Comment reconnaître le burn out maternel : faut-il s'inquiéter ?

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Comment reconnaître le burn out maternel ? Est-ce la fameuse fatigue d’une maman en surmenage, la culpabilité, l’épuisement physique et psychologique, la dépression maternelle, l’épuisement émotionnel, le mal-être, la dépression, ou encore la dépression post-partum ?

Quand la fatigue concerne 78% des jeunes mamans et 57% des mamans d’enfants de 0 à 7 ans, il n’y a rien d’étonnant.

Etre maman et fatiguée, cela n’a rien d’alarmant sauf si celle-ci s’éternise jusqu’à épuiser ses ressources. 

Quand la fatigue s’installe profondément et devient de l’épuisement à la fois psychologique et physique, elle peut causer bien des dégâts. Que ce soit sur la santé mentale et physique, sur le foyer ou sur l’humeur, les émotions et la sensibilité. La fatigue durable d’une mère doit être prise en charge.

Alors, à toi qui me lis, tu dois sûrement te demander : oui mais quand ? Quand s’inquiéter d’une fatigue de mère ? Finalement, quand le système nerveux est-il épuisé au point qu’on se pose une autre question beaucoup plus important : comment sortir du burn out..;

Reconnaître le burn out ? C’est également la fatigue normale des mamans. Mais quand cette fatigue excessive entraîne de l’irritabilité, faut-il s’inquiéter ?

Une maman fatiguée de temps à autre c’est tout à fait normal? Que ce soit en post partum ou plus tard. poussée dentaire, maladie ou même rien de tout cela mais un quotidien bien rempli… La fatigue est tout à fait normale ! Nous sommes humaines avant tout. Et la charge de travail qu’impliquent tous les pans de notre vie peut causer des fatigues momentanées.

La première des choses que j’ai à te dire, c’est donc de ne pas culpabiliser. Cependant, une trop grande fatigue liée à une charge émotionnelle importante doit être prise au sérieux. 

En ce sens, cet article s’adresse à la fois aux mamans mais également aux proches. Une maman trop fatiguée peut parfois ne même pas s’apercevoir qu’elle est au bord de l’épuisement. C’est alors à son entourage de l’entourer et de prévenir. De lui offrir un soutien social, avant même qu’elle se décide à demander de l’aide. Il sera en règle générale bien tard. Et avant même que quelqu’un ne s’aperçoive qu’elle pleure. Ou qu’elle s’est enfermée dans un isolement, laissant entrevoir un blues plus que profond.

Mais alors, comment savoir quand prendre en charge cette fatigue maternelle ?

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Les symptômes physiques de la fatigue qui doivent interpeler avant l’état d’épuisement

Lorsque j’ai connu l’épuisement maternel et depuis que j’accompagne des mamans épuisées, les symptômes les plus importants qui m’interpellent sont les suivants :

      • Des vertiges dès le matin alors que le lever n’a pas été brutal, voire une incapacité à se lever sans difficultés
      • Des troubles du sommeil (difficultés d’endormissement et insomnies)
      • De la faiblesse physique et morale
      • De la somnolence qui dure depuis plusieurs semaines
      • Un manque d’appétit

    Quand maman est dans un état comparable pendant plusieurs jours voire semaines, il est temps de prendre la fatigue en charge. Avant que des symptômes de la dépression ne fassent leur apparition.

    Ces symptômes physiques doivent interpeler et faire prendre conscience à l’entourage et à maman qu’il faut s’économiser et gérer sa fatigue.

    Reconnaître le burn out ? Des symptômes psychologiques qui doivent inquiéter

    La fatigue durable peut entrainer des symptômes psychologiques importants. Maman comme l’entourage doivent être interpelés par des symptômes tel que :

        • La perte d’entrain générale, voir l’incapacité d’en avoir,
        • La difficulté de tisser du lien avec son nourrisson,
        • Une profonde mésestime de soi-même couplée à un sentiment d’être « une mauvaise mère ». Une dévalorisation en somme.
        • Des émotions négatives, comme de l’anxiété ou le sentiment de se sentir dépassé, qui perdurent plus de quelques jours,
        • Une prévalence à la vulnérabilité évidente,
        • Des troubles de l’humeur avec une profonde tristesse accompagnée ou non de pleurs.

      Une fatigue maternelle non prise en charge peut entrainer un syndrome d’épuisement et des difficultés à ressentir de la joie, du bonheur.

      C’est un réel facteur de risque dans les syndromes de déprime, de burnout ou de dépression post partum durant la période postnatale après l’accouchement. Ce même sans antécédents de troubles dépressifs.

      Je tiens ici à rappeler qu’un baby blues ne peut se confondre avec une dépression post natale. Ce dernier ne dure que quelques jours. Il doit tout de même appeler la plus grande vigilance. Parce que derrière ce baby blues peut se cacher un état dépressif plus important.

      Enfin, maman, ne pense pas qu’il n’existe que les DPP. Chacune de nous peut avoir un risque de dépression à tout âge de la maternité, avec ou sans nouveau-né.

      Mais alors, que faire quand maman commence à avoir l’un de ces symptômes, qu’il soit physique ou psychologique ?

      Que faire quand maman est épuisée ?

      La première chose à faire pour maman ou pour l’entourage, c’est d’être attentif à sa fatigue. D’être vigilant dès la naissance de bébé afin que ces symptômes n’apparaissent pas.

      Toutefois, et j’en suis une preuve, la vie peut faire qu’à un moment, les évènements s’enchainent et la fatigue laisse place à de l’épuisement maternel.

      Dans ce cas, le rôle de l’entourage, et notamment des pères, est primordial et celui de maman aussi, dans l’acceptation de l’aide qu’on peut lui offrir.

      A toi qui me lis, si tu te sens épuisée, accepter de te faire aider par tes proches te permettra de remonter la pente bien plus rapidement. Ne l’oublie pas. Maman, tu es humaine et de temps en temps, les humains ont besoin qu’on les aide. Ce n’est pas un tabou.

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      Comment soulager une maman souffrant d’une fatigue sévère, avec un manque de sommeil évident ?

      Pour soulager une maman très fatiguée ou carrément épuisée, le prérequis c’est que toi, maman, tu acceptes de te faire aider. Et que tu exprimes la manière dont tu souhaites être aidée.

      Pour certaines, ce sera dans les tâches annexes à la maternité, pour d’autres ce sera dans les soins apportés à bébé. Dans tous les cas, il faut que l’entourage respecte le choix de la maman et l’aide du mieux possible.

      Respecter le choix de la maman, c’est aussi respecter sa personnalité. L’aider dans ce qu’elle souhaite, c’est tout simplement lui faire le plus cadeau de sa maternité.

      Personnellement, je n’ai jamais demandé de l’aide quant aux soins apportés à mes enfants pour deux simples raisons. Je suis un peu maman louve sur les bords et j’ai vu trop de cas dans mon entourage de mamans qui appréhendaient, avec un certain état anxieux, le retour aux soins de bébé. 

      Un peu comme si en l’espace de quelques jours, on les avait coupés radicalement de leur enfant. Un peu comme si la petite confiance en elles qu’elles avaient développé avait complètement disparue. D’un point de vue psychique, le lien mère-enfant est à mon sens à préserver au maximum.

      Avec l’aide apportée, maman doit se sentir soutenue sans avoir l’impression que sa maternité lui échappe. C’est essentiel pour elle, pour son bébé et pour une partie de sa fatigue nerveuse.

      J’ai donc demandé de l’aide sur les tâches annexes que j’ai pu, par la suite, reprendre petit à petit et à ma manière.

      Il est important que l’entourage soit présent, avec tout l’affectif que cela comporte, tout en respectant tes choix.

      Comment faire aider une maman épuisée ?

      Si l’entourage s’aperçoit qu’il faudra bien plus que son aide pour aider maman. Ou soupçonne le fait de développer une dépression (désespoir, désintérêt, idées noires doivent interpeler immédiatement)… 

      Il est de sa responsabilité de faire appel à des professionnels de la thérapie (psychologues ou psychiatre) ou associations pour prévenir et entamer un traitement de la dépression.

      Pour l’entourage, il s’agit de parler à la maman, l’aider à exprimer ce qu’elle ressent sans jugement et sans agitation. 

      En parallèle et dans le même temps, il s’agit de prendre contact avec un professionnel capable de l’aider sur sa fatigue, son épuisement ou de la rediriger si besoin.

      Pour les proches, il s’agit également de lui laisser son rôle de maman tout en l’épaulant au maximum dans ses souhaits familiaux.

      Il s’agit tout simplement de prévenir d’un état qui pourrait s’empirer tout en contactant un professionnel.

      Faire aider une maman épuisée, c’est d’abord l’aider, l’amener vers la guérison de son corps et son esprit, la respecter dans ses choix. Et lui permettre de se sentir bien mieux par la suite.

      La fatigue de maman est malheureusement tristement banale mais pas assez prise en compte par notre société. 

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