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L’Union européenne se trouve à un tournant de civilisation, les Européens doivent se mobiliser pour faire de l’Europe une puissance démocratique majeure du XXIème, à l’avant-garde des grandes transformations technologiques, sociétales et climatiques. Dans un contexte de rééquilibrage géopolitique et géo-économique, EuropaNova souhaite apporter une contribution impactante dans cette nouvelle réalité. Rien ne peut se faire sans votre fidélité et votre soutien. C’est pourquoi nous vous invitons à faire à un don (défiscalisé à 66 %) à notre association reconnue d’intérêt général.
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Comité de rédaction : Guillaume Klossa, Michaël Christophe, Aïda Noël.
La société civile au cœur de la démocratie européenne
Alors que se déroule la Semaine de la société civile, EuropaNova réaffirme sa conviction : il n’y aura pas de puissance européenne sans une démocratie vivante, réinventée, et recentrée sur le citoyen.
Tout au long de l’année, nous nous engageons à redonner une voix aux citoyens européens, à travers des événements participatifs et des travaux de fond. L’an dernier, dans le cadre de la campagne des élections européennes, nous avons organisé plusieurs conférences grand public, et plus récemment, les 17, 18 et 19 janvier 2025, le Conclave, qui a réuni notamment les ambassadeurs de la Conférence sur l’avenir de l’Europe. Autant d’initiatives qui traduisent notre volonté de créer du lien entre les institutions et la société civile.
Comme le rappelait Guillaume Klossa, président d’EuropaNova, sur Radio Classique le 11 décembre dernier :
“(…) inventer la prochaine étape démocratique, permettant aux citoyens, parce qu’ils le veulent et que cela est légitime, de mieux participer à la vie publique, tant locale, nationale qu’européenne.”
Ce combat démocratique est aussi un combat pour la puissance : une Europe forte passe par des institutions qui écoutent, impliquent et s’appuient sur ses citoyens.
Pour toute question, n’hésitez pas à contacter Michaël Christophe, Directeur Générale d’EuropaNova : contact@europanova.eu
Comité de rédaction d’EuropaNovaNews : Guillaume Klossa, Michaël Christophe, Aïda Noël.
EuropaNova
Trump durcit sa guerre commerciale : droits de douane tous azimuts contre pétrole, gaz et automobile
Donald Trump intensifie sa stratégie commerciale agressive. Dans une série d’annonces fracassantes, le Président a élargi les droits de douane visant aussi bien l’énergie que l’automobile, mettant en péril les équilibres économiques mondiaux et suscitant une vive inquiétude chez les partenaires commerciaux des États-Unis.
Une taxe universelle sur les achats de pétrole et gaz vénézuéliens
Lundi 24 mars, Trump a annoncé l’imposition de droits de douane de 25 % sur tout pays important du pétrole ou du gaz en provenance du Venezuela. Cette décision s’inscrit dans une logique de confrontation géopolitique. En effet, en ciblant les importateurs d’hydrocarbures vénézuéliens, Trump vise directement les intérêts énergétiques de Pékin et de Téhéran, tout en renforçant la posture isolationniste de son programme économique.
L’automobile étrangère, nouvelle cible
Dans la foulée, le président républicain a signé un décret imposant des droits de douane de 25 % sur tous les véhicules qui ne sont pas fabriqués sur le sol américain. Une mesure qui touche de plein fouet les constructeurs européens, canadiens, sud-coréens et japonais.
Les marchés automobiles européens ont immédiatement réagi, à l’image de l’Allemagne, dont les constructeurs sont parmi les plus exposés. Selon L’Écho, l’industrie automobile mondiale pourrait subir un choc important si la mesure entre pleinement en vigueur.
Tensions croissantes avec l’UE et le Canada
Face à cette nouvelle vague protectionniste, l’Union européenne et le Canada étudient une riposte coordonnée. Mais Donald Trump a immédiatement menacé d’imposer de nouveaux droits de douane supplémentaires si une réponse commune était décidée. « Si l’UE ou le Canada pensent pouvoir m’intimider, ils auront des surprises« , a-t-il déclaré lors d’un meeting électoral.
Ces menaces ont accentué les tensions diplomatiques entre les alliés traditionnels, alors même que les États-Unis sont engagés sur plusieurs autres fronts commerciaux et militaires.
L’impact de ces nouvelles mesures dépendra désormais de la capacité des partenaires des États-Unis à s’unir pour faire front, et des réactions des marchés dans les jours à venir.
Accord fragile sur la mer Noire : vers une trêve partielle en Ukraine ?
Après de longues discussions, un accord de cessez-le-feu partiel entre les États-Unis, la Russie et l’Ukraine semble en voie de concrétisation. Centré sur la mer Noire, ce compromis marque une étape diplomatique majeure, mais suscite aussi de nombreuses critiques, notamment en Ukraine, où l’accord est perçu comme une capitulation déguisée.
Une trêve partielle au cœur de la mer Noire
Lundi 25 mars, la Maison Blanche a annoncé la conclusion d’un accord de cessez-le-feu partiel entre la Russie et l’Ukraine, négocié sous l’égide des États-Unis. Cet accord concerne principalement les opérations militaires en mer Noire, où la Russie s’engage à suspendre ses attaques contre les ports ukrainiens en échange d’un allégement de certaines sanctions occidentales.
Cependant, plusieurs voix s’élèvent pour dénoncer un texte déséquilibré. Le journal Le Monde parle de « faux-semblants » diplomatiques, soulignant que l’accord a été largement dicté par Moscou, avec l’appui de Donald Trump, soucieux de démontrer sa capacité à imposer la paix à quelques mois de l’élection présidentielle américaine.
Une paix imposée ?
Du côté de Kiev, l’accord est accueilli avec circonspection. De nombreux responsables ukrainiens estiment que cette trêve s’apparente à une capitulation forcée, tant les concessions exigées par Moscou sont importantes, notamment sur le contrôle des zones portuaires et la limitation des activités militaires ukrainiennes dans la région.
Le contenu précis de l’accord, révélé par la presse américaine, évoque un gel des lignes de front sur certaines zones côtières, mais aucune garantie à long terme sur la souveraineté de l’Ukraine. La Russie conserve un avantage stratégique évident, notamment par sa maîtrise du trafic maritime et la menace permanente d’escalade militaire.
Paradoxalement, alors que l’accord était en discussion, la Russie a intensifié ses frappes sur l’Ukraine. Dans la nuit du 25 au 26 mars, 117 drones ont été lancés contre plusieurs villes ukrainiennes, illustrant la fragilité du processus de désescalade.
Une administration provisoire sous l’égide de l’ONU ?
Dans une manœuvre diplomatique inattendue, Vladimir Poutine a proposé la création d’une administration transitoire en Ukraine placée sous l’égide de l’ONU. Selon le président russe, cette solution permettrait une “désescalade contrôlée” tout en offrant un cadre de stabilisation politique. Le Huffington Postsouligne que cette proposition, si elle a l’apparence d’un effort multilatéral, s’inscrit en réalité dans une stratégie russe visant à intégrer l’ONU dans ses plans de « pacification à ses conditions ».
L’Europe entre soutien militaire et solution politique
En parallèle des négociations, l’Union européenne explore de nouvelles pistes pour soutenir l’Ukraine. Le président du Conseil européen a proposé d’utiliser les avoirs russes gelés pour financer la reconstruction du pays, une initiative qui pourrait renforcer la résilience de Kiev tout en maintenant la pression sur Moscou.
Pour autant, la menace russe reste bien réelle. Jean-Noël Barrot, ministre français délégué à l’Europe, a récemment rappelé que « la menace russe en Europe n’est pas théorique« , mettant en garde contre toute illusion de paix durable sans garanties solides pour l’Ukraine.
Vers une stabilisation ou un leurre diplomatique ?
Cet accord de cessez-le-feu en mer Noire pourrait être une étape vers une désescalade plus large, mais sa crédibilité repose sur la mise en œuvre concrète des engagements pris par Moscou. La poursuite des frappes russes et l’absence de garanties juridiques solides fragilisent le processus.
Turquie : tensions croissantes autour de l’arrestation d’Imamoğlu
La Turquie est en proie à une nouvelle vague de troubles politiques alors que l’arrestation du maire d’Istanbul, Ekrem Imamoğlu, a déclenché une mobilisation populaire inédite depuis plusieurs années. Figure montante de l’opposition et récemment désigné candi