Groupes de la majorité
REZÉ CITOYENNE
Face aux idées réactionnaires, unissons nos forces
L’année 2016 fut une bascule pour le débat public, marquée par l’émergence d’une nouvelle expression : « fake news ».
Le Brexit et la première élection de Donald Trump en furent les principaux déclencheurs. La campagne britannique s’est jouée en partie sur une fausse affirmation – l’intégration de la Turquie dans l’Union européenne – tandis que Trump a joué à décrédibiliser la presse, affirmant être le seul détenteur de la vérité. Arron Banks, influent milliardaire anglais, résuma au mieux cette stratégie de la droite populiste : « Facts don’t work » (les faits ne fonctionnent pas).
Une décennie plus tard Trump est réélu sur la même stratégie, et cette pratique s’est propagée dans le monde entier. Fin janvier, Bruno Retailleau, a été invité à réagir à une étude démontrant l’absence de lien entre immigration et délinquance. L’enquête est sérieuse, mais le ministre répond que « la réalité dément cette étude ». Un exemple parfait de post-vérité : l’idée que chacun est détenteur de sa propre vérité, et que toutes se valent. Ne pas être d’accord sur les solutions à apporter aux problèmes du pays est l’essence même du débat démocratique. Mais nier des faits, c’est enrayer volontairement celui-ci, et nous ne pouvons l’accepter.
Alors que Facebook abandonne le Factchecking, et que X (ex-Twitter) façonne son algorithme pour mettre en avant les idées les plus réactionnaires, une réponse forte s’impose. À l’instar de nombreuses villes et élus, nous faisons le choix de quitter cette plateforme qui se transforme en vecteur de haine et de désinformation.
Mais plus largement, à l’heure où la gauche tend à se perdre dans des querelles internes qui affaiblissent ses combats communs, ces constats nous rappellent qu’il est urgent de s’unir pour construire des réponses collectives et solidaires face aux défis de notre société.
Contact : RezeCitoyenne@mairie-reze.fr
rezecitoyenne.fr
REZÉ À GAUCHE TOUTE !
Budget : maintenir nos priorités malgré l’incertitude et l’austérité
L e conseil municipal de février a comme chaque année débattu des orientations budgétaires. Le contexte national est inquiétant et délétère : le gouvernement veut réduire les dépenses publiques de 40 milliards, sans vraie augmentation des recettes. Ces coupes toucheront la ville, d’autant plus qu’à chaque échelon, les collectivités coupent elles aussi. La région, retire 80 millions à la culture, au sport, aux missions locales ou au planning familial. Le département, lui, réduit par exemple son aide aux écoles de musique et de danse. La ville est alors le dernier maillon pour limiter les dégâts, et garantir comme on le peut les services publics. Mais la libre administration des collectivités territoriales ne peut s’exercer qu’avec des moyens. Or, l’austérité imposée par Bayrou et Macron touche d’abord les plus fragiles : les services publics sont le patrimoine de ceux qui n’en ont pas.
L’austérité brutale n’est pas une fatalité : la France est riche, mais la richesse est mal répartie. Nous soutenons les efforts municipaux pour atténuer ces coupes : préservation des subventions aux associations culturelles et sportives, consolidation du statut et des conditions de travail des animateurs périscolaires, effort sur la prévoyance pour les agents de la ville, le tout en préservant le taux d’épargne brute. Cette gestion est prudente et raisonnée. Il faut cependant maintenir certains éléments prioritaires, comme l’école de la ZAC des Isles qui doit être construite rapidement, sous peine d’engorgement des écoles à proximité. Nous devons également poursuivre les efforts en matière d’environnement et d’inclusion, en soutenant sans faille les associations et partenaires du territoire.
Groupes des minorités
BIEN VIVRE À REZÉ
Ne plus subir les restrictions, choisir notre avenir
Les mairies ont toujours plus de responsabilités et toujours moins de moyens. Les mairies ont l’obligation de gérer les pénuries. Tous les ans, la situation se dégrade, les financements se réduisent.
C’est un choix politique : la restriction des financements facilite l’accaparement des ressources par les plus fortuné·e·s. Toutefois, même sans ces dogmes anti-économiques qui guident nos dirigeant·e·s, n’est-il pas souhaitable de modérer nos dépenses ?
Prenons du recul, écoutons les scientifiques, ouvrons les yeux sur l’extinction de masse des espèces, l’augmentation des pollutions, la destruction de la biodiversité, l’augmentation des phénomènes climatiques extrêmes, l’augmentation de la consommation des ressources fossiles, l’augmentation des risques de pandémie.
Pour les scientifiques, il faut diminuer nos activités économiques. Ainsi, même sans l’accaparement des ressources par quelques milliardaires, nous devons diminuer nos dépenses, partager, imaginer d’autres manières de vivre, diminuer nos
compétitions fratricides, diminuer nos consommations, diminuer nos pollutions.
Pour cesser de subir des restrictions de plus en plus nombreuses, apprenons à choisir ce qui nous est essentiel. Il est temps de reprendre le contrôle de nos vies, de diminuer notre dépendance aux financiers. Ce n’est pas au niveau des personnes
mais des organisations collectives, privées ou publiques qu’il y a le plus de possibilités d’agir efficacement. Il est nécessaire que les mairies prennent leurs responsabilités et osent limiter leurs actions en se concentrant sur la préservation du vivant,
la protection des personnes, la culture, sur les biens et services essentiels au bonheur de toutes et de tous.
François Nicolas : francois.nicolas@mairie-reze.fr
Nadine Bihan : nadine.bihan@mairie-reze.fr
Loïc Simonet : loic.simonet@mairie-reze.fr
REZÉ VILLE DE PROJETS
Le Pass colo pour les enfants
Le Pass colo est une aide financière mise en place dans le cadre du Pacte des solidarités pour faciliter le départ en colonies de vacances des enfants l’année de leurs 11 ans. Il concerne, cette année, les enfants nés en 2014 et les enfants nés en 2013 qui n’ont pas utilisé leur Pass colo en 2024.
Cette aide, d’un montant compris entre 200€ et 350€, vise à réduire les inégalités d’accès aux vacances.
Conditions d’éligibilité :
– Âge : l’enfant doit être âgé de 11 ans au cours de l’année du départ en colonie.
– Revenus familiaux : les familles doivent avoir un quotient familial déterminé par la CAF ou la MSA.
Étapes pour bénéficier du Pass colo :
1. Vérification de l’éligibilité :
– Les allocataires de la CAF ou les adhérents de la MSA reçoivent une notification indiquant leur éligibilité au Pass colo, calculée à partir de leur quotient familial.
– Les non-allocataires peuvent se connecter sur la plateforme de la Jeunesse au Plein Air pour vérifier leur éligibilité.
2. Sélection d’une colonie éligible :
– Consulter le catalogue des colonies de vacances éligibles au Pass colo et contacter l’organisateur pour connaître les modalités du séjour et le prix.
3. Inscription de l’enfant :
– Inscrire l’enfant à la colonie choisie. Le montant du Pass colo est immédiatement déduit du coût du séjour.
– Le Pass colo est cumulable avec d’autres aides financières.
Pour plus d’informations et pour accéder au catalogue des colonies éligibles, rendez-vous sur le site officiel du ministère : jeunes.gouv.fr/passcolo
Merci pour votre attention. Nous travaillons avec l’état d’esprit d’une minorité constructive et sommes à l’écoute de tous les sujets que vous souhaiteriez voir aborder
Sophia Bennani, Laurent Le Forestier et Yannick Louarn
