Dix ans d’actions en chiffres clés
- 3 685 kilomètres de voies ferrées
- 385 gares
- 1870 trains par jour, avec une offre ferroviaire en constante progression
- 4 projets de Services Express Régionaux Métropolitains (SERM) engagés ou en construction
- 840 kilomètres de lignes de desserte fine du territoire, dont 15 lignes reprises en propriété par la Région
- 917 millions d’euros déjà investis dans les transports transfrontaliers, avec 1,4 milliard d’euros à terme
- 525 kilomètres de routes nationales désormais gérées par la Région
- 100 millions d’euros investis dès 2025 sur le réseau routier régional
- 186 000 élèves transportés chaque jour et 3 200 autocars mobilisés pour les transports scolaires
- Un Plan Vélo de 125 millions d’euros, avec le déploiement du Vélo FLUO dans 52 gares
- Le réseau capillaire fret le plus étendu de France, représentant 15 % du réseau national et un quart des tonnages transportés à l’échelle nationale
Un réseau ferroviaire renforcé et modernisé
Le ferroviaire constitue le socle des mobilités dans le Grand Est. Aujourd’hui, près de 1 900 trains circulent chaque jour, soutenus par des projets structurants comme les quatre Services Express Régionaux Métropolitains (SERM) en cours de réalisation. La Région a également engagé une politique volontariste de réouverture et de préservation des lignes rurales, avec la réouverture d’Épinal–Saint-Dié en 2021 et de Nancy–Contrexéville prévue fin 2027. La régénération des lignes de desserte fine représente un investissement global de 1,2 milliard d’euros, dont 300 millions d’euros d’ici 2028 pour éviter toute fermeture.
Le SERM, une réponse aux mobilités du quotidien
Les SERM constituent une transformation majeure des déplacements régionaux. Le projet Lorraine–Luxembourg, attendu à l’horizon 2030, vise une offre adaptée à la dynamique transfrontalière :
- un train toutes les 10 minutes depuis Metz en heure de pointe,
- toutes les 7 minutes 30 depuis Thionville vers le Luxembourg,
- un train direct toutes les 30 minutes entre Nancy et Luxembourg.
La capacité en heures de pointe passera de 9 000 à 22 500 places assises par jour, soit une multiplication par 2,5, contribuant à réduire la congestion routière et à favoriser le report modal.
Une région leader du transfrontalier
Le Grand Est se positionne comme la première région française en matière d’investissements ferroviaires transfrontaliers. 917 millions d’euros sont déjà engagés, et 1,4 milliard d’euros supplémentaires sont programmés, notamment pour le remplacement des rames interopérables France–Suisse après 2030. Ces investissements couvrent le matériel roulant, les ateliers, les systèmes de signalisation européens et l’amélioration globale de la qualité de service sur les axes internationaux.
La route, une nouvelle compétence stratégique
Depuis le 1er janvier 2025, la Région Grand Est assure la gestion de 525 kilomètres de routes nationales non concédées, fortement impactées par le transit international, avec jusqu’à 90 % de poids lourds étrangers sur certains axes.
Avant même la mise en place de l’Eco-Contribution Poids Lourds prévue à partir de 2027, la Région a investi 100 millions d’euros dès 2025, soit trois fois plus que ce qu’aurait engagé l’État. Cette contribution pourrait générer 1 milliard d’euros sur dix ans, intégralement réinvestis dans l’entretien des infrastructures et le report modal.
Une politique multimodale au service de tous
La Région agit sur l’ensemble des modes de déplacement :
- Transports scolaires : 186 000 élèves transportés, 47 000 usagers commerciaux, 3 200 autocars et 86 entreprises partenaires.
- Vélo : un Plan Vélo de 125 millions d’euros et le déploiement du service Vélo Fluo dans 52 gares.
- Fret : le Grand Est dispose du réseau capillaire fret le plus étendu de France, avec 450 kilomètres de lignes actives, représentant 15 % du réseau national et un quart des tonnages ferroviaires transportés en France.
Innover pour les territoires ruraux
La Région soutient également l’innovation avec le projet Draisy, un train léger 100 % électrique conçu pour les lignes peu circulées. Moins coûteux en exploitation et en maintenance, doté d’une autonomie de 100 kilomètres et d’une capacité de 80 passagers, il fera l’objet d’essais à partir de 2027, pour une mise en service envisagée en 2028.
Cap sur les dix prochaines années
Pour la décennie à venir, l’ambition est claire : réussir les SERM, consolider les liaisons transfrontalières, préserver les lignes rurales et renforcer le fret ferroviaire. À travers ces choix, la Région Grand Est entend faire des transports un vecteur durable d’égalité, d’attractivité et de performance économique, au bénéfice de l’ensemble de ses territoires.
Après dix ans d’engagement, le Grand Est confirme sa trajectoire : celle d’une région accessible, connectée et résolument tournée vers l’avenir.
