Tous les six ans, le Département du Loiret inspecte le pont de Beaugency dans le détail. Il entretient ainsi une quinzaine d’ouvrages d’art et 3 620 km de routes départementales.
Le Département se méfie de l’eau qui dort. Ces lundi et mardi 17 et 18 février, le Loiret fait inspecter le pont de Beaugency au fil de la route départementale 925. Ses 425 mètres passent à l’oeil fin des experts qu’a mobilisés le responsable de la mission ouvrage d’art au Loiret, Yann Luciani. « Il s’agit effectivement d’une auscultation purement visuelle à réitérer tous les six ans. Au plus près de l’ouvrage, jusque sous son tablier grâce à une passerelle négative, on relève les éventuels désordres. Comprenez une fracture, une arrivée d’eau due à un défaut d’étanchéité, un mouvement de pierre… » S’ensuivront des travaux de confortement en cas d’évolution rapide, sinon des diagnostics plus poussés sur les éléments qui n’en méritent pas encore. « Mais rien d’anormal jusqu’ici », conclut-il.
L’inspection détaillée seule du pont de Beaugency a représenté un budget de 25 000 euros et requis sa fermeture à la circulation. De l’entretien d’une quinzaine d’ouvrages d’art en 2024, au Loiret, il lui en a coûté quatre millions d’euros, auxquels s’ajoutent 15 autres pour ses 3 620 km de routes départementales ou encore 3,4 à la sécurisation par des créations de giratoires par exemple. 220 agents départementaux des routes s’affairent jours et nuits à la qualité de la signalisation et au balisage, si ce n’est le traitement hivernal du verglas.
