EuropaNovaNews du 4 juillet 2025

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L’Union européenne se trouve à un tournant de civilisation, les Européens doivent se mobiliser pour faire de l’Europe une puissance démocratique majeure du XXIème, à l’avant-garde des grandes transformations technologiques, sociétales et climatiques. Dans un contexte de rééquilibrage géopolitique et géo-économique, EuropaNova souhaite apporter une contribution impactante dans cette nouvelle réalité. Rien ne peut se faire sans votre fidélité et votre soutien. C’est pourquoi nous vous invitons à faire à un don (défiscalisé à 66 %) à notre association reconnue d’intérêt général.

Retour sur notre conférence à l’École Militaire :

« Quelle puissance pour l’Europe dans ce monde en bouleversement ? » Ce lundi 16 juin 2025, EuropaNova a eu l’honneur de co-organiser, aux côtés de l’Association des auditeurs de l’IHEDN, une conférence exceptionnelle à l’École Militaire sur un sujet au coeur de l’actualité géopolitique :

Quelle puissance pour l’Europe dans ce monde en bouleversement ?

Introduite par Marc-David Seligman, Président de l’AA-IHEDN, et Guillaume Klossa, Président d’EuropaNova et Chairman du Conclave, cette rencontre a été marquée par l’intervention de Philippe Étienne, Ambassadeur de France, Président de la Mission du 80e anniversaire de la Libération, ancien Ambassadeur aux États-Unis et en Allemagne et ancien conseiller diplomatique du Président de la République.

Par sa grande expérience diplomatique et stratégique, Philippe Étienne a su offrir un éclairage pénétrant sur les défis actuels et futurs que doit relever l’Union européenne pour affirmer sa puissance dans un monde en recomposition.

Les échanges qui ont suivi avec les participants ont été particulièrement riches, illustrant l’intérêt et l’engagement d’un public passionné par les enjeux européens et internationaux.

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Comité de rédaction : Guillaume Klossa, Michael Christophe, Jeanne Schwartz, George Papadakis.


Un espoir de Paix entre le Hamas et Israël

Alors que le conflit à Gaza entre dans son 21ème mois, les espoirs de cessez-le- feu entre Israël et le Hamas renaissent. Le 1er juillet, le président américain Donald Trump a annoncé qu’Israël avait accepté les termes d’une nouvelle proposition négociée par les États-Unis. L’accord, basé sur des cadres précédents, prévoit une cessation des hostilités de 60 jours, un retrait partiel israélien, et le retourprogressif des otages. Mais derrière les discussions

diplomatiques se cache un enchevêtrement de contraintes politiques, d’objectifs militaires et de méfiance profonde qui pourrait encore faire échouer le plan.

Obstacles 

Selon des sources du Hamas, l’organisation se dit prête à envisager un accordvisant à mettre fin auxhostilités, incluant la libération des 50 otages encore détenus à Gaza. Toutefois, elle rejette certaines conditions posées par Israël, notamment le désarmement total de Gaza. De son côté, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a affirmé que tout accord de paix devrait inclure le désarmement, la reddition et l’exil des dirigeants du Hamas, des exigences jugées essentielles par son gouvernement. Les désaccords profonds entre les deux camps sur les conditions de sécurité, les garanties politiques et la gestion future de Gaza continuent de freiner les négociations. Par ailleurs, des doutes persistent quant à la mise en œuvre effective d’un éventuel accord, à la lumière des échecs précédents liés au calendrier, à la libération des prisonniers et aux mécanismes de vérification.

Et maintenant ?

Les semaines à venir devraient être marquées par une intense activité diplomatique. Les États-Unisdevraient faire pression sur Israël et le Hamas pour obtenir des réponses officielles. La réunion prévueentre le Président Trump et le Premier ministre Netanyahou, le lundi 7 juillet, pourrait s’avérer cruciale, des sujets comme Gaza et l’Iran y étant à l’ordre du jour. Le Qatar et l’Égypte, tenteront de combler lesderniers fossés entre les deux parties. Malgré l’absence de solution politique durable à l’horizon, ce cessez-le-feu proposé constitue une opportunité de paix jusqu’à présent, et peut être considéré comme un signe d’espoir dans cette situation.

Sommet de l’OTAN à La Haye

Un sommet réunissant les délégations des États membres de l’OTAN s’est tenu à La Haye les 24 et 25juin, avec la participation de 45 chefs d’État et délégations provenant des pays membres et partenaires. Parmi les sujets notables abordés figuraient l’augmentation des dépenses de défense, le maintien du soutien à l’Ukraine, ainsi que la coopération en matière de technologie et d’innovation au sein de l’alliance transatlantique.

Augmentation des dépenses de défense :

Sous la pression croissante des États-Unis envers le Canada et les membres européens de l’OTAN, la question des dépenses militaires a été un point central du sommet. Une proposition a été présentée visantà consacrer 3,5 % du PIB des Etats membres à l’armement direct et au matériel militaire, ainsi que 1,5 % supplémentaire à des moyens indirects comme les infrastructures, les capacités cybernétiques et larecherche et développement, d’ici 2035. Pour donner un ordre de grandeur, seul un membre européen, la Pologne, appliquait de tels pourcentages jusqu’à présent, tandis que neuf autres alliés de l’OTAN restaient en dessous de l’objectif précédent des 2 %, selon les chiffres de l’OTAN. Malgré des réticencesinitiales de la part de l’Espagne, de la Slovaquie et de la Belgique, qui jugeaient cet engagement tropcontraignant et susceptible d’entraîner un

endettement ou des mesures d’austérité dans d’autres secteurs, tous les États membres ont finalement approuvé la proposition.

Ukraine : une lutte sans fin ou un point de ralliement ?

L’Ukraine est restée un sujet stratégique majeur lors du sommet. Bien que Donald Trump ait reconnu que parvenir à la paix en Ukraine s’avérait « plus difficile que prévu », un revirement par rapport à sarhétorique de campagne, le président des États-Unis a également déclaré avoir exercé des pressions sur Vladimir Poutine pour favoriser des négociations. Les membres de l’OTAN ont réaffirmé leur engagementcollectif envers l’Ukraine, considérant la guerre comme une question cruciale pour la sécurité et la stabilité européennes. Toutefois, certains s’interrogent sur cette dynamique, puisque la Russie n’est pas intervenue en soutien à l’Iran dans son conflit avec Israël et les États-Unis, et que le 2 juillet, lePrésident Trump a annoncé l’arrêt d’une aide militaire clé à l’Ukraine, avec la suspension de livraison duparapluie antimissile américain, ce qui pourrait révéler une relation plus nuancée entre les deux puissances.

Renforcer la coopération et la stratégie industrielle :

Les dirigeants de l’OTAN ont réaffirmé leur volonté commune d’accélérer la coopération industrielle en matière de défense à travers l’Atlantique. L’un des objectifs clés est de supprimer les barrières commerciales existantes entre les États membres, afin de faciliter l’approvisionnement, la production et le partage des technologies de défense critiques, une initiative fortement soutenue par le président français Emmanuel Macron. Il s’agit d’un effort pour garantir que l’alliance transatlantique reste prête sur le plan militaire et en avance dans un environnement mondial de plus en plus compétitif, en exploitant lestechnologies émergentes et en renforçant l’efficacité des relations entre les États membres, ce qui pourrait s’avérer indispensable au vu de la situation géopolitique instable en Ukraine.

Ce que cela pourrait signifier :

Compte tenu des critiques exprimées à plusieurs reprises par l’Administration Trump à propos des dépenses de défense, les résultats du sommet de La Haye peuvent être interprétés comme un signe d’une volonté croissante d’autonomie en matière de défense de la part de l’Europe.L’investissement récemment annoncé par le Royaume-Uni de 15 milliards de livres dans la modernisation nucléaire, témoignant d’une ambition d’autonomie accrue dans le domaine nucléaire, est un exemple de cette quête d’indépendance et de préparation face aux menaces futures. Enfin, il est probable que ces développements traduisent une prise de conscience par l’OTAN de l’évolution du paysage sécuritairemondial, marqué notamment par l’affirmation de la Russie et les incertitudes de la politique américaine, poussant l’Europe à se préparer à un avenir plus autonome.

Réunion du Conseil européen 

Le Conseil européen s’est réuni ce 26 juin 2025 pour aborder les défis géopolitiques et économiquesurgents auxquels l’Union est confrontée. Parmi les sujets clés figuraient l’aggravation des crises en Ukraine et au Moyen-Orient, le renforcement de la compétitivité européenne, les engagements en matière de défense, ainsi que le rôle de l’UE en Moldavie et dans les Balkans occidentaux.

Défense – Soutien à l’Ukraine 

Réaffirmant les engagements pris lors du Sommet de l’OTAN, le Conseil a exprimé un soutien àl’augmentation des dépenses de défense. Des programmes tels que SAFE (Financement StratégiqueAutonome pour l’Europe) et les clauses d’échappement nationales ont été renforcés pour soulignerl’urgence de renforcer les capacités de défense de l’Europe. Les dirigeants ont insisté sur la nécessité d’un accord de paix durable et ont appelé la Russie à s’engager dans des négociations et à instaurer un cessez-le-feu. En anticipant l’après-conflit, les efforts de reconstruction à long terme de l’Ukraine ont étéprésentés comme une priorité. En outre, pour accélérer la fin de la guerre en s’attaquant aux revenus russes, de nouvelles sanctions ont été adoptées, visant notamment le secteur énergétique russe et laflotte « fantôme » de pétroliers utilisée pour contourner les embargos existants.

Stabilité au Moyen-Orient : droit international

Conformément au droit international, le Conseil européen a appelé à la levée complète du blocus de Gazaafin de permettre une aide humanitaire sans entrave. De plus, le récent cessez-le-feu entre Israël et l’Iran a été salué, mais, à l’instar de la déclaration de la Présidente de la Commission européenne Ursula von derLeyen du 23 juin, le Conseil a maintenu une position ferme contre tout développement d’armes nucléaires par l’Iran, en conformité avec le droit international. Enfin, la stabilisation de la Syrie et du Liban a étéidentifiée comme prioritaire, avec un accent mis sur la défense des droits de l’Homme, la lutte contre le terrorisme, et la révision des sanctions pour favoriser la stabilité régionale.

Compétitivité 

Le renforcement de la compétitivité mondiale de l’Europe a constitué un autre axe majeur de la réunion. LeConseil a soutenu l’avancement de l’Union de l’Énergie, visant à établir un plan énergétique européen compétitif et durable d’ici 2030, et a approuvé la proposition de la Commission européenne permettant à laBulgarie d’adopter l’euro au 1er janvier 2026, en appelant à une adoption rapide des mesures législatives nécessaires pour renforcer le rôle international de l’euro.

Moldavie et Balkans occidentaux 

Reconnaissant la vulnérabilité de la Moldavie face à la guerre hybride menée&n

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