Dans le cadre de notre partenariat avec le Groupe Figaro, les start-ups du programme Start-up your brand bénéficient d'une belle visibilité au travers d'un Figaro Partner pour valoriser leur expertise.
Quelles sont les quatre start-ups de la Martech en cours d'accélération par l'Union des marques en cours d'accélération par l'Union des marques ?
Air360 est une solution d’UX Analytics de nouvelle génération, propulsée par l’intelligence artificielle. Elle automatise l’analyse des parcours utilisateurs et des pages clés, détecte les frictions et met en évidence les opportunités d’optimisation. En traduisant des données comportementales complexes en insights actionnables, Air360 permet aux équipes de concentrer leurs efforts sur les leviers à plus fort impact.
Certiphy.io est une solution de certification digitale qui protège l’identité et les contenus numériques des professionnels contre la désinformation. Grâce à l’utilisation de la technologie blockchain, chaque création est dotée d’une empreinte unique, horodatée et infalsifiable, garantissant son authenticité. Protégeant des deepfakes, de l’usurpation d’identité et du plagiat, Certiphy.io sécurise les prises de parole, renforce la confiance avec l’audience et préserve durablement la réputation digitale.
Lancée par Cortex Média, studio de production et plateforme de vidéo à la demande dédiée à l’accessibilité de l’éducation, l’information et la culture, la solution Cortex Pub facilite la mise en accessibilité des publicités. En partenariat avec l’entreprise Peach, Cortex a développé une nouvelle forme d’audiodescription : l’Audiodescription en information augmentée (ADIA). Son objectif est d’aider les marques à s’adresser de façon plus adaptée aux publics malvoyants tout en répondant aux nombreuses contraintes du format publicitaire.
Liik est un média social 100% vidéo qui révèle les tendances émergentes et la culture PopMed — une culture populaire, métissée et en hybridation continue — à travers des formats courts à fort engagement. Sa singularité repose sur deux piliers : la créativité éditoriale d’un média qui capte les signaux culturels et la technologie (data & IA), qui analyse les usages et les dynamiques d’attention. Liik met en relation créateurs, audiences et annonceurs pour accompagner le rajeunissement des cibles, la présence culturelle des marques et leurs enjeux de représentation. Liik se classe dès sa première mesure 5e marque média française la plus engageante avec 6,3% de taux d’engagement sur 150 marques médias mesurées (classement Social Index de l’ACPM).
Les start-ups de l'Union des marques donnent leur avis d'expert
Découvrez ci-dessous les avis d’experts des start-ups de l’Union des marques.
En proposant des solutions innovantes autour de l’Intelligence artificielle, de la sécurité digitale, de l’accessibilité et des nouveaux médias, ces start-ups allient performance, transparence et responsabilité. Elles permettent aux marques de s’appuyer sur des leviers clés, notamment : le renforcement de la confiance, la stimulation de la créativité, la mise en avant de l’inclusion et l’optimisation de l’efficacité. Autant de partenaires visionnaires à découvrir pour imaginer les expériences de marque de demain.
L’IA et l’expérience utilisateur : entre promesses technologiques et réalité du terrain par Florent Defontis, Air360
L’intelligence artificielle (IA) s’impose aujourd’hui comme l’une des technologies les plus discutées dans l’univers de l’expérience utilisateur. Promettant d’automatiser, d’optimiser et de personnaliser les interactions, elle suscite autant d’enthousiasme que de questions. Si son potentiel est indéniable, l’IA n’est pas pour autant une formule magique capable de résoudre tous les défis des marques. Entre fascination technologique et pragmatisme nécessaire, où se situe la véritable valeur de l’IA pour comprendre et améliorer l’expérience utilisateur ?
L’illusion de la solution miracle
Le premier piège de l’IA réside dans la tentation de la considérer comme une boîte noire magique : on y injecte de la data, et elle produit en retour des insights actionnables. Cette vision simpliste ignore une réalité fondamentale : la qualité des résultats dépend intrinsèquement de la qualité et de la complétude des données fournies.
Prendre des décisions business sur la base d’un modèle linguistique alimenté par des données partielles ou biaisées peut s’avérer fatal pour de nombreuses entreprises. C’est comme chercher ses clés uniquement là où le lampadaire éclaire, simplement parce que c’est là qu’il y a de la lumière. L’IA ne peut analyser que ce qu’elle observe, et ce qu’elle observe est souvent fragmentaire.
Le contexte, cette richesse invisible
Comprendre véritablement l’expérience utilisateur nécessite un contexte extraordinairement large. Que s’est-il passé en amont pour que le client arrive sur le site ? Qu’a-t-il vu en arrivant ? Quelles actions a-t-il effectuées ? A-t-il hésité avant d’ajouter un produit au panier ? A-t-il rencontré un problème technique générant de la frustration ? Or, la plupart des outils actuels ne capturent qu’une fraction de ces signaux. L’IA, malgré sa puissance, opère avec une fenêtre contextuelle relativement courte et ne peut analyser que les données qu’on lui fournit. Elle aura donc toujours une vision partielle de la réalité de l’expérience utilisateur.
C’est précisément là que l’humain conserve un avantage décisif. La capacité à relier des événements distants dans le temps, à comprendre les nuances émotionnelles, à intégrer des informations qualitatives et à interpréter des comportements dans leur contexte global reste une compétence profondément humaine.
L’IA comme amplificateur, pas comme substitut
Cela ne signifie pas qu’il faille écarter l’IA d’un revers de la main. Au contraire, ce serait une erreur stratégique majeure. L’IA excelle dans des domaines spécifiques : traiter de grands volumes de données, identifier des patterns récurrents, automatiser des analyses fastidieuses, ou générer des premières hypothèses à explorer.
Dans le domaine de l’analyse comportementale par exemple, des solutions comme Air360 utilisent l’IA pour révéler des insights sur les parcours utilisateurs en automatisant l’analyse de millions d’interactions. Mais même dans ce cas, l’IA ne remplace pas l’expertise humaine : elle l’augmente en permettant aux équipes de se concentrer sur l’interprétation stratégique plutôt que sur la collecte manuelle de données.
Le véritable enjeu n’est donc pas de choisir entre humain et machine, mais de définir intelligemment leurs rôles respectifs. L’IA traite, l’humain comprend. L’IA détecte, l’humain décide.
En conclusion, l’effet "magie" de l’IA est bien réel et peut transformer significativement la manière dont les marques comprennent et optimisent l’expérience utilisateur. Mais comme tout outil puissant, il est essentiel d’en comprendre les forces et les faiblesses. Le plus grand défi actuel n’est pas technologique : c’est celui de la lucidité. Ni rejet aveugle, ni adoption naïve, mais une approche équilibrée qui combine la puissance analytique de l’IA avec le jugement, le contexte et l’intuition humaine. Les marques qui réussiront demain seront celles qui sauront orchestrer cette collaboration intelligente, en utilisant l’IA là où elle excelle tout en préservant l’irremplaçable apport humain dans la compréhension profonde de leurs clients.$
A l’ère de l’IA : l’authenticité numérique, nouveau capital stratégique des marques par Catherine Verdun, Certiphy.io
Avec l’explosion de l’intelligence artificielle (IA) générative, l’authenticité numérique devient un enjeu majeur. Les marques ont intérêt à protéger leur identité numérique au même titre que leur propriété intellectuelle.
Quand la confiance devient une denrée rare
La démocratisation de l’IA générative a inversé notre rapport à l’image. Hier, voir suffisait à croire. Aujourd’hui, la méfiance est la norme. Deepfakes, fake news, fausses déclarations : les marques font face à des risques inédits d’usurpation et de manipulation. La confiance par défaut a disparu, le public réclame des preuves vérifiables.
La certification : un passeport de traçabilité
Face à cette suspicion généralisée, un nouveau standard se développe : la certification des communications digitales. Le principe repose sur l’horodatage et l’enregistrement d’une empreinte numérique unique dans un registre infalsifiable, tel qu’une blockchain publique. Cette authentification garantit l’intégrité du contenu, son antériorité et sa traçabilité. Elle associe un message à une identité vérifiée, impactant sa crédibilité. Demain, communiquer, c’est pouvoir le prouver.
Quand authentifier devient un réflexe
Cette approche trouve sa pertinence dans toutes les prises de parole critiques. Prouver l’authenticité d’un message instantanément et à tous les utilisateurs devient un atout majeur contre les rumeurs, particulièrement pour les annonces engageant la responsabilité de l’entreprise. Certiphy.io démocratise cet accès en permettant de certifier les publications en quelques clics. Au-delà de la protection, cette démarche offre un avantage compétitif : elle restaure la confiance auprès des audiences et renforce la maitrise de la réputation en ligne. Chaque message authentifié constitue un signal fort de transparence.
Un impératif incontournable
Prouver l’origine et l’intégrité d’une communication digitale devient un avantage concurrentiel déterminant. Les organisations qui intègrent cette approche ne se contentent pas de se protéger, elles construisent les fondations d’une économie numérique plus transparente, où la vérifiabilité constitue le socle de toute communication crédible.
L’accessibilité des publicités : un enjeu de société par Benjamin Laurent, Cortex Média
Depuis quelques années, la publicité s’engage vers la RSE (Responsabilité sociale de l’entreprise). Certaines marques l’ont bien compris : afficher une politique environnementale vertueuse est un levier de croissance. La prochaine étape sera-t-elle l’accessibilité ?
En Europe, les spécifications techniques de chaînes comme la BBC imposent le sous-titrage pour personnes sourdes et malentendantes. En France, l’accessibilité de l’information commerciale reste encore limitée. Ainsi, alors que 12 millions2 de personnes sont touchées par des problèmes auditifs ou visuels (ce qui équivaut à la population de l’Île-de-France), une grande partie du contenu publicitaire reste inaccessible pour ce public. Actuellement, 11%2 des publicités sont sous-titrées et seulement 2,3%2 sont audiodécrites.
Concernant l’audiodescription, la problématique est différente. La charte de l’audiodescription de l’ARCOM a été écrite pour des films. Avec ses contraintes, la publicité permet rarement d’insérer des commentaires décrivant les scènes. Ainsi la voix-off peut être par exemple trop présente, ou bien l’espace entre les dialogues est trop petit pour travailler correctement.
Pour pallier ce problème, une solution comme l’Audiodescription en information augmentée (ADIA) développée par Cortex Média, acteur spécialisé dans l’accessibilité du contenu, permet à la fois de respecter l’idée créative de la marque et de donner les informations dont le consommateur malvoyant a besoin. Développée avec des personnes concernées, des annonceurs et des associations, cette solution répond aux spécificités de la publicité.
Rappelons que l’audiodescription est un enjeu de taille pour les marques. En effet, 75 %3 des Français ont une image positive d’une marque qui rend ses campagnes publicitaires accessibles. L’intention d’achat augmente de +23 points4 et les campagnes inclusives peuvent générer jusqu’à 4 fois plus5 de retour sur investissement à long terme.
In fine, en intégrant l’accessibilité de leurs contenus, les marques peuvent obtenir un avantage concurrentiel et répondre à un besoin d’inclusion, afin que leurs messages atteignent bien l’ensemble des consommateurs.
2. Source : Guide de l’accessibilité des communications, ARPP-Union des marques, janvier 2025
3. Source : https://www.aacc.fr/audiodescription-des-spots-tv/
4. Source : https://about.ads.microsoft.com/fr/blog/billet/fevrier-2024/invite-inclusive-comment-ameliorer-les-performances-de-vos-annonces-grace-a-un-meilleur-redactionnel
5. Source : Etude Kantar-WARC - https://www.kantar.com/fr/inspirations/publicite-medias-et-rp/2025-l-inclusion-publicitaire-un-levier-d-impact-et-de-performance
Réinventer le lien avec une génération qui n’entend plus les codes d’hier par Rachid Arhab, Liik
La culture des 15-35 ans s’est déplacée. Ils passent en moyenne 3h256 par jour à regarder des vidéos en ligne, bien plus que devant la télévision. Plus de 70 %7 de ce temps se déroule sur les réseaux sociaux, dans des formats courts, incarnés, construits à partir de situations réelles. Ce basculement ne se résume pas à un changement de support : il traduit une fragmentation des espa