🌷 Margot, Product Owner à Paris - Phenix

Chez Phenix, on a une mission : bâtir, ensemble, un monde sans gaspillage. Et pour ça, on a besoin de bras ! Aujourd’hui ce sont 180 phéniciennes et phéniciens passionné·es et passionnant·es, qu’on a voulu vous présenter à travers leur portrait. On vous promet de belles rencontres !

Vous connaissez déjà Amélie, Arris, Andy, Etienne et Stéphanie. Ce mois-ci retour à Paris pour découvrir Margot : Product Owner !

Margot est arrivée chez Phenix en 2017. Après deux ans passés à Caen en tant que Chargée de Projet, elle investit la Capitale pour poursuivre ses missions de coach anti-gaspi, puis prend le poste de Product Owner. Désormais, elle mène d’une main de maitre l’équipe de développeurs de la plateforme de don ! Margot, c’est aussi notre référente « arrosage de plantes » au bureau, une boxeuse en devenir, un atout majeur au babyfoot ! Bonne lecture 😉

Peux-tu nous décrire ton métier en quelques mots ?

Je suis product owner. Mon métier, c’est de récolter les besoins terrain, les prioriser et les traduire aux développeurs pour apporter de nouvelles fonctionnalités sur nos produits. Et plus particulièrement sur la plateforme de don utilisée par les magasins et associations !

Qu’est ce que tu aimes le plus dans ton travail ?

Les collègues, la richesse des échanges et participer à mon échelle à réduire une partie du gaspillage.

Qu’est ce qui t’a donné envie de t’engager avec Phenix ?

Travailler pour une structure qui se soucie de la gestion des déchets de manière assez large, en incluant également un volet social et surtout qui le fait en premier lieu pour répondre à un besoin social (aide aux plus démunis) et environnemental et non pour le profit. Et oui, Phenix est une Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale !

Peux-tu nous raconter ton parcours ?

J’ai fait une prépa puis une école d’ingénieur en aménagement du territoire et environnement avec un double diplôme en études et intervention régionale réalisé au Québec. J’ai ensuite intégré Phenix pour mon stage de fin d’études en tant que Chargée de projet puis j’ai eu la chance de pouvoir continuer l’aventure en CDI, sur le même poste à Caen pendant 2 ans. Concrètement, ça veut dire accompagner la grande distribution vers le zér0 déchet alimentaire en assurant la mise en relation avec différents acteurs pour valoriser les invendus (associations d’aide alimentaire, éleveurs d’animaux).

Après ces deux années normandes, j’ai déménagé à Paris pour faire le même poste et à peine un an plus tard, en pleine crise du Covid je suis passée Product Owner !

Quels sont les qualités indispensables dans ton métier ?

L’école d’ingénieur apprend à être polyvalent (couteau suisse), débrouillard et autonome. Je pense que c’est ce qui m’a le plus servi, surtout au début de l’aventure Phenix où je touchais un peu à tout (opérationnel, commercial, innovation, force de proposition, etc..).

Sur le plan personnel, je pense que mon entêtement à vouloir un monde plus propre m’a  aidé à savoir mettre les mains (au sens littéral) dans les poubelles et faire en sorte qu’elles soient vidées!

3 mots pour décrire Phenix ?

• Bienveillance                                                                                               
• Ambiance
• Poubelle (le passage obligé de tout Chargé de Projet qui se respecte 😉 )

A quel moment as-tu eu envie de rejoindre une entreprise à impact ?

Depuis toujours j’avais envie de travailler dans le milieu de la gestion des déchets donc forcément, avec de l’impact. Mais, je n’ai surtout jamais eu envie de travailler pour une entreprise dont je ne respecte pas les valeurs. 

Quelles sont les causes qui te tiennent à cœur et/ou celles pour lesquelles tu t’engages ?

Défendre un mode de vie en harmonie avec la nature/l’environnement me tient particulièrement à cœur mais aussi le défendre auprès des autres pour tenter de toujours rallier plus de monde (car ensemble, on est plus forts, bien au contraire) !

Qu’est ce que tu aimes faire dans la vie ?

Profiter, tout simplement. Que ce soit en compagnie de mes amis, ma famille ou mes collègues 😉 Et puis, au grand étonnement de mes parents, je prends plaisir à ramasser les déchets autour de moi (principalement en pleine nature, car en ville, notamment à Paris, ça me paraît un peu vain comme pratique).

Ton astuce « green » préférée ?

Acheter un maximum de seconde main, je trouve que ça donne un sentiment de satisfaction énorme quand on pense aux économies (énergie, ressources, transports, argent, etc. ) réalisées. Ce que je préfère encore plus, c’est découvrir et faire les friperies dans le but d’y trouver LA pépite que personne ne porte bien sûr. Une autre de mes astuces favorites : essayer de toujours fabriquer moi-même avant d’envisager l’achat.

Cette mauvaise habitude pas très green que tu n’arrives pas à chasser ?

Fumer… (oups :/ )

Ton commerce favori sur l’appli Phenix ?

Paris Flora : pour les bouquets et jolies plantes

Ton adresse pour « consommer mieux » préférée ?

Mon commerçant anti-gaspi dans ma rue qui récupère les invendus bio de Rungis

Un podcast, une lecture, une chaîne vidéo, ou une émission inspirante à nous partager ?

Avant j’adorais lire TerraEco mais le magazine a fait faillite. WeDemain est très sympa.  J’ai bien aimé les vidéos de Professeur Feuillage, sous un autre format, qui je pense permet de sensibiliser un tout autre public car bien vulgarisé et moins culpabilisateur peut-être 🙂

Un conseil à donner à quelqu’un qui souhaite s’engager pour une cause sociale/environnementale ?

Fais-le avec envie et plaisir ! Si ça devient une contrainte ce ne sera pas durable

Si on fait un saut dans le temps en 2030, dans 10 ans, quelle « utopie réaliste » souhaiterais-tu que le monde/la France ait réalisée ?

J’aimerais tellement de choses mais alors une utopie “réaliste”… c’est difficile. Le top, serait que le système capitaliste s’effondre … héhé mais attention je ne souhaite pas un effondrement social non plus !
Ce qui serait bien/nécessaire, c’est un revirement du pouvoir politique et une vraie prise en compte des enjeux sociaux et environnementaux. Arrêtons de réfléchir seulement par le prisme du profit ! 

Merci Margot !

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