- Mise à jour le 31 janvier 2025
Transformée pour un après-midi en discothèque, la Barakason a fait dimanche 26 janvier le plein de danseuses et danseurs amateurs, parés de costumes et paillettes, qui se sont démenés pendant un joyeux marathon de quatre heures.
Ni la pluie ni le vent ne les ont arrêtés. 186 dossards les attendent, autant de participantes et de participants les accrochent, qui sur son dos, qui sur sa poitrine. La salle du bar de la Barakason transformée en vestiaire, remplie dès 14h, heure du rendez-vous, bourdonne d’activité. On enfile son costume pour celles et ceux qui n’étaient pas venus déguisés, on passe par le stand paillettes pour briller de mille feux.
Kill Bill, Orange mécanique...
Le thème « cinéma » a inspiré les costumes. On reconnaît un Joker, des « droogies » à chapeau melon sortis d’Orange mécanique, quelques zombies de La nuit des morts vivants…
Sailor et Lula sont là, de même que Bruce Lee et nombre de héros de Kill Bill.
Il y a des ados et des… ados depuis longtemps – voire très longtemps. On est venu seul, en famille ou entre copains, voire entre collègues.
Défis chorégraphiques sur BO de films cultes
Quand tout le monde est prêt, en route pour l’aventure ! La salle de concert est devenue vaste piste de danse avec sono, DJs (François BAE et Austher) et, sur scène, les chorégraphes Clémentine Maubon et Bastien Lefèvre, de la compagnie La grive. Pour cet après-midi qui clôture le festival Trajectoires, ils ont concocté un programme de défis chorégraphiques autour de thèmes cinématographiques et au son de titres issus des bandes originales de films cultes.
Le dance floor en surchauffe
Il faut danser sans s’arrêter (c’est le principe mais bon, on a le droit de souffler sans risquer l’élimination comme dans On achève bien les chevaux !), toujours, en mimant le sport, la peur, en faisant le robot, au ralenti, en courant… Tout le monde joue le jeu à fond. Les participants ont le droit de monter sur scène et ne s’en privent pas. Pendant quatre heures, on ondule, on saute, on lève les bras, on fait karaoké en hurlant en chœur la chanson de Titanic, on s’affronte en battle, et on tente de suivre la chorégraphie récurrente qui, partant d’une simple « macarena », s’enrichit au fur et à mesure de nouveaux gestes et devient source de pas mal de rigolades. Le dance floor est en surchauffe.
Palmarès et photo de groupe !
Une petite pause boisson-bonbons-fruits secs-madeleines-clémentines et zou ! Retour sur piste pour une deuxième partie encore plus folle. À la fin de la journée, si quelques-uns ont abandonné, la grande majorité des danseuses et danseurs sont encore là pour découvrir le palmarès, applaudir les vainqueurs des défis (qui reçoivent des places pour la Soufflerie, Trempolino, Angers-Nantes opéra, le cinéma Saint-Paul…), et figurer sur la photo de groupe finale.
« Une bouffée de joie ! »
On aura peut-être des courbatures demain, mais on s’en fiche, on a vécu un grand moment de fête et de bonne humeur pendant cette parenthèse coréalisée par la Soufflerie et le CCNN, en partenariat avec le festival rennais Waterproof. Comme le résume Sandrine – morte-vivante sur ressorts pendant tout l’après-midi : « C’était chouette, bon enfant, tout le monde était venu simplement pour le plaisir de danser et de s’amuser. Pas de jugement. Une bouffée de joie ! »
Ça fait plaisir de voir les gens aussi contents. On nous a déjà demandé de recommencer ! Après les « mamies guitares » en décembre, le marathon de la danse était l’un des projets participatifs que nous proposons pour inviter et inciter les habitants, associations et acteurs culturels à se croiser, se rencontrer, partager et construire ensemble des expériences collectives. Ainsi, depuis la rentrée, 90 Rezéennes et Rezéens forment le chœur associé à la structure. Ils répètent assidûment chaque lundi soir. Le 19 mars, ils accompagneront deux chansons du concert de Maria Mazotta dont ils assureront la première partie avec cinq morceaux de leur répertoire de musique actuelle. Il reste des places.
