Le 21 octobre 2024, en marge du sommet des BRICS tenu à Kazan (Russie), la Chine et l’Inde annonçaient un accord de patrouille aux frontières communes himalayennes, actant une volonté réciproque de désescalade des tensions résultantes d’un tracé contesté depuis 1962. De même, le 4 décembre 2024, Kirghizistan et Tadjikistan concluaient un accord relatif au dernier tronçon de frontière disputée en Asie centrale depuis la chute de l’URSS. Ces deux évènements a priori décorrélés ont en fait un point commun : l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), organisation de coopération principalement sécuritaire fondée en 2001, prospérant dans l’ombre médiatique des BRICS, et héritière du « Groupe de Shanghai », dont la fonction première était la résolution des conflits frontaliers en Asie centrale post-guerre froide. Aussi, sans chercher à lui en attribuer tout le mérite, la contribution de l’OCS à la conclusion de tels accords, dont les quatre pays sus-cités sont États-membres, paraît néanmoins plus que probable. N’en déplaise aux cassandres qui depuis deux décennies ressassent à qui veut l’entendre que l’organisation reste percluse de conflits internes inconciliables.
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Méprise autour de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) et remise en perspective - IRIS
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