Le Saviez-Vous : quel pourcentage de dirigeants évoluant dans l’économie à impact déclare souffrir d’une mauvaise santé mentale ?

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Ticket for Change publie un baromètre inédit sur la santé mentale des dirigeants à impact, en collaboration avec Aurélien Baillon, professeur emlyon business school et co-directeur de la Chaire de recherche Malakoff Humanis sur la santé mentale des dirigeants d’entreprise.

Menée auprès de 175 dirigeants engagés dans l’économie à impact positif, l’enquête révèle une situation préoccupante : 40 % des dirigeants interrogés déclarent souffrir d’une mauvaise santé mentale, contre 24 % des dirigeants traditionnels.

Cette réalité pourrait être sous-estimée, car certains dirigeants, soucieux de donner une image de réussite, tendent à minimiser leurs difficultés. En effet, il est démontré un niveau de stress et de détresse psychologique encore plus élevé. 

Parmi les principaux facteurs aggravant ces troubles, le baromètre pointe le surengagement professionnel, souvent observé chez les entrepreneurs à impact. Ce surengagement se traduit par des difficultés à déconnecter et une présence mentale constante du travail. Celui-ci double le risque de mauvaise santé mentale (de 20 % à 40 %).

L’isolement professionnel apparaît également comme un facteur déterminant, augmentant le risque de 30 % à 50 %. Les dirigeants à impact expriment parfois une solitude face aux décisions et une distance avec leurs collaborateurs ou partenaires.

L’étude souligne par ailleurs une vulnérabilité accrue des femmes dirigeantes, dont 36 % sont considérées comme « à risque », contre 20 % des hommes.

Des leviers protecteurs identifiés

Toutefois, l’enquête identifie des leviers efficaces pour réduire ces risques.

Cultiver une vision positive du stress permet ainsi de diminuer de 10 % le risque de troubles mentaux (de 40 % à 30 %). %). Cela consiste à percevoir le stress comme un moteur et une source de stimulation plutôt que comme un facteur exclusivement négatif.

Adopter une posture entrepreneuriale forte réduit, quant à elle, presque de moitié le risque de santé mentale dégradée (de 50 % à 30 %). Cette posture se traduit par une capacité à faire face aux incertitudes et à percevoir les obstacles comme des opportunités.

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