Gel de l'aide publique américaine | Association PARTAGE

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Gel de l’aide publique américaine : un séisme pour l’aide internationale

Le gel de l’aide publique au développement américaine a provoqué un véritable séisme dans le secteur humanitaire. Cette décision impacte déjà lourdement les populations les plus vulnérables, notamment les enfants, qui dépendent de l’aide internationale pour accéder à des services essentiels tels que l’éducation, la santé et l’alimentation.

Depuis plusieurs semaines, les conséquences se font déjà sentir sur le terrain : fermeture de programmes humanitaires vitaux, interruption des soins, fermeture d’écoles et risque accru de malnutrition. Les organisations humanitaires, dont beaucoup dépendent du financement de l’USAID (Agence des États-Unis pour le Développement International), sont contraintes de suspendre leurs activités, laissant des millions de personnes sans assistance.

Un appel à la solidarité

Bien que PARTAGE ne reçoive aucun financement de l’USAID et ne soit pas directement impactée par cette décision, nous exprimons notre solidarité envers nos partenaires sur le terrain et les organisations touchées.

En tant qu’association indépendante, PARTAGE est convaincue que la diversification des sources de financement est essentielle pour garantir la pérennité de l’action humanitaire. Nous soutenons l’idée d’une aide internationale continue, stable et pérenne, donnant de la visibilité aux acteurs locaux et à la hauteur des enjeux humanitaires actuels.

Déclaration de Yolaine Guérif, Directrice générale de PARTAGE

« C’est de la sidération que je ressens face aux réactions des dirigeants des pays les plus riches de notre planète. Alors que le monde n’a jamais connu autant de conflits depuis 1946 et que les inégalités n’ont jamais été aussi criantes, il semble tellement évident que nos interdépendances climatiques, sanitaires, migratoires, démocratiques nous obligent !

Nous vivons une période, voire une semaine, historique, de celle dont nous n’avons pas envie de retrouver dans les prochains livres d’histoire… La semaine où USA, France, Belgique, dans la continuité d’autres pays de l’OCDE, ont coupé brutalement dans leur aide publique au développement et crédits humanitaires dans des proportions inédites.

Est-ce le message que nous voulons adresser au Monde, à nos enfants, aux enfants privés de leurs droits ?
Et bien non !

En tant que citoyenne du monde, née dans la 7ème puissance économique mondiale et porteuse de valeurs humanistes, je veux dire que nous allons continuer à nous battre, pour que les êtres humains aient accès à leurs droits en commençant par les plus vulnérables, pour que la Paix et l’humanité ne reculent pas en commençant par les pays les plus fragiles et nous allons expliquer sans relâche l’importance et l’impact de la solidarité internationale, démontrer à nos dirigeants que ce qui se passe là-bas a des répercussions ici.

À PARTAGE, les fonds publics français représentent un peu moins de 10 % de nos ressources et nous ne recevons pas de fonds américains. Nos 20 000 donatrices et donateurs sont une garantie d’indépendance dans notre capacité d’agir, mais 2025 va être une année très difficile. Nous sommes suspendus à des décisions sur deux de nos financements institutionnels et nos partenaires sont déjà fortement touchés. Rien que cette semaine, en trois jours, trois d’entre eux, nous ont fait part des conséquences tragiques de ces décisions pour les enfants accueillis.

En 2025, plus que jamais, c’est historique, donner à une ONG de solidarité internationale sera un geste politique, une manière de dire concrètement à nos dirigeants qu’ils se trompent en bradant la solidarité internationale et de réaffirmer notre soutien à des organisations qui vont faire face à des choix cornéliens ! »

Detalles de contacto
Sabrina Musial