Les pompiers de Montgeron présents pour vous, jour et nuit - Montgeron

Compatibilità
Salva(0)
Condividi

Les pompiers vivent chaque journée comme une course contre la montre. Plongez dans le quotidien bien réglé mais toujours imprévisible de ces femmes et hommes de terrain. Une journée réglée au rythme des interventions.

À la caserne, les journées commencent tôt. À 7h30, l’équipe se retrouve chaque matin pour le briefing : chacun prend connaissance des consignes et des missions du jour. Suivi d’un rituel bien rodé : la vérification du matériel et des véhicules, pour être prêt à partir en un temps record. À 8h30, place au sport, suivi d’une formation théorique et pratique consacrée aux gestes de secours ou aux procédures opérationnelles. Chaque pompier effectue 40 heures de formation par an. Après la pause déjeuner, place à l’entretien des locaux, gestion des stocks, mise à jour des tableaux de formation… Autant de tâches qui peuvent être interrompues à tout moment par une alerte. En moins de deux minutes, les équipes doivent être prêtes à partir. La journée s’achève vers 17h30, mais certains enchaînent avec la garde de nuit, jusqu’au lendemain matin, sans dormir.

Un rythme soutenu, un territoire sous surveillanceeillance

En moyenne, dix interventions par jour mobilisent les pompiers de la Ville. Chaque agent est équipé d’un boîtier d’alerte. En journée, neuf pompiers sont sur le pont ; ils sont sept la nuit. Chaque mois, un pompier assure une dizaine de gardes de 24 heures, et une à deux de 12 heures.

Un rythme intense, dicté par l’imprévu

Particularité de la caserne : construite en 1962, son implantation est restée au cœur de la ville, entre conservatoire et habitations. Un emplacement stratégique, à proximité des services publics, mais qui complique parfois les manœuvres. Les exercices incendie sont souvent déplacés sur des sites extérieurs ou à l’école départementale du SDIS, à Fleury-Mérogis. Par respect pour les riverains, les sirènes sont limitées lors des départs. Le centre de secours couvre Montgeron, Crosne et la moitié de la ville de Yerres. Quatre risques majeurs y sont recensés : les crues de l’Yerres, les feux de la forêt de Sénart en hausse l’été, les accidents sur la RN6 et les accidents voyageurs sur le RER D, ainsi que les violences urbaines.

Un esprit soudé

Le centre regroupe 54 sapeurs-pompiers, 30 professionnels, 24 volontaires et bénéficie du soutien des casernes voisines si besoin. Le lien avec le SAMU, la police ou les services d’urgence est permanent. En cas d’appel au 15, c’est le centre de Corbeil qui coordonne l’intervention. Pour une urgence vitale, il est conseillé d’appeler le 18 ou le 112, rappelle le lieutenant Noël Ghesquiere. Chaque mission délicate donne lieu à un débriefing, avec soutien psychologique si nécessaire. Le métier demande sang-froid, réactivité et esprit d’initiative. C’est une équipe solidaire et à l’écoute : « On se parle beaucoup. On n’est pas des machines », souligne l’adjudant chef Aurélien Gosset. Les vocations ne manquent pas, mais un défi reste à relever : attirer davantage de femmes. À ce jour, une seule est engagée comme volontaire.

Recapiti
Fanny Philippe