Résumé. Des « révoltes des banlieues » à la gentri­fi­ca­tion, en passant par les notions très contes­tées de « France des terri­toires » ou de « France péri­phé­rique », le carac­tère inéga­li­taire de la struc­tu­ra­tion de l’espace géogra­phique et la façon dont il est utilisé comme source de contes­ta­tions inter­rogent de plus en plus depuis la décennie 2000. L’enjeu du pouvoir et des inéga­lités se pose à travers l’espace, notam­ment sous la lunette de la géogra­phie sociale. Ce champ disci­pli­naire reprend le thème de la domi­na­tion issu des approches critiques, et met en lumière le carac­tère « incarné » du social. C’est aussi depuis l’espace que se pensent et se construisent les résis­tances à cette même domi­na­tion : mouve­ments sociaux, négo­cia­tions, ou discrets « traî­nages de pieds ».
L’objet de ce livre est de proposer un ensemble d’approches à la fois scien­ti­fiques et critiques de ces phéno­mènes. Sur la base d’enquêtes de terrain dans le domaine de l’école, des migra­tions, ou des poli­tiques de peuple­ment, et en mobi­li­sant des ancrages théo­riques divers, les travaux proposés ici explorent la façon dont la domi­na­tion se produit, se repro­duit et se combat dans et par l’espace géographique.

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