Jusqu’à la fin de l’année, le Conservatoire d’espaces naturels des Pays de la Loire (CEN) réalise un état des lieux de la biodiversité au parc Auvigne. Réalisé sur quatre saisons, celui-ci a commencé en février 2024, il permet d’identifier un maximum d’espèces végétales et animales présentes dans cet espace naturel qui n’a pas connu de passage humain depuis des années.

Jeudi 27 juin, lors d’une visite au parc Auvigne, Corentin Jehanno, du CEN, et de Manon Lopez, ingénieure forestier, ont présenter leurs observations et recommandations en matière de préservation de la biodiversité à Catherine Corbes, première adjointe aux transitions écologique et citoyenne, et aux conseillers municipaux Lionel Salvayre et Julien Foussard.

« Le site présente une belle diversité pour un parc urbain, nous avons identifié à peu près à 180 espèces végétales, une quarantaine d’oiseaux différents dont certains sont menacées comme le chardonneret élégant. Coté mammifère, nous avons noté la présence d’écureuils roux et de hérissons d’Europe, qui sont des espèces protégées, mais aussi le lapin de garenne, dont l’existence est menacée », énumère Corentin Jehanno, l’écologue du CEN.

Relevant les essences présentes, les stades de développement ou la fragilité des arbres, Manon Lopez a réalisé de son coté un diagnostic précis sur l’état de santé de la foret du Parc Auvigné.

« À la fin de l’hiver, nous auront alors une très bonne connaissance du site. Cela va permettre de cartographier les végétations et les zones à fort enjeu écologique », précise Corentin Jehanno.

En identifiant les espèces à protéger, la santé des arbres ou la flore à accompagner et à réguler, la Ville pourra tracer les sentiers de promenade tout en préservant la biodiversité locale.