Conseil municipal du 03.10.2024 : Rezé, ville solidaire - Ville de Rezé

Compatibilidad
Ahorrar(0)
Compartir

UN LIEU POUR METTRE À L’ABRI LES FEMMES SEULES AVEC ENFANTS

Un nouveau lieu dans lequel les mamans pourront être mises à l’abri avec leurs enfants

Fin novembre, la Ville va ouvrir un lieu pour la mise à l’abri de femmes seules avec enfants en rupture d’hébergement. Un projet soutenu par Nantes Métropole dans le cadre du fonds de lutte contre le sans-abrisme.

« Chacune, chacun doit se sentir en sécurité, notamment face aux accidents de la vie, souligne la maire, Agnès Bourgeais, en conseil municipal. De la même façon que nous accompagnons les personnes victimes d’un incendie ou que nous œuvrons pour la résorption des bidonvilles, il est important que la Ville soit en mesure de proposer des solutions pour que les femmes rezéennes à la rue avec leurs enfants ne le restent pas. C’est une question de dignité : pour les personnes qui en bénéficient d’abord, pour les Rézéennes et Rezéens qui habitent la ville aussi. »

Signalements en hausse

Chaque année, la Ville reçoit des signalements de familles avec enfants à la rue ou en rupture imminente d’hébergement, majoritairement des mamans solos. « Depuis deux ans, nous avons constaté une augmentation des situations, relate Loïc Chusseau, premier adjoint en charge des solidarités. Malgré une augmentation des places financées par le 115, le nombre d’hébergements d’urgence est insuffisant au regard des besoins. » C’est pourquoi la Ville a décidé d’ouvrir un lieu pour mettre à l’abri les femmes ayant un lien avec Rezé. Des travaux ont été réalisés dans une maison acquise par la collectivité pour les accueillir. « L’objectif est de leur offrir un hébergement et un accompagnement social pour leur permettre de stabiliser leur situation et de faire le point sur leur parcours d’insertion. » La Ville travaillera avec l’association Solidarité Estuaire.

Financement métropolitain

Rezé bénéficiera du fonds de lutte contre le sans-abrisme de Nantes Métropole à hauteur de 85 % des frais de fonctionnement, soit 199 467 €. À titre exceptionnel, le montant investi par la Ville pour l’acquisition de la maison et la réalisation de travaux est lui aussi pris en charge à 85 %, soit une subvention de 440 116 € versée par la Métropole. En contrepartie, Rezé s’engage à utiliser le logement pour de la mise à l’abri pour une durée d’au moins 20 ans.

Voir la délibération du conseil municipal

UNE NOUVELLE CRÈCHE À LA TROCARDIÈRE

Esquisse de la future crèche à la Trocardière ©Giet Architecture

Une nouvelle crèche municipale de 60 places ouvrira fin 2026 à la Trocardière. Les élus ont autorisé le dépôt du permis de construire.

Afin de mieux répondre aux besoins des parents, la Ville souhaite ouvrir une nouvelle crèche. L’équipement municipal, sera construit sur l’actuel parking du stade Léo-Lagrange (rue José-Arribas). La crèche pourra accueillir simultanément 60 enfants âgés de 0 à 3 ans.

Projet ambitieux sur le plan écologique

« Les études de conception lancées en janvier 2024 s’achèvent, explique Anas Kabbaj, conseiller municipal et métropolitain en charge du patrimoine immobilier. Elles ont permis de créer un projet concerté avec les services, ambitieux en termes de construction écologique et de confort thermique, mais aussi inclusif car il répondra aux besoins des jeunes enfants et des professionnels. »

Trois unités de vie

Le bâtiment de 1 145 m² comprendra trois unités dans lesquels les enfants d’âges différents seront répartis, ainsi qu’un espace pour les assistantes maternelles. Des matériaux biosourcés (bois, terre, paille…) et de réemploi seront utilisés. Des panneaux photovoltaïques seront installés sur la toiture. Des jardins extérieurs clôturés avec des jeux adaptés seront aménagés. Coût prévisionnel de l’opération : 5,897 millions d’euros TTC. La Ville va déposer le permis de construire. Démarrage des travaux prévu à l’été 2025.

Voir la délibération du conseil municipal

En savoir plus sur le projet de crèche à la Trocardière

LES TRIBUNES ET VESTIAIRES DU STADE LÉO-LAGRANGE RÉNOVÉS

Esquisse des tribunes et vestiaires du stade Léo-Lagrange ©Set-architectes

Les tribunes et vestiaires du stade Léo-Lagrange vont être démolis puis reconstruits. Le permis de construire, autorisé par le conseil municipal, va lui aussi être déposé. 

Construit en 1971, le stade Léo-Lagrange n’a jamais fait l’objet de rénovation. Devenus vétustes, les tribunes et vestiaires seront détruits, puis entièrement reconstruits d’ici fin 2026. « C’est un projet important, souligne la maire, Agnès Bourgeais. Rénover ce stade, c’est penser aux générations de sportifs qui continueront à se succéder. »

Bureaux associatifs, salle de convivialité…

Un nouveau bâtiment sur deux niveaux sera construit, soit au total 1 354 m² de surface créée. Il comprendra 12 vestiaires pour les joueurs ainsi qu’une tribune pour chacun des deux terrains. Le projet prévoit également la création de bureaux associatifs pour les clubs de foot ainsi qu’une grande salle de convivialité. « Il a été conçu au regard des enjeux climatiques, souligne Anas Kabbaj, conseiller municipal et métropolitain en charge du patrimoine immobilier. Avec par exemple : l’installation de panneaux photovoltaïques, le raccordement au réseau de chaleur de la Trocardière pour le chauffage, la création d’une toiture végétalisée. » Les travaux estimés à 6,47 millions d’euros, devraient démarrer à l’été 2025 et s’achever fin 2026.

Réactions

  • Les élus de « Bien vivre à Rezé » regrettent « le coût trop élevé pour les finances de la Ville » et votent contre la délibération.
  • Les élus de « Rezé à gauche toute » auraient « préféré un projet plus simple » et s’abstiennent au moment du vote.
  • Les élus de « Rezé, ville de projet » interrogent : « Qu’en pensent les partenaires sportifs ? ».
  • Anas Kabbaj, conseiller municipal et métropolitain en charge du patrimoine immobilier, rappelle que « près de 4 000 personnes gravitent autour du stade. Investir pour le rénover profitera aux collégiens, lycéens, clubs, et personnes en situation de handicap avec le cécifoot ».
  • Didier Quéraud, adjoint aux sports, précise que « le projet n’est ni luxueux, ni trop ambitieux, mais au prix juste » et rappelle que « le patrimoine communal a été délaissé durant les précédents mandats et que l’équipe municipale actuelle rattrape les travaux qui n’ont pas été engagés. » L’élu ajoute que « le projet a été travaillé avec les usagers du futur complexe dès 2021, dans une logique d’anticipation (développement du sport féminin nécessitant des vestiaires en plus, montée éventuelle du club dans le championnat). Les scolaires ont également été associés. »
  • La maire, Agnès Bourgeais, « invite chacun à aller voir l’état actuel des vestiaires pour mesurer l’urgence. Il est grand temps d’avoir un stade digne des Rezéennes et Rezéens. »

Voir la délibération du conseil municipal

En savoir plus sur le projet de rénovation des tribunes et vestiaires du stade Léo-Lagrange

ACCOMPAGNEMENT DES ÉLÈVES EN SITUATION DE HANDICAP : LA VILLE MOBILISÉE

Lisa, animatrice accompagnante, avec Albane, à l’école Jean-Jaurès

Depuis la rentrée, l’accompagnement des enfants en situation de handicap sur le temps du midi à l’école est du ressort de l’Éducation nationale. Une convention va être signée avec la Ville pour en préciser les modalités. En attendant, les 17 animateurs accompagnants employés par la commune sont conservés.  

Depuis 2022, dix-sept animateurs recrutés par la Ville accompagnent les enfants porteurs de handicap durant la pause méridienne à l’école. « Un dispositif mis en place par la municipalité pour répondre au désengagement de l’État », précise Jacques Pineau, conseiller métropolitain et municipal en charge de la restauration. Ces animateurs accompagnants suivent aujourd’hui 23 enfants ayant une notification de la Maison départementale pour les personnes handicapées (MDPH).

Évolution législative

Une récente loi, entrée en vigueur le 27 mai 2024, confie désormais à l’Éducation nationale la responsabilité de la prise en charge des accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH) durant la pause méridienne. Une convention va être signée avec la Ville pour définir les rôles de chacun. Quid pour cette rentrée ? « Aucun recrutement d’AESH n’a été effectué par l’Éducation nationale, regrette la maire, Agnès Bourgeais. Face à cette inertie, nous avons décidé de maintenir cette année les 17 postes d’animateurs accompagnants sur le temps du midi. Garantir ce service public est essentiel. Il est vital pour le bien-être de ces élèves. »

Réactions

  • Les élus de Rezé à gauche toute « dénonceront toute intensification et détérioration des conditions de travail des AESH. Il n’est pas question que cette évolution de la loi du 27 mai 2024 accentue encore davantage les dysfonctionnements et manquements tant pour les enfants handicapés que pour les professionnels que les accompagnent ».
  • La maire, Agnès Bourgeais, ajoute : « Plutôt que d’investir dans des recrutements et de rendre le métier d’AESH plus attractif, l’État a opté pour une mutualisation accrue. Elle dégrade les conditions de travail des AESH, confrontés à une diversité de handicaps pour lesquels ils ne sont pas toujours formés. […] Les promesses d’inclusion des Jeux paralympiques ne sont que pures paroles. Sur le terrain, l’État se retire. »

Voir la délibération du conseil municipal

LE PARC DES MAHAUDIÈRES EN COURS DE RÉAMÉNAGEMENT

Projet de réaménagement du parc des Mahaudières ©D’ici là

Le parc des Mahaudières a entamé sa mue. Les travaux de réaménagement sont en cours. La Ville va solliciter un soutien financier via le Fonds vert.

Les travaux de réaménagement du parc des Mahaudières ont démarré en septembre. Ce parc urbain de 2,5 hectares situé au cœur du quartier Château sera entièrement revu. « Nous y proposerons un aménagement paysager qualitatif, explique Agnès Cabaret-Martinet, conseillère municipale en charge des jardins et espaces verts. L’objectif : faire de ce parc un lieu de vie et de sociabilité tout en répondant aux enjeux environnementaux. »

1 200 arbres plantés

Sont par exemple prévus :

  • le renforcement du corridor écologique avec la plantation de 1 200 arbres ;
  • la création de nouvelles aires de jeux, d’espaces de détente et d’une aire événementielle ;
  • la mise en accessibilité du parc pour les personnes à mobilité réduite ;

« L’ancien mobilier a aujourd’hui été retiré. Certains éléments pourront être réutilisés, précise Agnès Cabaret-Martinet. Le terrain est actuellement nettoyé pour pouvoir effectuer les plantations à l’automne. Le parc pourrait rouvrir en mai 2025. »

330 000 € via le Fonds vert

Le montant du projet est estimé à un million d’euros. La Ville va solliciter un soutien de l’État via le Fonds vert. À la clé : une subvention à hauteur de 40 % du montant HT du projet, soit 330 000 euros. D’autres demandes de subvention pourront être effectuées. « Avec ces travaux, c’est un lieu central, historique, au cœur des festivités rezéennes qui va retrouver des couleurs », conclut la maire, Agnès Bourgeais.

Voir la délibération du conseil municipal 

En savoir plus sur le projet de réaménagement du parc des Mahaudières

ZAC PIRMIL-LES ISLES : SOUTIEN DE L’ÉTAT

Detalles de contacto
vsombrun