Cap-Vert- Sécurité

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Date de publication :

Recrudescence des cas de dengue

Publié le 18/01/2024

Une attention particulière est à relever concernant la recrudescence de cas de dengue détectés depuis le mois de novembre 2023 dans certaines îles du Cap-Vert. La forte densité de moustiques, couplée à des conditions climatiques favorables, constitue une menace permanente

Urgence Attentat – Vigilance renforcée pour les ressortissants français à l’étranger

Publié le 28/03/2024

Compte tenu du relèvement, sur l’ensemble du territoire national, de la posture du plan Vigipirate au niveau Urgence attentat, une vigilance renforcée est recommandée à l’ensemble de nos ressortissants résidant ou de passage à l’étranger.

Sécurité

Avertissement

L’ambassade de France au Cap-Vert dispose de capacités limitées pour venir en aide aux Français en cas de crise.

Les Français qui se rendent dans le pays sont responsables de leur propre sécurité. Ils sont invités à s’assurer qu’ils disposent de moyens nécessaires en cas de crise (vérifier les termes des contrats d’assurance, s’assurer de disposer des moyens financiers nécessaires pour couvrir d’éventuels frais d’hospitalisation ou d’évacuation, etc.).

L’ambassade de France au Cap-Vert ne délivre pas de titres d’identité et de voyage. En cas de perte ou de vol de passeport, l’ambassade pourra néanmoins émettre un laissez-passer, qui est un titre d’urgence permettant uniquement de se rendre en France (où le passeport perdu ou volé pourra être renouvelé). Cette opération est susceptible de requérir un certain délai, notamment aux fins de vérification d’identité.

Le consulat général de France à Dakar est compétent pour toutes les autres démarches administratives concernant les Français résidents ou de passage au Cap-Vert. Toutes les informations nécessaires sont disponibles sur le site de l’ambassade de France au Cap-Vert.

En cas d’urgence requérant une protection consulaire (accident grave ou agression violente notamment), l’ambassade de France au Cap-Vert pourra être jointe au +238 260 45 35 du lundi au jeudi de 8 h 00 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17h15 et le vendredi de 8 h 00 à 13 h 00 (heure locale, – 2 h en hiver et – 3 h en été par rapport à la France). En dehors de ces horaires, et en cas d’absolue et impérieuse nécessité, le numéro d’urgence suivant pourra être composé : +238 991 21 29.

En cas d’accident grave dans le pays pendant le séjour, penser à rassurer ses proches.

Risques encourus et recommandations associées

Risques naturels

Le Cap-Vert est situé dans une zone exposée aux risques naturels tels que les éruptions volcaniques, séismes, ouragans et tsunamis.

L’activité sous-marine, liée à la faille qui mène jusqu’aux îles Canaries, est incessante, même si elle reste de faible ampleur. Des tremblements de terre de faible amplitude sont mesurés sur les îles les plus occidentales (Brava, Santo Antão, São Vicente).

La saison des pluies s’étend d’août à octobre, mais il ne pleut en moyenne qu’une dizaine de jours par an, et même moins sur les îles au relief peu accidenté.
Le Cap-Vert est rarement touché par les ouragans mais les fortes pluies peuvent entraîner des glissements de terrain sur les routes et des inondations.

Délinquance et criminalité

Le Cap-Vert rencontre des difficultés pour assurer des conditions de sécurité satisfaisantes.

Compte tenu de la récente progression constatée d’agressions violentes à main armée, de nuit comme de jour, dans les centres urbains de l’archipel (Praia notamment) - mais aussi sur les lieux de randonnée en moyenne montagne dans l’île de Santiago et hors des centres urbains dans l’île de Boa Vista - les voyageurs au Cap-Vert sont invités à être particulièrement vigilants lors de leurs déplacements.
Les lieux à fréquentation touristique sont propices aux vols à l’arraché, parfois accompagnés d’agressions. La délinquance de droit commun (vols, braquages, cambriolages), souvent accompagnée de menaces armées (armes blanches, voire armes à feu) ou d’actes de violence, est de plus en plus fréquente, y compris en pleine journée. Il convient de ne montrer aucun objet de valeur, tels que les bijoux : les attaques de personnes portant de l’or (chaîne, alliance) deviennent régulières avec la hausse de son prix de vente. Les voleurs cherchent tout ce qui peut se revendre facilement : bijoux, téléphones portables, appareils photographiques, etc. Les agresseurs ciblent particulièrement les personnes se déplaçant à pied, de jour comme de nuit.

Une recrudescence des agressions à caractère sexuel est constatée. Les femmes, en particulier celles voyageant seules, en sont les principales victimes.

Zones de vigilance

L’intégralité du territoire capverdien se situe en zone de vigilance renforcée (en jaune sur la carte ci-dessous).

Plusieurs cambriolages avec violence à bord de voiliers ont été rapportés. Il convient de faire preuve de prudence et de fermer tous les accès à l’embarcation, en particulier la nuit et sur les îles :

  • Santiago : Praia et Tarrafal
  • São Vicente : Mindelo
  • Fogo : São Filipe
  • São Nicolau : Tarrafal

Il est fortement recommandé aux plaisanciers d’être systématiquement couverts par des compagnies d’assurance pouvant organiser des rapatriements sanitaires aériens.

Dernière actualisation le 28/01/2025, toujours en vigueur le 28/01/2025

Recommandations générales

Il est recommandé de :

  • ne pas se promener, à pied, de nuit (privilégier le taxi) ;
  • dans les zones urbaines des îles de Santiago et São Vicente : ne pas se promener seul, à pied, hors des zones fréquentées de centre-ville ;
  • ne pas porter sur soi de grosses sommes d’argent, des bijoux, des objets de valeur (se rappeler que les téléphones portables, les appareils photo et vidéo sont des cibles privilégiées pour les voleurs) ;
  • dans les îles de Santiago et Boa Vista : être accompagné lors des excursions dans les montagnes ou les dunes (même le jour), de préférence d’un guide capverdien connaissant bien le pays ;
  • remplacer la ceinture « banane », très facile à arracher, par une bourse moins voyante ;
  • conserver dans un endroit sûr les documents d’identité et les billets d’avion ;
  • rester si possible en groupe, plus particulièrement la nuit tombée ;
  • ne pas opposer de résistance en cas de tentative de vol à l’arraché ;
  • signaler immédiatement tout vol et/ou toute agression au commissariat de police le plus proche.

Activités sportives à risque

Randonnée

Fogo : volcan Pico Grande

Dans l’île de Fogo, l’ascension au sommet du volcan Pico Grande (2 829 m) attire les voyageurs. Elle ne convient toutefois pas aux enfants. Il faut être en très bonne condition physique. Il n’existe aucun hélicoptère au Cap-Vert : en cas de chute et de fracture (des accidents graves ont été rapportés), l’attente pour une évacuation sur São Filipe, Praia et éventuellement Dakar ou l’Europe en vue de recevoir des soins hospitaliers adaptés ne peut qu’être très longue. Il convient donc d’être prudent et attentif et de ne pas surestimer ses forces.

Activités nautiques

L’attention des usagers de la mer (voile, planche à voile, surf, kitesurf, paddle, scooter des mers, etc.) est appelée sur la vigueur des éléments naturels au Cap-Vert (vents soutenus, vagues puissantes, courants forts) et sur l’absence de dispositif de secours en mer dans l’archipel.

Baignade en mer et plongée

Il n’existe pas de dispositif de secours en mer au Cap-Vert. Sur les plages, l’attention des voyageurs est appelée sur le danger potentiel que représentent les courants et les vagues souvent fortes. De manière générale, la baignade n’est pas surveillée. Pour les amateurs de plongée, il convient de noter qu’il n’y a pas de caisson de décompression dans l’archipel. Il convient également d’éviter les sorties en mer sur des embarcations non adaptées et lorsque les conditions météorologiques sont défavorables.

Entrée / Séjour

Formalités d’entrée

Passeport

Les ressortissants français, y compris les binationaux (franco-capverdiens), doivent entrer sur le territoire capverdien munis d’un passeport français : à défaut, il est constaté que, dans la pratique, les autorités capverdiennes peuvent les empêcher de regagner la France à l’issue de leur séjour.

Les autorités capverdiennes exigent que ce passeport ait une durée de validité au moins égale à six mois après la fin prévue du séjour dans le pays. Les passeports d’urgence délivrés par la France sont reconnus.

L’entrée et la sortie du territoire capverdien doivent s’effectuer à partir des postes-frontières suivants :

Postes-frontières aériens :
  • île de Santiago : aéroport Nelson Mandela à Praia ;
  • île de Sal : aéroport Amílcar Cabral ;
  • île de São Vicente : aéroport Cesária Évora à Mindelo ;
  • île de Boa Vista : aéroport Aristides Pereira.
Postes-frontières maritimes (les trois ports indiqués ci-dessous, à l’exclusion de tous les autres dans lesquels il n’est pas délivré de visas d’entrée ni de sortie) :
  • île de Santiago : port de Praia ;
  • île de São Vicente : port de Mindelo ;
  • île de Sal : port de Palmeira.

Formalité obligatoire de pré-enregistrement

Quels que soient la durée et le motif de son séjour, tout voyageur (hors titulaire de passeport diplomatique ou de service) n’étant pas de nationalité capverdienne ou détenteur d’une carte de résidence au Cap-Vert doit se soumettre, au moins cinq jours avant son arrivée sur le territoire capverdien, à une formalité préalable de pré-enregistrement sur la plate-forme gouvernementale dédiée www.ease.gov.cv. Cette démarche peut également être accomplie par son tour opérateur ou son agence de voyage. Lors de l’accomplissement de cette démarche, le voyageur saisit les données de son passeport, ses dates prévisibles d’entrée et de sortie du territoire capverdien, son numéro de vol et son lieu de villégiature, et s’acquitte d’une taxe de sécurité aéroportuaire de 3 400 escudos (30,83 euros). Il est conseillé de conserver un justificatif du paiement de cette taxe afin de pouvoir le présenter, sur demande, à l’arrivée sur le territoire capverdien.

Si le délai de préavis minimal de cinq jours susmentionné n’est pas respecté, le voyageur s’expose au risque que son paiement en ligne, quoique effectif, n’ait pas encore été pris en compte par la police aux frontières capverdienne. Dans ce cas, il devra payer à nouveau, à l’arrivée sur le territoire capverdien, la somme requise. Il pourra éventuellement présenter ultérieurement une demande de remboursement auprès de la direction des étrangers et des frontières, mais l’ambassade de France ne sera pas en mesure de l’assister dans cette démarche.

Toute information complémentaire sur la mise en œuvre de ces mesures devra être recherchée auprès des représentations consulaires capverdiennes.

Visas

Tourisme

Les ressortissants français voyageant au Cap-Vert pour un motif touristique sont exemptés de visa si la durée de leur séjour n’excède pas 30 jours. Pour un séjour touristique d’une durée supérieure à 30 jours, et ne dépassant pas 90 jours (éventuellement prorogeables pour la même durée au maximum), un visa de tourisme doit être sollicité, soit auprès de la représentation consulaire capverdienne compétente, soit directement à l’arrivée sur le territoire capverdien.

Volontariat international en entreprise (VIE) et volontariat de solidarité internationale (VSI) :

Les VIE et VSI doivent solliciter auprès de la représentation consulaire capverdienne compétente un visa ordinaire temporaire de 180 jours puis, dès leur arrivée au Cap-Vert, solliciter auprès de la direction des étrangers et des frontières de la police nationale capverdienne un renouvellement de ce visa pour une nouvelle durée de 180 jours – et ceci autant de fois que la durée totale de leur séjour au Cap-Vert le nécessite – en fournissant les documents suivants :
• passeport en cours de validité ;
• preuve des moyens de subsistance (une déclaration faite par l’entité d’accueil peut convenir) ;
• justificatif de logement (ou déclaration de l’entité d’accueil précisant comment elle assure l’hébergement du VIE/VSI) ;
• extrait de casier judiciaire capverdien ;
• fichier de police nationale ;
• fichier de police judiciaire ;
• certificat médical ;
• certificat international de vaccination.

Travail

Les ressortissants français souhaitant se rendre au Cap-Vert pour y exercer une activité professionnelle (y compris au sein des établissements d’enseignement français homologués par le ministère de l’Éducation nationale) doivent solliciter auprès de la représentation consulaire capverdienne compétente un visa ordinaire temporaire de 180 jours puis, dès leur arrivée au Cap-Vert, solliciter auprès de la direction des étrangers et des frontières de la police nationale capverdienne une autorisation de séjour. Pendant le temps de l’instruction de cette demande, un visa de séjour leur est délivré.
Pour la délivrance d’une autorisation de séjour, prévoir les mêmes documents que ceux exigés pour le renouvellement du visa des VIE/VSI (cf. supra), ainsi qu’une déclaration d’inscription à l’Instituto Nacional de Previdência Social et un extrait de casier judiciaire français authentifié par la représentation consulaire capverdienne compétente en France.
L’ambassade de France au Cap-Vert n’a pas compétence pour intervenir dans les procédures individuelles auprès de la direction des étrangers et des frontières de la police nationale capverdienne.

Autres motifs

Les voyageurs se rendant au Cap-Vert pour un autre motif doivent solliciter un visa correspondant à leur situation auprès de la représentation consulaire capverdienne compétente. Pour les visas d’affaires, se reporter à l’onglet « Voyages d’affaires ».

Passeports diplomatiques et de service

Les titulaires de passeports officiels français (passeports diplomatiques et de service) n’ont pas besoin de visa pour entrer au Cap-Vert pour un séjour de 90 jours (par période de 180 jours) maximum, ni pour y transiter. Pour un séjour de plus de 90 jours, un visa de type diplomatique ou de courtoisie à entrées multiples, d’une durée de validité de 180 jours, doit être sollicité auprès de la représentation consulaire capverdienne compétente. Une fois dans le pays, une carte protocolaire, d’une validité initiale de deux (voire trois) ans, doit être sollicitée auprès du ministère des Affaires étrangères capverdien et présentée à chaque entrée et sortie du territoire. Cette carte, associée au visa initial, suffit à justifier de la régularité du séjour au Cap-Vert du titulaire du passeport officiel.

Passeport perdu, volé ou expiré

En cas de perte ou vol de passeport uniquement, un laissez-passer (document de voyage valable un mois au maximum) peut être délivré à un ressortissant français se trouvant au Cap-Vert pour lui permettre de retourner directement en France, à l’exclusion de toute autre destination, sans sortir de zone internationale en cas d’escale dans un pays tiers. Cette procédure exceptionnelle requiert des vérifications et doit donc impérativement être anticipée plusieurs jours avant la date prévue du vol de retour vers la France.

Ce document peut être délivré :

  • par l’ambassade de France à Praia ;
  • par le consul honoraire de France à Mindelo (île de São Vicente).

Les documents à fournir pour une

Detalles de contacto
Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères