Site du parc de la Garenne et des jardins du Roy de Nérac (47)
Ce site dans le Lot-et-Garonne est l’extension du premier site classé en Aquitaine en 1909… et le dernier classement en Nouvelle-Aquitaine depuis celui de la vallée de la Vézère en 2015.
Le site a été classé par décret du 3 juillet 2020.
Site du ministère de la transition écologique
L’intérêt du site doit être caractérisé du point de vue artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque.
Le rapport ci-dessous présente les caractéristiques et les qualités de l’ensemble du site classé.
Les sites de la vallée de la Vézère
En « Vallée de la Vézère », l’objectif de révision des périmètres de Sites, dont les premiers classements datent des années 1930, mené en étroite collaboration avec les collectivités et acteurs locaux était de protéger le paysage culturel, écrin du Bien Inscrit en 1979 au Patrimoine Mondial de l’UNESCO « sites Préhistoriques et Grottes ornées de la Vallée de la Vézère » dont le plus connu est sans conteste la grotte de Lascaux. Cette richesse fantastique est cependant invisible à l’œil d’un visiteur non averti. Elle est inséparable des abris sous roche et des pieds de falaises en encorbellement dont les spécimens les plus remarquables se retrouvent dans le territoire de ce Site. Il convenait donc de se doter d’une protection à la hauteur des enjeux patrimoniaux paysagers (la vallée) et historiques (ses éléments archéologiques).
Cette démarche a aboutit en 2015 avec des périmètres de Sites classés et inscrit révisés :
• Un site classé alliant paysages et patrimoine culturel composé de 3 entités (décret du 11 décembre 2015 – 11 500 hectares – 18 communes) :
– le site classé de la « Vallée de la Vézère et de sa confluence avec les Beunes »,
– le site classé de la « Ferrassie »,
– le site classé de la « grotte de Rouffignac ».
Cœur emblématique de la « Vallée de la Vézère », le Site a été classé pour son intérêt historique, scientifique et pittoresque. Il s’étend sur le tronçon particulièrement pittoresque où se concentrent falaises, grottes et gisements préhistoriques. Englobant les éléments et les paysages les plus emblématiques de la vallée, les limites de ce Site ont été posées de façon à répondre aux exigences de la protection patrimoniale et à contribuer à la mise en valeur des paysages.
• Le site inscrit Vallée de la Vézère, enveloppe du site classé (Arrêté ministériel du 28 juillet 2016 – 16 609 ha – 29 communes)
Il accompagne le classement du cœur de vallée sur son pourtour et assure ainsi la transition vers un territoire plus vaste. Il permet d’assurer une veille architecturale et paysagère sur les abords immédiats du Site classé.
Le classement et l’inscription au titre des sites de la vallée de la Vézère ont été conduits en parallèle d’une démarche plus générale visant à faire de cette vallée un Grand Site de France
Vous pouvez télécharger :
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- l’ensemble des documents cartographiques et de présentation de ces sites (cartes cadastrales et cartes IGN au 1/25 000 des périmètres officiels et opposables, rapports de présentation, note de présentation et annexes juridiques).
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complet
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du 13/12/2015
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le
des sites classés et inscrits de la Vézère les fiches pratiques suivantes : • fiche n°1 -
• fiche urbanisme et Site classé :
Pour télécharger les données SIG des sites classés d’Aquitaine, vous pouvez vous rendre sur la page : prochainement enligne
Classement de la grotte de Cussac et de ses abords (24)
Par décret du 25 mars 2013 paru au Journal officiel du mercredi 27 mars 2013, Madame Delphine BATHO, ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie a procédé au classement parmi les sites du département de la Dordogne de l’ensemble de la grotte de Cussac et ses abords, située sur le territoire des communes des Buisson-de Cadouin et de Molières.
Découverte en 2000, la grotte de Cussac peut être considérée par son importance comme un « Lascaux de la gravure », en référence à la plus célèbre grotte ornée de France. Cussac contient non seulement des gravures pariétales exceptionnelles inspirées du bestiaire traditionnel du monde paléolithique (mammouths, rhinocéros, cervidés, bisons et chevaux, ainsi que des oiseaux et des silhouettes humaines), mais également des restes humains remarquablement conservés. Des datations récentes sur les vestiges humains permettent d’attribuer les ossements présents à la période du Gravettien (Paléolithique supérieur), ce qui correspond assez bien aux analogies qui peuvent être faites avec les représentations pariétales du Quercy, plaçant ainsi la grotte de Cussac au sein d’un contexte culturel très large. La direction Régionale des Affaires Culturelles d’Aquitaine a engagé immédiatement après la découverte de la grotte, une procédure de classement au titre des monuments historiques de l’entrée de la cavité, puis un arrêté de zonage archéologique.
Le site classé constitue un outil souvent utilisé pour reconnaître la valeur patrimoniale d’une grotte et surtout compléter les protections au titre des Monuments Historiques qui ne créent pas d’abords protégés pour les cavités souterraines. La législation des sites vient protéger des espaces, des paysages vastes indissociables d’un patrimoine ponctuel dont ils forment l’écrin.
Dans le cas de Cussac, la zone d’influence hydrogéologique et géomorphologiques a été prise comme référence aux limites du classement. Elle correspond au secteur dans lequel la combinaison des phénomènes de ruissellement, d’infiltration et de circulation des eaux souterraines peut avoir un impact sur la bonne conservation de la grotte. En effet, l’eau est le vecteur majeur de pollutions dans ce type de cavité se développant dans les massifs calcaires au système karstique complexe, et il était donc nécessaire de définir la zone en surplomb de la grotte pouvant influencer la qualité de l’eau mais également le régime d’alimentation en eau de la grotte.
Les paysages des abords de la grotte de Cussac sont constitués d’une part de la vallée étroite du Belingou ponctuée de moulins et d’autre part, en surplomb par les plateaux du sud du Périgord, entre Périgord Noir et Bergeracois, où le relief ondule, support d’une alternance de bois et clairières agricoles souvent occupées en leur centre par l’habitat traditionnel.
La grotte est Classée pour son intérêt scientifique et historique.
Consulter la carte du périmètre du site classé
Classement de la grotte de Maxange et de ses abords (24)
Par arrêté du 4 mars 2013, publié au Journal Officiel du 4 mars 2013, a été classé parmi les sites du département de la Dordogne l’ensemble formé par la grotte de Maxange et ses abords sur le territoire de la commune de Buisson-de Cadouin.
En limite du Périgord Noir, territoire qui recèle un patrimoine souterrain remarquable, la grotte de Maxange a été découverte en 2000 à l’occasion de l’exploitation d’une carrière de pierre à bâtir. Le grand nombre et la beauté des concrétions naturelles qui ornent cette cavité, de petites dimensions, ont incité le propriétaire de la carrière à mettre fin à son exploitation et à aménager le site pour son ouverture au public. La grotte de Maxange présente en effet une grande variété de concrétions naturelles : fistuleuses, stalagmites, stalactites et surtout excentriques, dont les formes et les dimensions sont exceptionnelles au niveau national. Les galeries, à la morphologie très particulière, aux parois recouvertes d’aragonite, forme particulière de cristallisation du carbonate de calcium bien plus rare que la classique calcite renforcent l’intérêt pittoresque du site. La grotte, toujours active, offre également un intérêt scientifique, en tant que témoin des phénomènes d’érosion, de remplissage, de variations des régimes hydrauliques au cours des différentes ères géologiques . Cet ensemble souterrain est cependant vulnérable, car la grotte, située selon une expertise géologique à une profondeur de cinq à dix mètres au-dessous de la surface boisée, est très proche de la zone de production du gaz carbonique à l’origine des phénomènes karstiques. La conservation du couvert végétal revêt donc une importance particulière pour le maintien des conditions environnementales de la grotte, ce qui justifie que classement ne s’applique pas seulement au sous-sol mais au sol du site. La grotte est Classée pour son intérêt scientifique et pittoresque.
Classement du site du Roc Branlant et de ses abords (24)
Par décret du 21 Juin 2011, le Roc Branlant et ses abords sont classés au titre des sites. Situé au cœur du Périgord Vert, sur la commune de Saint-Estèphe en Dordogne, ce site constitue un lieu chargé de légendes qui attire touristes et populations locales. Un grand roc branlant au milieu d’une clairière dominant une rivière souterraine confère au lieu un caractère à la fois pittoresque et mystérieux. De multiples légendes et croyances se transmettent de génération en génération à propos des vertus du Roc Branlant… Déjà partiellement protégé en 1934, le site, par décret du 21 juin 2011, bénéficiera dorénavant d’une protection large et cohérente à même d’assurer sa préservation à long terme en complément des efforts de mise en valeur et d’entretien réalisés par les collectivités locales. Le Roc Branlant vient rejoindre le petit nombre des sites classés en France pour leur caractère légendaire, critère prévu par la loi de 1930 mais très rarement visé pour justifier la protection d’un lieu.
Classement de l’île aux oiseaux (33)
Par décret en Conseil d’État en date du 21 août 2008 portant classement de l’ile aux Oiseaux, est classé parmi les sites du département de la Gironde, sur le territoire de la commune de La Teste de-Buch, le site de l’île aux Oiseaux.
Située sur le territoire de la commune de la Teste de Buch, l’ile aux Oiseaux, une des 3 îles du bassin d’Arcachon avec le banc d’Arguin et l’île de Malprat, recèle un patrimoine écologique et paysager remarquable, et son caractère naturel contraste avec les franges très urbanisées du Bassin d’Arcachon qui l’entourent.
Cette île, qui était protégée par une inscription au titre des sites depuis juin 1943, vient d’être classée (y compris ses abords émergés lors des plus basses mers).
Ce classement de l’île aux Oiseaux répond au souci de préservation attentive de ses qualités environnementales et paysagères et apporte à cet espace rare une reconnaissance nationale. Il accompagnera par son cadre législatif fort la gestion confiée au Conservatoire des espaces littoraux et des rivages lacustres et à la commune de La Teste de Buch, garantissant une protection durable des milieux naturels et de la qualité paysagère de ce site exceptionnel.
Classement des Pépinières Maymou à Bayonne (64)
Par arrêté du ministre d’État, ministre de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire, et de la secrétaire d’État chargée de l’écologie, en date du 10 novembre 2008, est classé parmi des sites du département des Pyrénées-Atlantiques le site des pépinières Maymou, sur le territoire de la commune de Bayonne.
Par arrêté du ministre d’État, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire, et de la secrétaire d’État chargée de l’écologie en date du 10 novembre 2008, est classé parmi les sites du département des Pyrénées-Atlantiques le site des pépinières Maymou, sur le territoire de la commune de Bayonne. Situées à la lisière nord de Bayonne, dans un secteur urbanisé, contiguë à la ZUP, les pépinières, d’une superficie de 7 ha, offrent un véritable contraste, une rupture paysagère, un poumon vert au sein de l’agglomération bayonnaise, tant par les terres dédiées à la culture des végétaux que par la collection d’arbres plantées par les générations de pépiniéristes qui se sont succédés.
Les caractéristiques topographiques du site et son climat sont à l’origine même de la richesse botanique de ce lieu. Dans ce contexte bien particulier, les générations de propriétaires, grâce à leur savoir-faire et à leur bonne gestion, ont réussi à améliorer et élever sans cesse en nombre et qualité les plantes acclimatées et cultivées aujourd’hui.
La protection au titre de la loi sur les sites répond au souci de mise en valeur des qualités exceptionnelles des lieux et de reconnaître les pépinières pour leur caractère scientifique et historique. Elles sont le témoin d’un savoir-faire traditionnel qui doit être transmis aux générations futures. Le classement est une véritable reconnaissance de ce lieu unique en France, porteur d’enjeux paysagers, botaniques et écologiques exceptionnels.
Arrêté ministériel du 10/11/08 portant classement des Pépinières Maymou à Bayonne (64)
Estuaire de la Charente (17), site classé
Par décret en date du 22 août 2013, l’Estuaire de la Charente vient d’être classé sur plus de 17 000 hectares afin de préserver et valoriser le patrimoine historique, naturel et paysager de ce territoire d’exception.
Superficie : 17 300 hectares dont 9 800 sur le domaine public maritime
Critères de classement : historique et pittoresque
Communes concernées : l’île d’Aix, Breuil-Magné, Cabariot, Echillais, Fouras-les-Bains, Port-des-Barques, Rochefort, Saint Hippolyte, Saint-Laurent-de-la-Prée, Saint-Nazaire-sur-Charente, Soubise, Tonnay-Charente, Vergeroux et Yves
Dépliant de l’estuaire de la Charente
" La Pointe-sans-Fin et le site de la pyrotechnie à Vergeroux " Source : ECAV - Michel BernardUn site alliant nature et culture
L’Estuaire de la Charente offre, de Cabariot et Saint-Hippolyte à l’amont, jusqu’à la mer des pertuis, à l’île d’Aix et à l’île Madame, un ensemble de paysages remarquables marqués par l’histoire de l’arsenal maritime. Parmi les cinq critères pouvant justifier un classement au titre des sites, ont été retenus l’intérêt historique et pittoresque de cet ensemble unique.
Il s’agit d’un site majestueux particulièrement naturel et peu urbanisé, avec un grand fleuve, des îles, des marais. Le site reste exceptionnel aussi bien de par ses paysages que par ses qualités écologiques. Mais c’est sans doute le caractère historique majeur de l’arsenal de Rochefort et de ses fortifications qui justifie une reconnaissance patrimoniale du site au niveau national.
Le site classé a une superficie d’environ 17 300 hectares dont 9 800 en mer et 7 500 terrestres répartis sur 14 communes du pays Rochefortais. Le classement permet de reconnaître cette entité en tant que patrimoine historique et paysager d’intérêt national et assure une protection pérenne et efficace des terrains concernés.
" Fouras et le Fort Vauban depuis l’île Madame " Source : Thierry Degen - DREAL Poitou-Charentes