70 % des aidants sont des actifs, jonglant ainsi entre leur travail et leur rôle d’aidant. Cette proportion est en constante augmentation depuis 2015, où seulement 53 % des aidants étaient actifs. Si le rôle d’aidant est essentiel, il a aussi des répercussions sur la santé et la vie sociale des aidants : 31 % des aidants déclarent que leur engagement affecte leurs loisirs, 29 % leur moral, et 27 % leur santé. Ils sont également 48 % à se sentir isolés dans leur rôle, et 83 % estiment avoir besoin de davantage de soutien financier et matériel. (Étude de l’institut de sondage BVA pour la Fondation APRIL– février 2023 )
En 2022, la France comptait près de quinze millions d’aidants familiaux, soit environ un Français sur cinq. Ces personnes soutiennent quotidiennement un proche devenu dépendant en raison de l’âge, d’un handicap, ou d’une maladie. Dans 86 % des cas, l’aidant est un membre de la famille, souvent un parent. Alors que la population vieillit, ce rôle est devenu crucial pour maintenir les personnes en perte d’autonomie à domicile. Trois quarts des proches aidés continuent ainsi de vivre chez eux, un chiffre révélateur de l’importance de ce soutien familial.
En France, le rôle d’aidant reste majoritairement assumé par les femmes, qui représentent 60 % des aidants. Mais contrairement aux idées reçues, il y a un engagement croissant des hommes dans le soutien aux proches en difficulté.
Les aidants ne sont pas majoritairement âgés.
En 2022, 80 % des aidants avaient moins de 65 ans, et 41 % d’entre eux avaient même moins de 50 ans.
Bien que leur nombre soit important, 47 % des aidants ignorent qu’ils sont aidants. Néanmoins, la prise de conscience progresse. Ce progrès est en grande partie dû aux efforts de sensibilisation, notamment la Journée nationale des aidants célébrée chaque 6 octobre, et aux campagnes d’information récentes.
