Équipements financés grâce à la taxe d’apprentissage
Depuis quelques semaines, s’est ouverte la première phase de collecte et de répartition de la taxe d’apprentissage. C’est l’occasion de rappeler, avant la deuxième phase qui se déroulera du 12 août jusqu’au 4 octobre, combien cette taxe est précieuse pour les établissements qui la perçoivent, mais également pour les entreprises qui vont pouvoir flécher ces fonds vers des formations spécifiques. « Cela permet de maintenir la qualité de la formation de l’INSA », explique en effet Jean-Yves Fourniols, le directeur des relations entreprises. « Ce qui signifie, derrière, des diplômés qualifiés et en mesure d’être opérationnels dès qu’ils sont recrutés. »
Mais pourquoi choisir l’INSA Toulouse ? D’abord parce que l’établissement garantit que ces fonds sont entièrement investis dans la formation, précise le directeur des relations entreprises. Et ce, comme le veut la « règle », puisque cet impôt auquel sont soumises les entreprises est destiné au financement de l’apprentissage et des formations technologiques et professionnelles. Ici, ces « dons » servent donc autant à acquérir ou moderniser des équipements et des outils de pointe, souvent très onéreux, qu’au soutien à certaines formes d’enseignement ou à des voies spécifiques, comme l’apprentissage qui permet de former les futurs ingénieurs en immersion dans l’entreprise, rendant ces derniers parfaitement opérationnels dès l’obtention de leur diplôme.
À titre d’exemple, cette taxe a permis à l’INSA Toulouse de financer des salles de TP, la digitalisation d’amphithéâtres, l’équipement de nouvelles salles en solutions BIM (Building Information Modelling), des outils pour créer des modèles 3D d’un bâtiment qui peuvent être partagés avec tous les acteurs d’un projet de construction, d’acheter un spectromètre infrarouge et une imprimante 3D ou encore des ordinateurs dédiés à des étudiants en contrat d’apprentissage.
Ici, on développe des compétences qui passent par de l’expérimentation,
donc par des plateaux techniques que cette taxe d’apprentissage
permet de financer.
Une formation qui intègre à tous les niveaux du cursus les enjeux sociétaux et environnementaux
En choisissant de flécher leur taxe vers l’INSA Toulouse, outre contribuer à former ainsi des ingénieurs « à la pointe » d’un point de vue technique, les entreprises misent aussi sur une formation qui va préparer ces derniers à être en capacité d’intégrer dans leurs métiers les enjeux environnementaux et sociaux. En effet, l’établissement a opéré une profonde réforme de sa formation, mise en œuvre depuis la rentrée dernière, formation qui intègre à tous les niveaux du cursus ces enjeux. « Sans cette aide financière, on ne pourrait pas autant former aux sciences appliquées, on ne pourrait pas accompagner la formation en alternance et on ne pourrait pas préparer les futurs ingénieurs aux enjeux de transition énergétiques et environnementaux, car il faut des moyens techniques pour illustrer et déployer ces derniers. Ici, on développe des compétences qui passent par de l’expérimentation, donc par des plateaux techniques que cette taxe d’apprentissage permet de financer ! », résume ainsi le responsable des relations entreprises.
Les entreprises peuvent d’ores et déjà flécher leur taxe depuis la plateforme de répartition du solde de la taxe d’apprentissage SOLTéA, ouverte depuis le 6 mai dernier, ou encore y signaler leurs « promesses » de dons à venir et renseigner un contact : contact qui sera utile puisque cela leur permettra d’être ensuite destinataire régulier des actualités de l’INSA Toulouse.
Rédaction : Camille Pons, journaliste