Une pénurie de conducteurs dans tous les secteurs du transport

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Face à cette pénurie, les entreprises cherchent à répondre à l’urgence :  recours à des intérimaires, rappel de retraités, ouverture aux candidatures dès 18 ans, diminution du temps de formation nécessaire…

Parallèlement, elles redoublent d’inventivité pour booster le recrutement. Tout d’abord, un travail de fond est mené pour attirer de nouveaux profils et renouveler les méthodes de recrutement : campagnes sur les réseaux sociaux, développement de la cooptation à la RATP qui met en place une prime incitative, nouveaux partenariats chez Keolis avec le Ministère de la Défense et des agences d’insertion par le sport…

Ensuite, des efforts importants sont entrepris pour développer l’attractivité. Premier levier actionné par de nombreuses entreprises : le salaire qui est revu à la hausse. À la RATP, début 2023, un accord a été conclu pour augmenter les salaires de 372 euros bruts par mois et la prime de qualification-pénibilité de 20% tout en augmentant le temps de travail (réduction du nombre de jours de repos annuel, et au quotidien, augmentation de l’amplitude horaire de 2h et du temps de travail de 40 min).

Chez Transdev, c’est une hausse de rémunération générale de 3 % en septembre. Autre levier actionné : l’organisation du travail afin de mieux répondre aux attentes de flexibilité et favoriser l’équilibre vie pro/perso.

Chez Keolis, une application a été mise en place pour faciliter l’accès à son planning et échanger plus facilement ses services via une bourse d’échanges.

Chez Transdev, l’innovation dans ce domaine est encouragée au niveau local pour proposer aux salariés des horaires en partie à la carte ou passer à la semaine de travail de quatre jours comme à Rouen et à la RATP, un accord a été signé en janvier 2023 sur l’évolution des conditions de travail des conducteurs de bus.

Ces actions ont permis de réduire la pénurie de conducteurs, mais sans pour autant en venir à bout.

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Sophie GERIN