFJET et l’AJT partagent à l’évidence le même ADN.
Par François Rousselle
