« Les cultures tsiganes sont plurielles et d’une grande richesse tant dans leur répertoire que dans leur esthétisme », souligne Hugues Brianceau, adjoint en charge de la culture. « Après un premier projet l’an dernier avec les élèves de la classe à horaires aménagés musique (Cham), les enseignants de la Balinière ont souhaité poursuivre et développer le partenariat avec l’association rezéenne Katitzi. »
Un nouveau projet, de deux ans cette fois, est mis en œuvre. Il a débuté par un travail autour de portraits de femmes tsiganes par l’atelier chorégraphique de l’école municipale de musique et de danse. Il se poursuivra avec le lancement de rencontres entre élèves de la Balinière et familles roms sur le terrain d’insertion de la Californie. Des stages ouverts aux élèves de l’école municipale de musique et de danse comme au grand public seront également proposés. « Une classe orchestre de 50 musiciens, chanteurs et danseurs sera créée. Elle participera à la Fête de la musique le 21 juin prochain », ajoute l’élu.
Des événements seront ouverts à toutes et tous : une rencontre dans le cadre de la Nuit de la lecture, des concerts, ou encore la projection d’un film à l’occasion de la Journée internationale des Roms. Restitutions des stages et des ateliers seront également publiques. « C’est un projet ambitieux qui mobilise de nombreux partenaires comme le cinéma Saint-Paul, la médiathèque Diderot, la Soufflerie, ou encore des médiatrices scolaires afin de toucher un large public. »
Il bénéficie du soutien de l’État dans le cadre du Contrat local d’éducation artistique et culturelle (Clea) signé par la Ville en 2023.
Ce coup de projecteur sur les cultures tsiganes est d’abord l’occasion de montrer toute leur diversité et leur richesse à travers le chant, la musique et la danse. Ce projet participera, je l’espère également, à changer le regard sur les Roms grâce à une meilleure interconnaissance.
