Évaluer les besoins de ses sols pour connaître sa capacité à valoriser les effluents
Si vous êtes éleveur laitier, il vous est inconcevable de nourrir de la même manière une Prim-Holstein et une Montbéliarde alors que les deux produisent du lait. Si c’est une évidence pour les vaches, ceci l’est beaucoup moins pour les sols qui pourtant produisent les mêmes cultures.
L’optimisation de la gestion des effluents sur l’exploitation demande de bien connaître ses sols, c’est-à-dire :
- les besoins en matières organiques (fraîche et humus, différents selon la granulométrie)
- le délai de minéralisation de la matière organique (fonction de l’activité microbienne)
- la répartition de la minéralisation au cours de l’année (statut hydrique, qualité de structure)
Cette analyse fine des sols permet aussi d’avoir une conduite globale cohérente avec les besoins des sols. En effet les amendements, le travail du sol, les effluents, les couverts, l’assolement sont des actions qui sont liées entre elles qui peuvent être source de valeur ajoutée ou source de charges supplémentaires (désherbants en particulier).