En 2024, le Loiret peut se réjouir : tous ses sites départementaux ont connu une hausse de fréquentation par rapport aux années précédentes. La raison ? Les équipes ont proposé des évènements qui ont beaucoup plu !
Au château musée de Gien
« De nouveaux ateliers pour les jeunes ont attiré de nombreuses familles et tous les spectacles jeunesse de fin d’année ont affiché complets. Cœur de Braco, un one-woman-show sur le thème du braconnage, a connu lui aussi une très belle fréquentation. Et les deux expositions ont contribué à un niveau de satisfaction élevé du public. La chasse aux papillons, un voyage culturel, scientifique et artistique dans le monde des insectes : depuis la nuit des temps, l’homme cohabite avec les insectes et, dans de multiples cultures d’hier et d’aujourd’hui, ils ont inspiré des cultes, nourri l’imaginaire ou été le sujet de créations artistiques. Une conférence a complété l’exposition. Et, la cinquantaine de clichés et les objets prêtés par le photographe loirétain Francis Latreille pour Chasseurs de mammouths récoltés lors de ses expéditions nous ont impressionnés. Il n’est d’ailleurs pas trop tard pour la voir puisqu’elle a été prolongée jusqu’au 2 mars. Tout cela explique les bons chiffres : 17 578 visiteurs, soit une hausse de 5 % par rapport à 2023 », se félicite Marie-Pierre Le Men, responsable du château musée de Gien et du musée de la Résistance et de la déportation de Lorris.
Musée de la Résistance et de la déportation de Lorris
Avec 8 220 visiteurs, c’est la hausse la plus importante des quatre sites départementaux, malgré sa fermeture pour travaux du 17 septembre 2023 au 6 avril 2024 : « Depuis que je suis là, c’est le chiffre le plus élevé ! Il est lié, en partie, aux scolaires toujours de plus en plus nombreux. Nous organisons avec eux une double visite qui plaît beaucoup : des ateliers dans le musée et des sorties en forêt sur les lieux de mémoire. Le bouche à oreille entre professeurs fonctionne très bien ! Le public a aussi répondu présent lors de l’exposition du 80ᵉ anniversaire de l’attaque du maquis de Lorris dans le cadre du 80ᵉ anniversaire de la Libération. Et, le musée a été mis en avant grâce à la presse qui en a beaucoup parlé lors des différentes visites du président Gaudet », se réjouit Marie-Pierre Le Men.
Marie-Pierre salue également l’investissement des équipes des deux sites.
Château de Chamerolles
« La hausse importante de visiteurs est due à plusieurs facteurs : une programmation riche et variée (+ 30 % de public les jours où il se passe quelque chose au château) et le renouvellement des animations pour un public très local qui revient encore et encore ont contribué à passer de 41 004 visiteurs en 2023 à 45 987 en 2024. Lorsque le site proposait de grandes rétrospectives dans la halle, comme Femmes artistes, passion, muses et modèles (2012) ou Foujita et ses amis du Montparnasse (2010), on enregistrait plus de 50 000 visiteurs par an… on s’en approche aujourd’hui et sans grande exposition, c’est une belle réussite ! À Pâques, 1 200 personnes ont participé à la chasse aux œufs, Choco château attire aussi un public nombreux de gourmands et les Fêtes Renaissance ne sont pas en reste », révèle Sophie Pirou, responsable des châteaux de Chamerolles et Sully-sur-Loire.
Château de Sully-sur-Loire
« Le niveau de fréquentation semble stable mais il faut savoir qu’en 2023, 72 350 visiteurs avaient été enregistrés, c’était un record… en 2024, nous en avons reçu 72 559, c’est donc un nouveau record ! Cela s’explique par le fait qu’il se passe toujours quelque chose au château et que cela touche tout le monde : que ce soient des ateliers photos pour six personnes qui se remplissent tout de suite ou des soirées jeunesse qui font le plein avec trois cents personnes. Enfin, la V2 de l’escape game consacré à Jeanne d’arc ne remporte que des retours positifs ! Contrairement à d’habitude, le maître du jeu reste avec les participants, transformant le divertissement en représentation théâtrale. Et le public est particulièrement nombreux lors des petites vacances, plus qu’en été, car les gens partent de moins en moins en vacances, ils recherchent alors des activités locales », déclare, ravie, Sophie Pirou.
Tout comme Marie-Pierre, Sophie insiste sur l’engagement quotidien des équipes de médiation grâce auxquelles la fréquentation des deux châteaux est plus importante d’année en année.
Il se passe toujours quelque chose dans les quatre sites départementaux, quelque chose qui intéresse différents publics qui, suivant leurs appétences, ont des attentes variées : expositions ; ateliers ; escape game ; histoire ; salons ; théâtre ; littérature…
Et l’année 2025 sera également riche de temps forts : à Gien, grâce à l’exposition Playmobil ; à Lorris avec l’exposition Lutetia 1945, le retour des déportés ; les Médiévales, plongée au cœur du Moyen Âge, se tiendront à Sully-sur-Loire et Chamerolles accueillera l’exposition Voyage dans l’intimité de la nature. On aura encore de quoi faire cette année !
Édith Combe