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Beaucoup se demandent pourquoi la Ville de Bergerac ne procède pas à des pulvérisations généralisées contre les moustiques, notamment le moustique tigre. En réalité, cette mission relève non pas de la Ville, mais de l’Agence Régionale de Santé (ARS), qui met en œuvre des traitements ciblés autour des lieux fréquentés par une personne atteinte de la dengue, du chikungunya ou du Zika. Les collectivités, quant à elles, ont pour rôle principal la prévention : sensibilisation, repérage des gîtes larvaires et, si nécessaire, verbalisation des infractions.
Un produit dangereux et une efficacité limitée
Le produit utilisé lors des pulvérisations est toxique pour la santé et l’environnement. Il est impératif de rentrer le linge, les animaux, et de fermer les fenêtres pendant le traitement. Il faut aussi laver les légumes et le mobilier extérieur.
Ce traitement n’élimine que les moustiques adultes. Si les gîtes larvaires ne sont pas détruits, de nouveaux moustiques réapparaissent rapidement.
Un risque de résistance
L’usage excessif du produit pourrait rendre le moustique tigre résistant, ce qui compromettrait la lutte contre les maladies comme la dengue ou le chikungunya. À force de côtoyer ce produit, le moustique-tigre pourrait évoluer et montrer une certaine résistance au produit, le rendant inefficace.
La meilleure arme : la prévention
Plutôt qu’une pulvérisation massive et risquée, la Ville mise sur une stratégie raisonnée et appelle chacun à supprimer les gîtes larvaires chez soi. La lutte contre le moustique tigre est une responsabilité collective. Pour rappel, la ville de Bergerac peut missionner un agent du service Prévention Sécurité Salubrité pour vous assister dans cette lutte contre le Moustique-tigre.
