Quand le court-courrier devient expédition !

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A l’occasion du conseil d’administration de juin de l’AJT, nous devions partir, à l’invitation de Czech Tourism France, à Prague, dimanche 1 juin à 20 h, depuis Orly. Mais le vol Transavia que devaient prendre les Parisiens a été annulé, pour cause de grève d’un syndicat minoritaire de la compagnie, tandis que deux autres membres du CA, partant ce même jour de Marseille à 18h avec Ryanair, ont finalement décollé à 22h, à cause « de problèmes techniques », sans plus d’explications…

Incident avec des oiseaux… mais pas que

Pour les six Parisiens, Czech Tourism France, très réactif, a trouvé un vol de remplacement lundi soir 2 juin sur Air France, depuis Roissy CDG. Mais bien-sûr, pas au même tarif…. Il devait s’envoler à 20h et a décollé à 22h. La faute à un vol précédent qui a du rebrousser chemin après avoir avalé des oiseaux dans un réacteur… Triste fin pour ces volatiles mais on n’ose imaginer qu’ils soient seuls responsables d’une telle pagaille, tous les vols du terminal 2 ayant été retardés ce soir là.

Rebooking en liste d’attente le lendemain

Au retour, le mercredi 4 juin, le vol Transavia Prague-Orly n’avait qu’une heure et demie de retard (un moindre mal), tandis que nos deux passagers vers Marseille, sur Lufthansa, transitaient par Francfort… où ils ont manqué leur connexion, leur vol Prague-Francfort ayant aussi accusé un retard de deux heures au départ. Résultat : rebooking en liste d’attente sur le premier vol du lendemain, nuit à Francfort prise en charge par la compagnie (avec un taxi aller-retour vers l’hôtel mais sans diner !) et retour le lendemain à 7 h du matin à l’aéroport… pour ne pas pouvoir embarquer dans l’avion, finalement complet ! Le surbooking a ses aléas…

Avion de Francfort… en panne à Paris !

Conséquence : une demi-journée « en apesanteur » à l’aéroport de Francfort, à errer de boutiques en couloirs. Trop cool pour observer le petit monde aéroportuaire où se côtoient tous les styles, tous les comportements…. Les stressés, les débonnaires, les « sacs à dos » en chaussures de randos, les businessmen en costumes anthracite, les familles braillardes…  Un vrai roman sociologique. « Vous arriverez à Marseille jeudi à 17h30 via Paris CDG », promet alors une employée de Lufthansa derrière son comptoir, après avoir rebooké une seconde fois nos deux élus du CA sur Air France. Un espoir vite déçu. Car l’avion du vol Francfort-Paris, à l’heure du départ… était encore en panne à Roissy ! Nouveau retard. Le vieux chat noir qui rodait dans l’hôtel de Bohême le matin même encore aurait-il jeté un sort ?

Une nouvelle nuit à Paris ?

Pour prouver sans doute sa réactivité et la qualité de sa « communication clients » (!), Air France ne trouvait rien de mieux que d’informer par SMS que tant qu’à rater la connexion CDG-Marseille, autant passer une nouvelle nuit à Paris ! « Votre réservation à été reportée sur le vol AF7346 du 6 juin au départ de CDG à 8h25 (…). Toutes nos excuses ». Pas acceptées ! Car un coup d’œil au site d’Air France montrait au même moment qu’il restait encore des places sur les deux derniers vols du jour au départ de Roissy.

Le train aussi !

C’est donc stressés par cette perspective d’une nouvelle étape nocturne, qu’arrivés enfin à Paris CDG, le premier signataire de ces lignes et Frédéric Cheutin ont du parlementer et négocier avec Air France pour être finalement rebookés sur le denier vol CDG-Marseille, arrivée à 23 h. On ne vous parle même pas du fait que ce même vol accusait encore 1h de retard… Au total, 34 h de voyage retour pour nos Marseillais. Un joli record, mais le second signataire de ce texte à fait « mieux » à l’aller, puisque elle est partie de chez elle, à Vichy, à 7h30 samedi matin pour un avion lundi soir à 22h. Il n’y avait en effet aucune place libre dans les autres trains samedi et dimanche, la SNCF n’ayant pas assez de wagons disponibles pour un week-end d’affluence…

Philippe Bourget et Patricia-M. Colmant

Photo Caroline Paux

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