14 jeunes Français, Québécois et Francophones du Sud se retrouvent au Sommet pour l'action en intelligence artificielle à Paris - OFQJ France

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Article publié le 19 février 2025

Du 8 au 11 février, grâce au soutien du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE), 14 jeunes Français, Québécois et Francophones du Sud se sont retrouvés à Paris pour assister au Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle. La seule délégation de jeunes présente sur le sommet était celle de l’OFQJ, qui a pris cette invitation comme une opportunité unique de faire vivre un évènement exceptionnel à ces participants.

Pour cette mission, les sections française et québécoise de l’OFQJ ont recruté 14 jeunes de 6 nationalités (France, Québec, Cameroun, Bénin, Sénégal et Maroc) engagés ou intéressés par les questions liées à l’intelligence artificielle (étudiants, responsables d’associations, jeunes entrepreneurs en tech etc.).

La délégation internationale jeunesse au Sommet pour l’action en intelligence artificielle

En amont de l’évènement, la délégation OFQJ a participé au week-end culturel organisé par la Bibliothèque nationale de France, qui accueillait des tables rondes et des ateliers pour explorer les transformations engendrées par l’IA dans plusieurs domaines (droits d’auteurs, évolutions des musées, architecture et aménagement du territoire, patrimoine, journalisme et information, audiovisuel et cinéma, etc.). La Conciergerie, elle, abritait une exposition mêlant culture et IA, Machina Sapiens présentant une vingtaine d’œuvres originales.

Le lundi 12 février, une journée au Grand Palais a réuni conférences, tables rondes, présentations, mettant en avant les solutions permises par l’IA. Ce fut l’occasion de rencontres et discussions entre participants du monde entier, croisant systématiquement le regard des gouvernements, entreprises et de la société civile, réunis pour la première fois dans un même lieu.  

Qu’est-ce qui vous a motivé pour réaliser cette mission en premier lieu ?

Ma principale motivation pour participer au Sommet Francophone pour l’Action de l’IA 2025 était d’échanger avec des experts, décideurs et entrepreneurs sur les enjeux stratégiques liés à l’intelligence artificielle en Afrique, notamment en matière de recherche, financement des startups, régulation et impact environnemental. Cette mission représentait une opportunité unique de renforcer mon réseau professionnel, identifier des pistes de collaboration et mieux comprendre les politiques et stratégies mondiales pour positionner l’Afrique comme un acteur clé de l’IA au XXIe siècle.

Qu’en avez-vous retiré personnellement et professionnellement ?

Personnellement, cette mission m’a enrichi en perspectives et en connaissances sur les défis et opportunités liés à l’IA en Afrique, notamment en matière de régulation, financement et accès aux données environnementales. J’ai pu échanger avec des experts de haut niveau, ce qui a renforcé ma vision et ma détermination à contribuer activement au développement de l’IA sur le continent. Professionnellement, cette expérience m’a permis d’élargir mon réseau, d’identifier des pistes de collaboration stratégiques et de mieux comprendre les mécanismes de financement des startups IA. J’ai également acquis une meilleure compréhension des tendances mondiales en IA, ce qui me sera utile pour mes projets futurs et mon engagement dans l’écosystème technologique africain.

CEO, Développeur IA, Sekhem-Etos

Mardi 11 février, le « Business Day » a rassemblé 3000 acteurs économiques français et internationaux à Station F, dans le but de mettre en avant le rôle transformatif de l’intelligence artificielle pour le développement des entreprises. Cette journée a réuni en un même lieu des initiatives portées par des acteurs majeurs de l’écosystème tech français – notamment Bpifrance, France Digitale, Numeum et Station F – avec le soutien de la Direction générale des entreprises, en particulier de la Mission French Tech. 

En parallèle, un évènement à l’École Normale Supérieure sur les sujets liés à l’IA et la démocratie a donné lieu à des débats de haut niveau entre chercheurs. 

La délégation OFQJ a grandement apprécié cette opportunité qui lui a été offerte de participer à cet évènement d’envergure, particulièrement la journée du lundi qui n’était pas ouverte au grand public. En plus d’écouter des conférences de haut niveau, les jeunes professionnels ont rencontré les plus grands dirigeants du secteur de l’IA, des diplomates et ministres enrichissant ainsi leurs contacts.

La délégation s’est quittée très soudée, riche de nouveaux amis et potentiels futurs partenaires internationaux. 

Qu’est-ce qui vous a motivé pour réaliser cette mission en premier lieu ?

Mon intérêt pour l’entrepreneuriat technologique, en particulier dans le domaine de l’IA, est motivé par ma conviction que les innovations technologiques peuvent catalyser des transformations sociétales profondes, notamment en matière d’égalité des chances et de création de valeur économique. Participer au Sommet sur l’Intelligence Artificielle est une opportunité exceptionnelle pour élargir non seulement mes connaissances, échanger avec des experts du secteur, explorer des pistes de collaboration pour soutenir davantage l’inclusion des femmes dans les métiers du futur.

Qu’en avez-vous retiré personnellement et professionnellement ?

Personnellement, cette mission a été une expérience extrêmement enrichissante. J’ai pu approfondir mes connaissances sur les avancées et les défis liés à l’intelligence artificielle, en particulier sur ses implications éthiques et son rôle dans la réduction des inégalités. Les échanges avec des experts et acteurs du domaine ont renforcé ma vision et ma motivation à promouvoir une IA inclusive, notamment pour les jeunes femmes en Afrique.

Sur le plan professionnel, cette participation a été une opportunité précieuse pour Women EdTech. J’ai pu mettre en avant nos initiatives et identifier des pistes de collaboration avec des institutions académiques, des entreprises technologiques et des organisations engagées dans l’IA responsable. Cette mission m’a également permis d’explorer de nouvelles perspectives pour enrichir nos programmes de formation et intégrer les innovations récentes en IA dans nos activités. En résumé, cette expérience m’a offert des outils concrets pour renforcer mes actions et celles de Women EdTech, en développant des stratégies plus adaptées aux enjeux actuels de l’intelligence artificielle et à l’inclusion des femmes dans ce secteur clé.

Kpégo Sévérin Tokpanou

Coordonnateur et Responsable du suivi évaluation des projets et programmes, Women EdTech

Le Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle

Les 10 et 11 février 2025, la France a accueilli le Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle (IA), réunissant chefs d’État et de gouvernements, dirigeants d’organisations internationales, de petites et grandes entreprises, représentants du monde universitaire, chercheurs, organisations non- gouvernementales, artistes et autres membres de la société́ civile.

Le Sommet portait sur des actions concrètes pour garantir que le développement et le déploiement de l’IA au bénéfice de nos sociétés, de nos économies et de l’environnement, et ce, dans l’intérêt général et le respect du bien commun. Le Sommet articulait ses réflexions autour de cinq axes majeurs :

  • IA au service de l’intérêt public
  • Avenir du travail
  • Innovation et culture
  • IA de confiance
  • Gouvernance mondiale de l’IA

Les discussions ont également porté sur des questions transversales, comme l’égalité entre les femmes et les hommes et l’impact environnemental de l’IA.

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Claire Favillier