L’arbre en ville (épisode 2) - Mairie Elbeuf

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Vous avez pu lire précédemment, un aperçu des multiples atouts de l’arbre. Découvrez aujourd’hui ses vertus décoratives et structurantes et comment il façonne et donne son identité à un territoire.

Tilia sp. (tilleul) sur le champ de foire

Elbeuf sur Seine dispose d’un patrimoine naturel riche du fait de sa large part de forêt (plus de 70% de son territoire). Les essences les plus représentées sont le chêne, le hêtre, le bouleau, l’érable, le frêne, le merisier et le tremble. Les conifères y sont peu nombreux. Cependant, l’arbre n’est pas en reste en milieu urbain et la ville peut s’enorgueillir d’être très verte.

L’arbre paysager

L’arbre en ville est décoratif et structurant. Au fil des siècles, son implantation dans l’espace public et sa perception ont évolué.
Les alignements par exemple ont longtemps été mal-aimés. Ils sont utilisés aujourd’hui pour marquer les entrées de ville et composer des trames vertes qui permettent à la faune sauvage de se déplacer. Ils renforcent les perspectives visuelles des grands axes. On les utilise aussi pour matérialiser des allées, comme sur le champ de foire. Ainsi, les tilleuls qui bordent la rue de Solférino ont été plantés en avril 2001 avec les parents des nouveau-nés elbeuviens de l’année 2000.

Les arbres isolés ont également une grande place dans le paysage urbain, ils agrémentent les parcs et places publiques. Nombre de sujets sont sélectionnés pour leurs caractéristiques esthétiques, très souvent parmi les espèces exotiques, qui ne poussent pas naturellement en France. Il convient donc de s’assurer que le sol et le climat peuvent leur garantir les meilleures conditions de vie.

La Municipalité s’est engagée à planter 1000 arbres durant le mandat. Chaque projet de réaménagement de l’espace public comporte donc un volet plantations avec l’idée de panacher les espèces indigènes et exotiques. 30% d’essences locales, au minimum, sont sélectionnées pour permettre de préserver la biodiversité existante ; les espèces exotiques supportent parfois mieux le changement climatique (plus résistantes à la chaleur, à la pollution et aux épisodes météorologiques extrêmes).

Assurer la pérennité de l’arbre

Liquidambar styraciflua (copalme d’Amérique) au jardin René Youinou

Pour favoriser sa longévité et qu’il s’épanouisse, un arbre ne doit pas être taillé. La seule exception est le danger qu’il pourrait représenter pour la sécurité des riverains. La taille doit alors répondre à un besoin précis (raison sanitaire, élimination du branchage mort…). Autrement dit, il n’est pas envisageable de couper une portion de forêt pour augmenter l’ensoleillement de sa maison, construite en toute connaissance de cause auprès de grands arbres.
Si un arbre doit être abattu sur le territoire pour des raisons sanitaires ou tombe à l’occasion d’intempéries, il fait l’objet d’un remplacement de gabarit identique ou, à défaut, de plusieurs sujets plus jeunes.

Les pieds des arbres sont laissés libres de pousser naturellement pour plusieurs raisons. D’abord, la végétation protège le collet des arbres et les troncs des outils de tonte. Elle permet de garder l’humidité au pied des arbres et apporte une biodiversité intéressante pour le sol et les insectes. Elle met en outre les chiens à distance.

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Clara Lécallier