Conseil municipal du 25.06.2025 : les principales décisions - Ville de Rezé

Compatibilità
Salva(0)
Condividi

AÉROPORT : PROTÉGER DAVANTAGE LES POPULATIONS

Dans un vœu, les élus rezéens ont demandé à l’État une plus grande protection des populations impactées par les nuisances sonores générées par l’aéroport Nantes-Atlantique.

« 5 000 Rezéennes et Rezéens s’avèrent très gênés par le bruit aérien au quotidien », soulignent les élus en conseil municipal jugeant « insuffisantes les réponses apportées par l’État dans le cadre du nouveau plan de prévention du bruit dans l’environnement (PPBE) ».

Dans un vœu adressé à l’État, les élus revendiquent :

  • un plafonnement du trafic aérien à 56 000 mouvements annuels ;
  • l’instauration d’un couvre-feu étendu afin de garantir un sommeil de qualité aux habitants, conformément aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé ;
  • une information transparente sur l’impact sanitaire et social des nuisances aériennes ;
  • une réforme des dispositifs de soutien aux riverains.

Les élus rezéens rappellent avec force que « leur priorité demeure la santé des populations. À défaut de réponses concrètes, notre commune se réserve le droit d’employer tous les moyens juridiques nécessaires pour faire respecter le droit à un environnement sain, garantir l’égalité des citoyens et faire avancer la transition écologique ».

Réaction

Les élus de Bien vivre à Rezé rappellent que « les Rezéennes et Rezéens sont également impactés par le bruit du périphérique qui constitue une nuisance importante. Un bruit quotidien que nous devons prendre en considération car il est lui aussi nuisible à la santé ».

ACCESSIBILITÉ POUR LES PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP : DES AVANCÉES EN 2024

Comme chaque année, le rapport réalisé par la commission communale pour l’accessibilité a été présenté en conseil municipal. Il détaille le travail effectué par la municipalité pour rendre la ville plus accessible.  

Quelles actions ont été réalisées par la Ville pour améliorer l’accessibilité pour les personnes en situation de handicap ? Comme la réglementation l’impose, la commission communale pour l’accessibilité a dressé un état des lieux pour l’année 2024. « La commission observe le bâti, la voirie, les espaces publics, les transports, mais aussi tout ce qui améliore la situation des personnes en situation de handicap », explique Franck Letrouvé, conseiller municipal en charge de l’intégration des personnes en situation de handicap.

Travaux, culture, sport…

Parmi les actions réalisées en 2024 :

  • la mise en accessibilité d’établissements municipaux recevant du public : le groupe scolaire Ragon, le château de la Classerie, le parc de la Balinière ou encore les locaux de l’association La Maison ;
  • l’organisation d’un concert chansigné à la médiathèque Diderot ;
  • la création de malles handisport dans les accueils périscolaires pour sensibiliser les enfants au handicap ;
  • la création d’un cours hebdomadaire de musique adaptée et de rock adapté à la Balinière ;
  • l’ouverture d’un fonds « Facile à lire » à la médiathèque Diderot.

« Les actions se poursuivent, notamment sur les bâtiments. Neuf années de travaux de remise en accessibilité de nos bâtiments ont été programmées », explique Franck Letrouvé. « Ce programme s’achèvera en 2025. »

Réaction

Les élus de Rezé à gauche toute notent « qu’entre 75 % et 80 % des établissements recevant du public, relevant de la municipalité, sont devenus accessibles, soit plus que la moyenne en France qui dépasse à peine 50 % », mais regrettent « le problème d’accès aux soins pour les personnes handicapées en raison de l’inaccessibilité des cabinets médicaux et du matériel médical ».

Voir la délibération du conseil municipal

NOUVEAU CAP POUR LA MÉDIATHÈQUE

La médiathèque renouvelle son projet d’établissement en lien avec sa fusion avec la Maison du développement durable. Un nouveau lieu ressources, l’Espace Diderot, est ainsi expérimenté pour répondre aux enjeux de transition environnementale, sociale et démocratique.


Plus de 110 000 visiteurs par an, soit une augmentation de 10 % depuis 2020. Plus de 3 000 abonnés actifs supplémentaires. Près de 200 rendez-vous hors les murs, contre 21 en 2021. « Nous avons atteints notre objectif qui était de renforcer un accès à la culture, à la connaissance et à l’information », souligne Hugues Brianceau, adjoint culture. « La médiathèque est aujourd’hui un lieu incontournable de rencontres et de partage. » S’y abonner est gratuit depuis 2021.

Nouveau projet d’établissement

« L’établissement nécessite néanmoins une nouvelle feuille de route pour remplacer le précédent projet d’établissement datant de 2015 », poursuit l’élu. Pour l’élaborer, la Ville s’est appuyée sur les résultats d’une enquête initiée par des chercheurs universitaires européens (Sentobib). « Près de 300 Rezéennes et Rezéens y ont participé. Leur perception de la médiathèque récolte entre 5 et 10 points de plus de réponses positives par rapport aux autres établissements sondés », souligne Éva Paquereau, adjointe dialogue citoyen. « Les remarques et envies des Rezéennes et Rezéens ont nourri la réflexion sur le nouveau projet d’établissement. » Ce dernier a été adopté au conseil municipal. « Il s’inscrit dans la continuité du précédent, avec un enjeu nouveau : mutualiser les espaces et les ressources au service d’un même projet autour des transitions environnementale, sociale et démocratique », ajoute Hugues Brianceau.

Fusion avec la Maison du développement durable

Depuis avril, un lieu ressources hybride est ainsi créé : l’Espace Diderot, né du rapprochement de deux équipements : la médiathèque et la Maison du développement durable. « Cette fusion incarne l’indispensable lien entre culture et écologie », insiste Claire Guiu, adjointe ville-nature. « La culture est un formidable et puissant outil de transformation de nos sociétés, de changement, de progrès, d’avancées collectives, d’humanité. » L’Espace Diderot abrite toujours le service accompagnement des transitions, lequel apporte son expertise aux différents projets.

Voir la délibération du conseil municipal

UN PROJET DE QUARTIER POUR LE CHÂTEAU

Le Château dispose désormais d’un projet de quartier. Son objectif : renforcer l’accompagnement de la Ville et impulser de nouvelles actions pour le faire évoluer positivement dans tous les domaines.

Classé prioritaire, le quartier Château-Mahaudières fait l’objet d’un projet urbain : la ZAC Château. « Ce projet va permettre de redonner un cadre de vie plus végétalisé, de favoriser les mobilités douces, d’accueillir de nouvelles populations pour davantage de mixité sociale », explique Annie Hervouet, élue de quartier. « Le quartier bénéficie par ailleurs d’un contrat de ville facilitant la mise en œuvre d’actions concrètes pour les habitants. » Pour accompagner les citoyens dans la transformation du quartier, la Ville a élaboré un projet de quartier 2025-2030. « Il fixe un cap pour que Château-Mahaudières, devienne un quartier où l’on ait envie de venir, d’habiter, de de s’investir. »

105 actions identifiées

Deux priorités ont été établies pour ce projet : bien vivre dans le quartier et accompagner la transformation urbaine. « Au total, 105 actions ont été identifiées pour renforcer la cohésion sociale, la réussite éducative, la culture, l’accès aux droits et aux services, l’insertion professionnelle et la santé, mais aussi gérer l’attente autour du projet urbain. « Certaines actions sont en cours, voire terminées ou vont démarrer », ajoute l’élue. « C’est collectivement que nous arriverons à transformer le Château, en s’appuyant sur ses atouts : sa localisation dans la ville, sa présence d’équipements culturels et sportifs, mais aussi de professionnels investis et d’habitants impliqués pour leur quartier. »

Voir la délibération du conseil municipal

SANTÉ MENSTRUELLE : LA VILLE S’ENGAGE

Les conditions de travail des agentes rezéennes pourront être adaptées en cas de douleurs menstruelles. Une mesure visant à améliorer la santé des femmes et à agir pour plus d’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.

« En France, les douleurs menstruelles sévères concernent environ une femme sur dix. Ces douleurs sont multiples, régulières, invisibles mais bien réelles, et peuvent impacter profondément la qualité de vie, la santé mentale, et bien sûr, la capacité à travailler normalement », expose Cécilia Burgaud, adjointe déléguée aux ressources humaines et à l’égalité femmes-hommes. C’est pourquoi la Ville a décidé d’agir en instaurant un dispositif d’aménagement du temps de travail pour les agentes travaillant au sein de la collectivité.

Mesures graduées

« Les agentes concernées pourront ainsi adapter leur temps ou leur poste de travail. Des mesures graduées pourront leur être proposées : recourir à davantage de télétravail ou s’absenter en cas de douleurs menstruelles sévères », explique l’élue. Un contingent avec des dons de jours de congés sera créé et des autorisations spéciales d’absence instaurées pour les femmes concernées, sur présentation d’un certificat médical. « Cette délibération marque une avancée concrète pour l’égalité entre les femmes et les hommes et la santé au travail. Notre objectif est aussi de lever un tabou sur un sujet trop longtemps ignoré. Ce que nous expérimentons ici peut et doit inspirer une généralisation à l’échelle nationale. »

Voir la délibération du conseil municipal

UN NOUVEAU PROTOCOLE URBAIN, PAYSAGER ET ENVIRONNEMENTAL

La Ville fait évoluer son protocole urbain, paysager et environnemental. L’objectif : construire avec les acteurs de la construction un cadre de vie harmonieux et durable.

En décembre 2020, la Ville a mis sur pied un protocole urbain, paysager et environnemental. « Un document, partagé aux porteurs de projets immobiliers, qui traduit notre volonté de maîtriser et d’accompagner la transition urbaine de la ville dans l’intérêt de tous », explique Claire Guiu, adjointe en charge de la ville-nature. « Nous y donnons des orientations pour préparer la ville de demain afin de construire un cadre de vie harmonieux et durable. »

Élaboration concertée

Après trois années d’application, le protocole a été évalué. « Son évolution apparaît comme nécessaire pour mieux faire accepter ses principes auprès des porteurs de projets, mais aussi encourager les bonnes pratiques auprès des particuliers », ajoute l’élue. Les acteurs du logement et de la construction ont été associés à son évolution, lors d’une rencontre organisée en juin dernier. « Cette nouvelle version du protocole réaffirme les priorités : tenir compte de l’histoire urbaine et de la qualité des paysages, définir les projets adaptés aux besoins du quartier et aux attentes des habitants, développer la nature en ville, garantir la qualité de l’habitat et des lieux de travail, et rechercher des projets bas carbone », poursuit Martine Métayer, conseillère métropolitaine et municipale aménagement, logement et mobilités. La nouvelle mouture du protocole a été approuvée par le conseil municipal.

Voir la délibération du conseil municipal

LA VILLE ACQUIERT UNE FERME URBAINE

Recapiti
vsombrun