Le charançon rouge du palmier (Rhynchophorus ferrugineus), originaire d’Asie, reste un danger majeur pour notre patrimoine végétal. Présent à Sanary depuis 2006, ce coléoptère a déjà conduit à l’abattage de nombreux palmiers. Aujourd’hui, seuls 15 spécimens subsistent sur la commune. Leur survie reste cependant incertaine.
Une lutte toujours active
En décembre dernier, des traitements et des abattages ont été réalisés avenue de la Buge et avenue de la Corniche. Ces interventions visent à freiner la progression du charançon. En effet, les palmiers infestés deviennent très fragiles. Ils représentent un danger potentiel pour la sécurité publique, en raison du risque d’effondrement.
Mobilisation des propriétaires
La vigilance de tous est essentielle. Les propriétaires de palmiers doivent signaler tout symptôme suspect et agir rapidement. Grâce à une intervention coordonnée, nous pouvons limiter les dégâts et protéger notre cadre de vie.
Pour en savoir plus, consultez les recommandations disponibles sur le site du ministère de l’Agriculture.
Le charançon rouge est un coléoptère particulièrement destructeur, responsable d’une mortalité importante chez les palmiers.
(Source : fredonpaca.fr)
Le saviez-vous ? Une lutte encadrée par la loi
Depuis l’arrêté ministériel du 21 juillet 2010, la lutte contre le charançon rouge est obligatoire. Cette stratégie repose sur trois piliers :
- Surveillance et détection précoce
- Éradication des sujets contaminés par la destruction du végétal
- Traitements préventifs autour des palmiers infestés
Ces mesures sont issues d’une décision européenne du 25 mai 2007.
Une nouvelle cochenille surveille nos oliviers
Dans un autre registre, une nouvelle espèce de cochenille, appartenant à la famille des Diaspididae, a été détectée sur le littoral varois. Elle a la particularité de coloniser non seulement le tronc et les branches, mais également les olives elles-mêmes.
Le Jardin des Oliviers de Sanary, en tant que conservatoire, participe activement au recensement lancé par la Chambre d’Agriculture du Var. Ce travail de terrain a pour but de mieux comprendre la propagation de cette espèce et d’identifier des méthodes de lutte efficaces.
En attendant les conclusions, les propriétaires d’oliviers doivent surveiller attentivement leurs arbres et contacter la Chambre d’Agriculture en cas de doute.
Les cochenilles de type Diaspididae, bien qu’elles ne produisent pas de fumagine, affaiblissent considérablement l’arbre et perturbent la croissance des fruits.
Retrouvez l’article dédié dans le Mieux Vivre n°307 du mois de Février 2025.