La Ville de Pornic accorde une grande importance au devoir de mémoire, témoignant ainsi de son engagement à honorer celles et ceux qui ont lutté pour notre liberté au péril de leur vie et à faire mieux connaître cette page si singulière de son histoire.
A l’occasion du 80e anniversaire de sa Libération, Pornic, parée des couleurs du drapeau bleu-blanc-rouge, commémore ce moment majeur de son histoire avec une série d’événements organisés du 26 avril au 11 mai.
Conférences, expositions, cérémonies, bal populaire et présence de véhicules d’époque inviteront le public à une immersion historique et à un devoir de mémoire partagé.
Coordonné par les services de la Ville (Protocole et Evenements, Vie des écoles, Communication, médiathèque), ce programme riche rassemble et mobilise les écoles publiques et privées pornicaises, les associations patriotiques (FNACA, UNC, Souvenir français, Médaille militaire), Pornic Histoire, Auto Rétro Pornic ainsi que de nombreux commerçants qui seront invités à pavoiser leurs vitrines.
Cet anniversaire est l’opportunité de se souvenir et d’honorer les sacrifices consentis pour la liberté.
En partageant cette mémoire avec les jeunes générations, la Ville de Pornic affirme son engagement à transmettre l’Histoire et à préserver les valeurs de paix et de liberté.
Un peu d’histoire
La Poche de Saint-Nazaire, une enclave s’étendant de Saint-Omer-de-Blain et La Roche-Bernard jusqu’à Frossay et Pornic, fut l’une des dernières zones occupées par l’armée allemande en France. Isolés du reste du territoire depuis l’été 1944, les soldats allemands ont tenu cette enclave jusqu’à la reddition officielle du 11 mai 1945.
Pendant ces longs mois, la population locale, y compris les habitants de Pornic, a vécu sous une tension constante. La frontière sud de la poche se situait à la Fontaine-aux-Bretons et Pornic jouait un rôle stratégique pour la Résistance et les forces alliées en raison de sa position côtière et de ses infrastructures.
La cité portuaire était un point de passage pour les mouvements clandestins et subissait des restrictions sévères en raison de l’isolement économique imposé par la présence allemande dans la Poche. La crainte des représailles, les privations de nourriture et de ressources essentielles, ainsi que les bombardements alliés visant les infrastructures allemandes, pesaient lourdement sur la vie des habitants.
La Libération de cette poche, marquée par une cérémonie officielle à Bouvron le 11 mai 1945, fut un soulagement immense mettant un terme à près de neuf mois d’angoisse et rétablissant enfin les communications avec le reste du pays. Libres, enfin !
